ZEROSECONDE.COM: novembre 2012 (par Martin Lessard)

ZEROSECONDE.COM

Impacts du numérique sur la communication, notre société, nos vies.

Mini app pour mini you

Il y a quelques jours, j'ai écrit un billet sur des applications iOS sur mon autre blogue, Triplex. Dans le cadre de ce billet, parce qu'il s'insérait dans une série de billets en vue du temps des fêtes à travers le site de Radio-Canada, je devais proposer des applications gratuites. Quelle déception.

Déception, parce que les applications gratuites ne sont pas les meilleures. Déception aussi parce que j'aurais voulu proposer des applications ludo-éducatives. Et là franchement, les applications gratuites de qualité en ludo-éducatif, il n'en pleut pas. Normal. À ne pas vouloir payer, on n'a que ce qu'on mérite.

Il n'y a que les jeux qui tant soi peu offre une réelle valeur. Pour le reste, on repassera.

De toute façon, il va falloir bien en revenir avec la gratuité en ligne. No money, no candy. Déjà que les applications sont vendues à un prix dérisoire (0.99$ ou 1.99$) que je ne sais même pas comment les programmeurs peuvent faire pour rentrer dans leur argent.

Et d'ailleurs, aurions pu penser un instant faire ce genre de demande pour les livres: voici les 5 livres gratuits à vous procurer?

4 apps pour les petits durant le temps des fêtes

Voici quatre app iOS que Marielle Potvin me suggère. Marielle est une orthopédagogue d'expérience qui privilégie les technologies de l'information et des communications, c'est dire comment j'apprécie ses recommandations! Et je vous les partage, inutile de garder ça pour moi!

Les applications s'adressent aux petits et me semblent une belle façon de montrer comment une tablette peut être autre chose qu'un console de jeux ou un écran vidéo portatif


Antiproblemus veut sauver la terre
Histoire animée, pour iPad, à partir de 7 ans 4.99$

  • Développement du sens critique,
  • Notions d'écologie et de comportement responsable 
  • Lecture et vocabulaire
  • Connaissances générales
  • Vraiment originale!


My story book maker for kids 
Application permettant aux jeunes de créer des livres d'histoire facilement en utilisant le dessin, l'image, la voix et le texte. Possibilité de les partager ensuite. 1.99$


  • Développement de la créativité et des compétences en écriture et en lecture
  • Écrire pour être publié, c'est stimulant! 
  • Possibilité de lire les productions des autres amis



Stella et Sacha – Hop! Dans la neige!
Un conte (quatre chapitres totalisant 10 minutes de narration) mettant en vedette Stella, Sacha et leur chien Fred. On aide le trio à retrouver leur luge enfouie sous la neige, en parcourant trois jeux différents. (2 à 5 ans) 2,99$


  •  Développement du vocabulaire 
  •  Très ludique et remarquablement jolie



Quelle histoire!
Une collection d'applications proposant des activités ludiques visant à mieux connaitre certains personnages historiques comme Napoléon, Jeanne d'Arc, Nelson Mandela, et plusieurs autres. 2.99$ chacune


  • Culture générale
  • Histoire et géographie


De la porosité de la technologie courriel


Tiens, pour mémoire: comment le général Petraeus a été déculotté par la porosité de la technologie courriel?



Le FBI a pu faire un doublé en identifiant des liaisons secrètes entre Mme Broadwell  et le général Petraeus, chef de la CIA, mais aussi entre Mme Kelly et le général Allen. Voici l'histoire de la (nouvelle) saga américaine (pour friands de la chambre à coucher)

 1- Mme Broadwell, maîtresse cachée de Petraeus, et femme jalouse envoyait des courriels de menace à Mme Kelley, aussi copine du général Petraeus.

2- Mme Broadwell, maîtresse du général, le faisait à partir de faux noms sur plusieurs comptes GMail et envoyait les messages à partir de lieux publics ou d’hôtel.

3- Quand Mme Kelley, la victime des courriels de menace, s’est plainte, le FBI a demandé les adresses IP des courriels à Google (derrière Gmail). Google garde 1 an ces adresses IP

4- En recoupant les noms des visiteurs des hôtels d’où émanaient les courriels de menace, un seul nom ressortait: Mme Broadwell, la maîtresse du général.

5- Une fois Mme Broadwell identifiée, le FBI a eu accès à son compte email officiel (merci Google)

6- En fouillant dans tous ses courriels envoyés, Le FBI a aussi découvert que le Général Petraeus et elle avaient un compte Gmail commun où il s’échangeait des messages à travers des brouillons qu’ils ne s’envoyaient pas. Bingo! le pot au rose est découvert!

7- Et tant qu’à y être, le FBI a aussi fouillé la boîte aux lettres  de la plaignante, Mme Kelly, celle qui recevait des menaces par courriel de Mme Broadwell: ils ont découvert alors qu’il y avait pour 30 000 pages de correspondance (!!) entre elle, Mme Kelly et un autre général, le général Allen. Double Bingo!!

Conclusion: n’employez pas un service américain pour échanger vos correspondances amoureuses...

Gangnam Style: la K-Pop comme mème virulent

Il y a une quinzaine de jours, à Rome, des milliers de personnes se sont réuniess dans une flash mob pour danser sur le succès de musique K-Pop de l'heure: Gangnam Style, de Psy, la vidéo la plus rapidement virale de tous les temps (maintenant rendu à 795 millions de visionnements).

[Mise à jour du lendemain
: 24 h plus tard, ce samedi matin 24 nov 2012, la vidéo de Gangnam Style atteint 805 millions de visionnements, c'est à dire 10 millions, oui, 10 millions de visionnement supplémentaires depuis hier, vendredi, quand j'ai écrit ce billet! Elle dépasse celle de Justin Bieber qui était numéro 1 sur Youtube, devant ainsi la vidéo la plus populaire de tous les temps!]

[Mise à jour du lundi 26 nov: vidéo possède 826 millions de vues, c-à-d 30 millions de plus que vendredi matin quand j'ai écrit ce billet. Loin de ralentir, elle continuera encore jusqu'à atteindre un éventuel plateau. La prochain mème "challenger" aura fort à faire pour le déloger...]

[Mise à jour du 7 décembre 2012: 901 719 146 visionnements sur YouTube. 20 millions de plus depuis le moment où j'ai écrit de billet il y a deux semaines. Voilà le candidat pour le premier milliard de visionnements!]]

[Mise à jour du 21 décembre 2012: franchissement du cap du milliard. J'ai fait un petit billet pour l'occasion, en guise de suite à celui-ci]

Vous avez remarqué qu'aux quatre coins de la planète, Gangnam Style a conquis les foules. En 10 semaines quelques déhanchements faits dans le sud de la péninsule coréenne se sont répandus partout dans le monde. Décodage.




Le magazine Times avait décrété la mode du Gangnam Style morte... au début octobre! Encore un signe de la déconnexion avancée d'une certaine élite irritée face à tous les phénomènes émergeant de la base.

La preuve?

Des milliers de jeunes Italiens, les chiffres varient entre 5000 et 30000, se sont retrouvés un samedi après-midi du début novembre dans le coeur de Rome, à la Piazza del Popolo, pour une foule-éclaire au son du tube planétaire «Gangnam Style»:



Gangnam, le mème de la saison des virus

La notion de « mème », avec le développement des réseaux informatiques n'est plus tout à fait quelque chose d'abstrait.

Le mot vient de l'anglais « meme », forgé par Dawkins en 1976 sur le modèle du gène, vient lui-même, dit-on, du mot français « même » et que l'on prononce de la même manière.

Un mème est un phénomène culturel très précis (une idée, un air, une habitude, une nouvelle, un phénomène social, une mode, etc.) qui se réplique et se transmet par imitation d'un individu à l'autre sur le même principe qu'une maladie infectieuse.

J'en avais déjà glissé un mot ici il y a plusieurs années dans une vidéo de Philippe Martin et Christian Aubry:


Martin Lessard de Zéro Seconde par pmartin

Le « réplicateur » culturel

Même si l'approche de la mémétique n'a pas toutes les assises nécessaires pour être encore une science (à commencer par l'identification du « réplicateur » lui-même), il n'empêche pas moins que certains académiciens s'intéressent au phénomène de façon sérieuse.

Susan Blackmore, dans une conférence TED en fait une bonne démonstration:



Elle pousse le concept jusqu'à affirmer que l'humain, justement, est cette machine qui sert de « réplicateur ».

Les mèmes et les gènes ont  utilisé l'humain pour co-évoluer et se reproduire.

«Vous n'êtes pas intelligents, vous êtes infectés!»

Par exemple, la grosseur du cerveau humain serait due à la présence des mèmes qui ont besoin de place pour se stocker.

Pousser à l'extrême, cette hypothèse permet d'affirmer que les conflits religieux ou culturels ne sont que le reflet du combat des mèmes pour coloniser et occuper l'espace restreint du cerveau. Nous serions parasités par des mèmes et tuerions en leurs noms, alors qu'on pense le faire pour nos idées (le résultat est le même, mais dans le premier cas, on peut arriver à stopper le massacre si on comprend que nos idéaux sont en fait des infections virales).

Blackmore pousse plus loin son hypothèse et dit que si les gènes ont mené aux mèmes, les mèmes ont mené à la création des « tèmes ».

Tème, le mème de la technologie

Les «tèmes», c'est une boîte de Pandore qui a été ouverte et où la technologie se reproduit pour elle-même et par elle-même.

Les serveurs de l'infonuagique ne seraient rien d'autre que d'immenses machines à copier des données d'un disque dur à l'autre. Et là, on est même pas encore entré tout à fait dans l'ère de l'internet des objets!!

Que tant d'Italiens se soient réunis pour danser sur une chanson rythmée de la K-Pop actuelle peut ressembler à une énorme infection mémétique.

Gangnam Style est un complexe de mèmes, car la vidéo originale comprenait beaucoup de gestes «imitables» et pourrait expliquer le succès mémétique de sa propagation à vitesse Grand V.

Beaucoup a été dit sur cette vidéo qui a suscité l'un des engouements de parodies sur YouTube les plus frénétiques. Voici une des compilations:



Retour à l'aube

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, coréen d"origine, a rendu hommage à son compatriote en soulignant qu'il n'y avait "pas de langage requis dans le monde musical". "C'est le pouvoir de la musique, le pouvoir du coeur". (source)

Ce mème de Gangnam Style rappelle aussi, à mon sens, le désir inconscient par delà les temps immémoriaux de renouer avec le moment où, dans les premières tribus primitives qui s'apprêtaient à quitter le continent africain, au tour du feu, on était encore réunis avec les autres membres pour danser une dernière fois tous ensemble.

100 000 ans après, avec la mondialisation nous nous retrouvons de nouveau, tous réunis, et dansons ensemble avec notre tribu enfin retrouvée, après un long, très long voyage...

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(MàJ 7 déc 2012) Pour lire sur le même sujet:

Le secret démasqué de Gangnam Style, de Lionel Maurel, sur Owni.fr, qui est moins sur le "démasquage" que l'aspect légal et la non-application du droit de copyright comme outil viral. (Via Pier-Alexis Vial)

Le ridicule, clé de la culture karaoké, d'André Gunthert, toujours intéressant, où il définie le ridicule comme ingrédient de l’appropriabilité, facteur d'un autre rapport à la culture, horizontal, antiautoritaire et ludique, qui s'oppose à celle savante, qui reproduit le modèle religieux du recueillement. (via Josée Plamondon)



Bilan du plan France Numérique 2012

Pour mémoire, puisqu'on parlera du plan numérique québécois dans les prochains jours, je poste ici quelques belles réussites du plan «France Numérique 2012» (PDF) mis en place en 2008.




Ce plan prévoyait 154 actions concrètes, et 80% ont pu être mises en œuvre selon le site officiel du Ministère de l'économie.

Les plus significatives réussites sont :
  • L’accès universel à Internet haut débit, pour moins de 35 euros par mois équipement compris, qui est désormais effectif sur l’ensemble du territoire.
  • Le haut débit et le très haut débit mobile : 95% des Français ont désormais accès à l’Internet mobile haut débit.
  • L’amélioration de la gouvernance de l’économie numérique, avec la création du Conseil National du Numérique

Le prochain plan numérique vise 2020 comme échéance et touchera ces points:
  • La fracture numérique -- surtout les personnes connaissant des difficultés sociales, un handicap, ou des territoires enclavés ;
  • Protection des données personnelles et de la vie privée ;
  • Neutralité d’internet ;
  • Cloud computing ;
  • Amélioration de de l'écosystème du numérique, pour stimuler les initiatives, soutenir l’innovation, et accompagner les entrepreneurs.

Les quatre priorités stratégiques pour 2020
  • Permettre à tous les Français d’accéder aux réseaux et aux services numériques ;
  • Développer la production et l’offre de contenus numériques ;
  • accroître et diversifier les usages et les services numériques dans les entreprises, les administrations, et chez les particuliers ;
  • Moderniser la gouvernance de l’économie numérique.

Les 6 demandes du plan numérique pour le Québec


Enfin, c'est lancé! Voici une amorce d'un plan numérique pour le Québec d'aujourd'hui!

Envoyé sous forme d'une lettre d'opinion aux 4 dirigeants de parti, Mme Pauline Marois, M. Jean-Marc Fournier, M. François Legault et Mme Françoise David et aux journalistes, et écrite par  Mario Asselin, René Barsalo, Michelle Blanc, Cyrille BéraudSylvain Carle, Michel Cartier, Monique Chartrand, Michel ChioiniJean-François Gauthier, Vincent Gautrais, Hervé Fisher, Claude Malaison et Monique Savoie.

Les  13 «étonnés» dénoncent du Québec d'aujourd'hui : un grand retard  et une inaction du gouvernement Québécois sur le plan numérique. Ils formulent 6 demandes. Attendez-vous à plus de détails éventuellement, mais pour l'heure, il est temps de faire le premier pas...

Nos six demandes

• Créer une Agence du numérique qui relèverait de l’Assemblée nationale (comme la Société Hydro-Québec qui a pour mission de gérer toutes les questions énergétiques). Cette agence relèverait du Parlement et devrait transcender les partis politiques et le pouvoir exécutif.

• Co-construire un Plan numérique avec l'ensemble des acteurs et la population de toutes les régions du Québec, capable de développer à la fois l’économie, la culture et les savoirs, dans notre société qui doit s’adapter, comme toutes les autres, au XXIe siècle.

• Créer un Conseil national du numérique qui serait formé des représentants reconnus de l'ensemble des secteurs d'activités et de la société civile. Il serait obligatoirement consulté par le Parlement et les ministères pour toutes questions concernant le développement du numérique sur le territoire québécois. Nous pensons au modèle du Conseil supérieur de l'éducation à l'intérieur de la Loi sur l'instruction publique...

• Créer un forum de participation citoyenne indépendant du gouvernement, soutenu par celui-ci et une fondation par exemple, avec une gouvernance assurant sa neutralité. Un modèle inspirant : NESTA en Angleterre ou http://www.worldwatch.org/

• Investir prioritairement dans le savoir, et non dans l’avoir, c’est-à-dire principalement dans les transferts et la mutualisation des connaissances.

• Investir aussi dans le déploiement de réseaux à très haute vitesse (100 Mb symétrique et plus) et gérer selon les règles "OpenAccess" afin de rendre nos infrastructures interopérables, ouvertes et performantes pour communiquer entre nous et avec l'ensemble des pays avec qui nous entretenons des relations politiques, sociales et économiques.
On digère et on en reparle la semaine prochaine, un point de presse est prévu par ces 13 "étonnés" jeudi!

(Mise à jour: juste pour mettre un peu plus de contexte, voici un billet de 2010 à propos du même sujet. Ça ne date pas d'hier)

Twitter en temps de guerre


Jeudi j'ai écrit sur mon autre blogue, qu'on pourrait s’attendre normalement à ce que des opérations militaires soient lancées dans le plus grand secret, mais que ce ne semble plus être le cas avec le Tsahal et son opération #PillierDeDéfense.

La logique de la propagande semble plutôt aller très bien avec la « transparence » du «web 2.0»

L’armée israélienne avait invité les gens, dans leur communiqué de presse au tout début de l'offensive,  de suivre  « à la source »  le déroulement des opérations et on n'est pas déçu: leur compte Twitter et Facebook était mis à jour avec les derniers développements et indiquant même qui était la cible visée (Ahmed Jabari pour ne pas le nommer).

Comble de transparence, le gestionnaire de communauté a mis sur YouTube une courte vidéo de 10 secondes (elle a été retiré depuis) où on voit la voiture du chef de la branche militaire du Hamas littéralement exploser sous nos yeux.




Je dis "gestionnaire de communauté", mais je me demande si le terme dans dans ce contexte ne cache pas plutôt un "relationniste de presse" ou même un "agent de propagande". Les cyniques diront qu'il n'y a pas de différence.

En temps de guerre, Twitter ou pas, la vérité est toujours la première victime...

N'empêche. Du côté palestinien, ils ont a réagi rapidement en créant un mot-clic #GazaUnderAttack  et Israël ensuite réagi en créant un autre mot clic #IsraelUnderFire pour lister toutes les roquets que le Hamas leur envoi sur la tronche.

Twitter offre une puissante façon de vivre le conflit en direct. Les deux côtés comptent sur le fait que, dans le feu de l’action, les gens vont s’indigner et prendre leur parti.


La pompe à propagande est amorcée, car il n’y aucun moyen de savoir si les faits de parts et d'autres sont réellement dus aux attaques récentes ou non...

C’est une réelle guerre de l’opinion publique se joue dans ces échanges par médias sociaux interposés. Maintenant, les acteurs militaires eux-mêmes sont conscients d’utiliser les médias sociaux comme arme de communication massive!

Il y a sur le web, des gens qui suivent ces "scoops", qui se tiennent informé «à la source même». Les belligérants s'adressent à eux. On ne peut juste qu'espérer qu'ils soient assez éduqués pour faire la différence entre une vraie information et de la propagande...

Twitter, dans ce cas, n'est qu'un simple tuyau. Mais être en ligne en premier permet de répondre et d’orienter les discussions, car on peut introduire le « bon vocabulaire » (qui est un terroriste, qui est une victime) et on peut pointer vers des documents de références.

Et vous qu'en pensez-vous? Est-ce que la guerre via les médias sociaux peut aboutir à quelque chose? Est-ce que les gens liront vraiment ce qui est diffusé ou se cantonneront-ils dans leur position? Être le premier à live-tweeter une attaque que l'on commet change-t-il quelque chose?

Plus d'info: La guerre par médias sociaux interposés sur Triplex

Au salon du livre de Montréal

Venez nous voir au kiosque du distributeur Dimedia (no 433) ce soir (vendredi 16 novembre) de 19 h 30 à 20 h 30 (Marie-Claude y sera avec Guillaume), ou dimanche le 18 novembre de 13 h à 14 h (nous y serons tous les trois).

Guillaume a compilé les liens de tout ce qui a été dit sur le livre jusqu'à maintenant et Marie-Claude l'a mis en forme sur son site :