tag:blogger.com,1999:blog-6526130.post2068409059188586848..comments2023-10-18T10:09:17.414-04:00Comments on ZEROSECONDE.COM: Éditorialisation a posterioriMartin Lessardhttp://www.blogger.com/profile/14870791433485387754noreply@blogger.comBlogger7125tag:blogger.com,1999:blog-6526130.post-12028325561608603332010-01-19T13:58:21.121-05:002010-01-19T13:58:21.121-05:00Anonyme,
je comprends votre point 1, mais je veu...Anonyme, <br /><br />je comprends votre point 1, mais je veux souligner le RSS comme une syndication "bottom-up", décentralisé et anarchique. Le "public" avait la possibilité de s'épargner un intermédiaire en créant des OPML, mais il faut croire que c'était trop compliqué encore...<br /><br />Pour votre point 2, je suis partisan aussi d'un écosystème de l'information où les réseaux sociaux sont complémentaires avec les médias traditionnels (j'ai écrit beaucoup là-dessus, voir mon dernier billet <a href="http://zeroseconde.blogspot.com/2010/01/140-petites-frappes-dans-le-temple-des.html" rel="nofollow">140 petites frappes dans le temple des médias</a>). <br /><br />Mais, comme vous, je crois qu'il faut rester prudent et éviter de s'enfermer dans son réseau et devenir imperméable aux bruits extérieurs. Mais j'ai l'intuition que, bien construit, son réseau social peut apporter du "bruit" opportun. Je ne crois pas qu'il y aura une communitarisation de la toile, mais plutôt une plus grande interpénétration des microcultures...<br /><br />Il faut comprendre aussi le propos dans mon billet comme une continuité, depuis plusieurs années, à "habiliter" les réseaux sociaux comme véritable outil de communication sociale. D'où peut-être l'impression de ne pousser que dans une seule direction.<br /><br />Pour vous rassurer, j'ai encore la radio et les journaux pour me tenir au courant des "affaires du monde" et je garde mes réseaux sociaux pour approfondir mes sujets de prédilections délaissés par les médias traditionnels ;-)<br /><br />Merci pour le commentaire et dommage que votre nom soit anonyme...Martin Lessardhttps://www.blogger.com/profile/14870791433485387754noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6526130.post-71918023245314371282010-01-19T13:43:53.049-05:002010-01-19T13:43:53.049-05:00Moktamara, il existe une étude qui a montré qu'...Moktamara, il existe une étude qui a montré qu'en 10 ans le RSS n'a pas fait (environ) 5% de plein dans la population (à l'échelle du web et des réseaux sociaux, on appelle ça un échec). Ceci dit, il y a effectivement des "poches" des succès, mais sur la masse,ça reste très limité.Martin Lessardhttps://www.blogger.com/profile/14870791433485387754noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6526130.post-90923120652327287092010-01-18T14:06:47.886-05:002010-01-18T14:06:47.886-05:00Je trouve votre analyse très pertinente quant à l&...Je trouve votre analyse très pertinente quant à l'impact des réseaux sociaux, de plus en plus fort sur le traitement de l'information. Permettez-moi cependant d'apporter quelques pierres:<br />1/ il serait plus judicieux de parler de syndication au lieu de RSS. Ce faisant, vous pourriez mentionner la syndication ayant lieu entre les fourniseurs de l'information eux-même, ou avec des aggrégateurs.<br /><br />2/ Je rejoins également Moktamara dans son commentaire. Le point principal que je souhaite ammener est qu'il faut bien que l'information débute en quelque part. On pourrait évidement opposer les réseaux sociaux aux agrégateurs et émetteurs d'information plus traditionels (comme les journaux en ligne et les grandes plateformes de blogs, adossés à des services du type "tout votre web sur une seule page"). Je pense pour ma part qu'il faut plutôt continuer à considérer ces deux aspects comme étant complémentaires d'un point de vue pratique.<br /><br />Pour vous citer:"Le filtrage social retient ce qui est pertinent dans son cercle de connaissance et répond à une loi toute humaine du moindre effort : une info qui n'est pas de "qualité" (insérez ici vos critères personnels) ne se rend pas jusqu'à vous (ou alors vous vous êtes mal entouré)."<br />=> je serai tenté de rajouter: au risque que vous soyez mal informé. Si on ne base sa pêche à l'information que sur son réseau, on laisse au libre arbitre d'autres le travail qu'on devrai aussi faire (un tant soit peu) soit-même, et on reçoit une vue déformée, virtuelle, de l'actualité, tout comme celle portées par un grand média dont l'objectif serai, par exemple, de promouvoir une idéologie. Partant de là, il faut soit-même être un butineur qui relaiera à son réseau un peu d'information "fraîche" et, par extension, aller voir ce qui se dit ailleurs.<br /><br />Ah moins que votre démonstration ne vise justement à éclairer un phénomène de communitarisation de la toile, et un futur repli sur soit en terme d'accès à l'information ? On en reviendrai cependant à la vieille antienne des progrès techniques comme créateurs vs. simple catalyseurs des comportements sociaux. De ce point de vue là, tout dépend au final des utilisateurs.<br /><br />Je pense quant à moi qu'il est intellectuellement sain de ne pas faire entièrement confiance à son réseau social à ce sujet. De même, si je publie de l'information, je ne vais pas le faire uniquement auprès de mon réseau social, à moins qu'elle ne lui soit exclusiement destinée.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6526130.post-40749640746260308682010-01-17T07:04:17.276-05:002010-01-17T07:04:17.276-05:00Vous dites que l'usage du flux RSS est restrei...Vous dites que l'usage du flux RSS est restreint. permettez-moi de désapprouver : quand le flux de Une du journal Le Monde compte 500 000 abonnés, ce n'est tout de même pas rien !<br /><br />PS : Je trouve également Pearltrees infiniment plus pertinent que delicious qui exige une folksonomie rigide et méthodique pour s'y retrouver dès qu'on dépasse le millier de contenus.Moktaramahttp://moktaramablog.over-blog.comnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6526130.post-52009268628252930042009-12-31T14:59:13.821-05:002009-12-31T14:59:13.821-05:00@ François Guité: j'aurais dû encore préciser ...@ François Guité: j'aurais dû encore préciser (mais tu le fais dans ton commentaire), je parle ici uniquement de ce qui est "populaire". Del.icio.us restant un outil toujours pertinent. Mais il demande "un effort de motivation". Ce qui est extraordinaire avec les outils plus "simples" comme twitter (utilisé comme partage folk de pointeurs) c'est l'émergence d'effets non anticipés (canal de scoop bottom-up, RT comme éditorialisation, écosystème de tierce partie, etc)<br /><br />@ Gaël Plantin: il est vrai que Del.icio.us n'est pas si facile (les tags ne sont qu'un des problèmes). Twitter à mon avis a pris le même chemin que Google: tout simplifier à un seul champ (donnée et métadonnées incluses). Pour ce qui est de la popularité grand public, cela a payé. Ce que personne n'avait prévu c'est vraiment l'effet de RT qui donne une valeur au réseau Twitter et son rôle de liant dans la chaîne entre les Médias sociaux (bottom-up) et les médias institutionnels d'information (top-down)...Martin Lessardhttps://www.blogger.com/profile/14870791433485387754noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6526130.post-34999055993684819712009-12-31T11:49:35.358-05:002009-12-31T11:49:35.358-05:00Pas tout à fait d'accord avec toi, François, q...Pas tout à fait d'accord avec toi, François, quant à l'utilisation de DELICIOUS.<br />Le recourt aux Tags est un frein, chacun n'utilisant pas le même Tag pour décrire le même concept.<br /><br />Même si je ne l'utilise, je préfère l'approche, tout au moins sa description, de PEARLTREES.M'sieur SVPhttps://www.blogger.com/profile/16121840373165079711noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6526130.post-59877046285529142382009-12-31T11:36:37.217-05:002009-12-31T11:36:37.217-05:00Beaucoup de perspicacité dans cette analyse. Étant...Beaucoup de perspicacité dans cette analyse. Étant à la fois un usager des médias sociaux et des services de folksonomies, je pense néanmoins que Delicious et autres demeurent de formidables instruments de tri de l'information, particulièrement à l'aide des mashups. Ces derniers, toutefois, exigent un degré de technicité peu populaire. Si les services comme Delicious n'atteindront jamais la popularité de Twitter ou Facebook, c'est également en raison de répondre à un besoin qui n'est pas aussi naturel que de socialiser.<br /><br />C'est justement dans cette absence de répondre à un besoin naturel que Delicious prend son importance en tant que filtre de l'information, car il faut un degré de motivation supérieur pour y recourir. Cet effort additionnel fait en sorte que l'information, en plus d'être plus parcimonieuse, a généralement plus de valeur.<br /><br />Je seconde l'opinion selon laquelle la prochaine décennie verra l'avènement de nouvelles méthodes de tri de l'information. Il est logique qu'aux technologies de l'information succèdent les technologies d'organisation de l'information.Francoisguite@gmail.comhttp://www.francoisguite.comnoreply@blogger.com