ZEROSECONDE.COM: Blogger pour les générations postérieures (par Martin Lessard)

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Blogger pour les générations postérieures

Petite réflexion suite à la lecture d'une entrevue de Peter Sloterdijk (http://www.petersloterdijk.net/french/lire/revolutionpluralisee.html), encore!, véritable engouement cette nuit - il est 2h00 du matin et je ne peux pas m'arrêter;

Génération antérieure et une génération postérieure: ne sommes pas devenus fous de penser que le monde s'arrête à nous. Ne devons-nous pas nous penser comme de humbles médiateurs d'un monde fini à un monde en devenir.

Je ne crois pas notre époque a prouvé que nous étions l'étape finale d'une évolution. Donc il serait temps d'accepter que ce que l'on fait doit l'être en fonction d'une transmission.

Est-ce que les blogues sont des PR-logs? Si oui, alors, il est grand temps de retrouver l'esprit des scientifiques: transmettre au suivant, lui permettre de monter sur nos épaules pour qu'il voir venir l'avenir.

Si les blogues sont la proto-forme d'une échange intergénérationnelles, elle devra régler son problème d'archivage chronologique (qui enterre l'information selon l'axe du temps - à ce compte saurait-on trouver le permalien de la fabrication du feu).

"La mythologie classique est un système pour organiser l'oubli, pour supprimer les expériences nouvelles, pour réduire le nouveau à l'ancien.

Le mythe est un système de récit qu'on répète inlassablement avec de petites variations pour réagir à la réalité mouvementée du réel et le réduire toujours à un modèle identique de ce qui se passe au fond dans le monde depuis toujours.

Dans le même temps, il existe une mythologie moderne qui fonctionne comme un système pour gérer l'oubli collectif. C'est-à-dire organiser le présent comme un bain permanent d'information. Nos informateurs sont, d'un point de vue systémique, des mythologues qui contribuent en permanence à l'abolition de la mémoire. L'information sur le présent disparaît derrière le mythe qui crée un univers où, au fond, rien ne change. On raconte une multiplicité d'histoires pour ne pas avoir à raconter LA grande histoire qui est la route de la Révolution."

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