François Brune, professeur et écrivain, collaborateur du Monde diplomatique, a notamment publié "Le Bonheur conforme, essai sur la normalisation publicitaire (Gallimard, 1985), " Les Médias pensent comme moi !, fragments du discours anonyme" (l'Harmattan, 1997), et "Sous le soleil de Big Brother, précis sur 1984 à l'usage des années 2000" (L'Harmattan, 2000).
Il est le cofondateur de R.A.P, Résistance à l'agression publicitaire. Il est sémiologue et analyste des discours, principalement sur le discours de la publicité (voir un interview sur la place que devrait prendre la pub dans notre société) et de l'image (voir son réquisitoire pour le devoir d'iconoclastie).
(QuiEst? Qu'est ce que c'est?)
31 août 2004
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QuiEst
QuiEst? Quiest? Qui est !
QuiEst : je viens d'inventer une technique, pour nous francophones, pour détourner Google à notre profit !
Je perds souvent un temps fou à retrouver la -courte- bio d'une personne sur le web. Peut-être parce que les francophones sont encore frileux avec leur identité sur le web. Mais aussi parce que les anglophone sont plus nombreux que nous et renvoient nos pages pertinentes au cinquième écran. Tout ce que je veux c'est connaître qui est (QuiEst) cette personne dont je lis l'article ou qui est cité à tel autre endroit. L'information est soit introuvable, soit éparse sur plusieurs sites et difficile à retrouver dans les engins de recherche.
En utilisant un mot peu utilisé en anglais, et inexistant en français, j'invente un mot clef ("QuiEst") pour isoler mes recherches. En l'utilisant dans Google de cette façon "QuiEst Martin Lessard", l'engin de recherche nous retourne en priorité les pages web ou les carnets qui possèdent ces 3 mots, relèguant tous les "Martin" ou "Lessard" isolés dans la page plus loin dans la liste des résultats.
Que ce soit pour vous ou pour décrire une autre personne, dans votre site web ou sur votre carnet, utilisez "QuiEst: Prénom Nom" dans le titre de votre page (balise Title) ou dans le titre de votre note (les "posts" de blogues), si vous vous sentez l'âme de biographe express. Ou si vous ne voulez pas écrire une note ou créer une page web, faites seulement un lien vers une courte bio pertinente déjà existente mais en insérant "QuiEst" entre les balises d'hyperlien (par exemple : QuiEst Francois Brune); vous partagez ainsi votre fructueuse recherche avec les autres. (C'est une utilisation "pacifique" du "bombardement Google")
Dans peu de temps nous aurons créé une nouvelle habitude : quand vous voulez connaître qui est Untel, par exemple, vous allez taper dans Google "QuiEst Untel" et vous aller avoir votre réponse : cette clef permet de faire remonter la page avec ces mots en haut de la liste, sinon la remonter au tout premier rang. Vous aurez alors votre réponse à "Qui est Untel?"
Si plusieurs personnes s'y mets, vous verrez apparaître en haut de la liste des résultats de Google une série de page contenant QuiEst Untel : vous choisirez alors le plus pertinent basé sur l'adresse ou sur l'extrait retourné. Dans un tel cas, dites-vous que la meilleure page sera pointée par un nombre plus grand de pages, donc, conséquence, il sera plus élevé dans la liste de Google. (Demandez à Éric Baillargeon si vous ne comprenez pas comment Google classe les résultats)
Très utile pour se créer de façon dynamique, collaborative et incrémentale, un dictionnaire des noms propres de la francophonie. Le mot clef QuiEst (les majuscules ne sont pas obligatoires mais c'est plus lisible) permet enfin de faire ressortir les francophones du lot, ou du moins les noms que les francophones veulent faire ressortir du lot...
Ces premiers "QuiEst:" marchent maintenant:
QuiEst : je viens d'inventer une technique, pour nous francophones, pour détourner Google à notre profit !
Je perds souvent un temps fou à retrouver la -courte- bio d'une personne sur le web. Peut-être parce que les francophones sont encore frileux avec leur identité sur le web. Mais aussi parce que les anglophone sont plus nombreux que nous et renvoient nos pages pertinentes au cinquième écran. Tout ce que je veux c'est connaître qui est (QuiEst) cette personne dont je lis l'article ou qui est cité à tel autre endroit. L'information est soit introuvable, soit éparse sur plusieurs sites et difficile à retrouver dans les engins de recherche.
En utilisant un mot peu utilisé en anglais, et inexistant en français, j'invente un mot clef ("QuiEst") pour isoler mes recherches. En l'utilisant dans Google de cette façon "QuiEst Martin Lessard", l'engin de recherche nous retourne en priorité les pages web ou les carnets qui possèdent ces 3 mots, relèguant tous les "Martin" ou "Lessard" isolés dans la page plus loin dans la liste des résultats.
Que ce soit pour vous ou pour décrire une autre personne, dans votre site web ou sur votre carnet, utilisez "QuiEst: Prénom Nom" dans le titre de votre page (balise Title) ou dans le titre de votre note (les "posts" de blogues), si vous vous sentez l'âme de biographe express. Ou si vous ne voulez pas écrire une note ou créer une page web, faites seulement un lien vers une courte bio pertinente déjà existente mais en insérant "QuiEst" entre les balises d'hyperlien (par exemple : QuiEst Francois Brune); vous partagez ainsi votre fructueuse recherche avec les autres. (C'est une utilisation "pacifique" du "bombardement Google")
Dans peu de temps nous aurons créé une nouvelle habitude : quand vous voulez connaître qui est Untel, par exemple, vous allez taper dans Google "QuiEst Untel" et vous aller avoir votre réponse : cette clef permet de faire remonter la page avec ces mots en haut de la liste, sinon la remonter au tout premier rang. Vous aurez alors votre réponse à "Qui est Untel?"
Si plusieurs personnes s'y mets, vous verrez apparaître en haut de la liste des résultats de Google une série de page contenant QuiEst Untel : vous choisirez alors le plus pertinent basé sur l'adresse ou sur l'extrait retourné. Dans un tel cas, dites-vous que la meilleure page sera pointée par un nombre plus grand de pages, donc, conséquence, il sera plus élevé dans la liste de Google. (Demandez à Éric Baillargeon si vous ne comprenez pas comment Google classe les résultats)
Très utile pour se créer de façon dynamique, collaborative et incrémentale, un dictionnaire des noms propres de la francophonie. Le mot clef QuiEst (les majuscules ne sont pas obligatoires mais c'est plus lisible) permet enfin de faire ressortir les francophones du lot, ou du moins les noms que les francophones veulent faire ressortir du lot...
Ces premiers "QuiEst:" marchent maintenant:
- Cherchez "QuiEst Gonze" (Google devrait mettre cette page "QuiEst: Gonze" en haut de la liste)
- Cherchez "QuiEst François Brune" (Vous devriez trouver mon post "QuiEst François Brune?" en haut de la liste)
- Cherchez QuiEst Roberto Gauvin? (Google devrait vous montrer en tête de résultat la bio de Roberto sur son site
- Cherchez QuiEst Clément Légaré? (La page à Clément légaré remonte en haut de la page de résultat - et est même la seule)
- Cherchez QuiEst Robin Millette ? (quand Google va ré-aspirer cette page, voyons sur quoi nous allons tomber...) Pour les curieux : QuiEst Robin Millette En Nombre ? QuiEst Robin Millette CV ? et sa nouvelle mini-bio QuiEst Robin Millette ?
Francois Brune : le bonheur est dans l'illusion
Enfin trouvé, la version électronique de "Images (publicitaires) : le bonheur est dans l'illusion" de François Brune. Un texte lucide sur la confusion dans nos sociétés entre le signe et la chose signifiée, qui est à la base de ce que l'on nomme le réalisme. Divisé en 7 points, Brune passe en revue ce qui nous pousserait à faire notre devoir d'iconoclastie.
François Brune collabore, entre autre, au Monde Diplomatique et à la RAP, Résistance à l'agression publicitaire.
François Brune collabore, entre autre, au Monde Diplomatique et à la RAP, Résistance à l'agression publicitaire.
28 août 2004
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Le temps humain
Il y a des blogues dont la lecture, la compréhension et la critique s'avère plus difficiles que certains livres de métaphysique. Car seul un travail minutieux pour retracer les (hyper)liens permet d'en suivre la logique argumentative, les assertions dialectiques ou les enjeux intellectuel, technologique ou social.
C'est pour cette raison que les journaux auront toujours plus de lecteurs que les blogues, car étant dans les faits, ab initio, la référence primaire, ils ne peuvent exiger de son lectorat de se référer à d'autres sources, comme par exemple d'autres journaux ou d'obscures livres, pour se faire expliquer un contexte. En réintroduisant le contexte sous forme de résumé, un article propose non seulement la nouvelle, mais aussi la méta information concernant l'importance de la nouvelle. Souvent par le biais du titre, du chapeau ou de sa position intra- ou inter- paginale.
Les blogues ont été définis par certains comme un acte de mise en contexte de la connaissance dans un milieu donné. Il va s'en dire qu'une telle assertion mérite nuance.
Il est parfaitement clair pour quiconque a navigué dans la blogosphère que la problématique de la contextualisation ne se limite pas au nombre de liens qui se trouve dans un billet. Comme s'introduire dans une conversation en cours sans avoir écouté le début, il faut prendre en considération qu'une certaine latence est demandée pour "comprendre" ce qui se discute: le sujet peut être connu, la langue utilisé la sienne et le contexte implicite, mais il faut parfois plus de temps qu'on l'imagine pour saisir réellement les enjeux.
Cette variable "temps" pour rattraper une conversation en cours apparaît clairement comme une barrière à l'entrée pour certains s'initiant aux blogues, ceux habitués à "l'infotainment" prodigué par le "petit" écran (qui n'est plus tout à fait "petit" si je me fie à mes coups d'oeil furtifs aux circulaires durant le court trajet entre ma boîte aux lettres, où ils apparaissent par génération spontanées, et le bac de recyclage, où il retourneront à l'imprimerie pour me revenir sous forme de boîte de céréales).
Le "temps" est redevenu une variable humainement accessible dans le monde impitoyable de l'Internet, qui nous avait habitué à l'instantanéité maladive de l'information (où en 10 ans, nous nous sommes transformés en gloutons impatients gueulant quand ça prend plus de 1 seconde pour qu'une image venant de Paouasie-Nouvelle-Guinée apparaissent sur notre bel écran plat, en oubliant que le capitaine James Cook y a mis le tiers de sa vie pour le même résultat - sauf pour ce qui concerne l'écran plat).
Si l'accès à l'information instantané ne représente plus un obstacle, la compréhension de cette information demande du "temps" pour la restituer en contexte : les hyperliens dans un billet permettent de retrouver le contexte qu'à ce prix. Comme l'ensemble des chapitres d'un livre permet de comprendre un sujet.
Malheureusement, avec les blogues, c'est comme si les chapitres n'étaient pas dans l'ordre et, de surcroît, la table des matières n'existerait pas. Les blogues gardent des traces, mais au détriment d'une linéarité séquentielle si utile à la compréhension humaine.
Mais alors, les blogues ne seraient pas l'outil de mise en contexte? Non. Mais pas plus que d'autres outils. Car le blogue n'est pas le seul à vivre avec cette tare. Essayez de compréhendre réellement un sujet et vous verrez que si la télé, les journaux et les livres vous offrent effectivement un résumé du contexte, ils ne peuvent eux aussi vous épargner de dépenser cette denrée précieuse : le temps.
Les blogues ne font seulement que mettre au grand jour ce facteur occulté ailleurs...
C'est pour cette raison que les journaux auront toujours plus de lecteurs que les blogues, car étant dans les faits, ab initio, la référence primaire, ils ne peuvent exiger de son lectorat de se référer à d'autres sources, comme par exemple d'autres journaux ou d'obscures livres, pour se faire expliquer un contexte. En réintroduisant le contexte sous forme de résumé, un article propose non seulement la nouvelle, mais aussi la méta information concernant l'importance de la nouvelle. Souvent par le biais du titre, du chapeau ou de sa position intra- ou inter- paginale.
Les blogues ont été définis par certains comme un acte de mise en contexte de la connaissance dans un milieu donné. Il va s'en dire qu'une telle assertion mérite nuance.
Il est parfaitement clair pour quiconque a navigué dans la blogosphère que la problématique de la contextualisation ne se limite pas au nombre de liens qui se trouve dans un billet. Comme s'introduire dans une conversation en cours sans avoir écouté le début, il faut prendre en considération qu'une certaine latence est demandée pour "comprendre" ce qui se discute: le sujet peut être connu, la langue utilisé la sienne et le contexte implicite, mais il faut parfois plus de temps qu'on l'imagine pour saisir réellement les enjeux.
Cette variable "temps" pour rattraper une conversation en cours apparaît clairement comme une barrière à l'entrée pour certains s'initiant aux blogues, ceux habitués à "l'infotainment" prodigué par le "petit" écran (qui n'est plus tout à fait "petit" si je me fie à mes coups d'oeil furtifs aux circulaires durant le court trajet entre ma boîte aux lettres, où ils apparaissent par génération spontanées, et le bac de recyclage, où il retourneront à l'imprimerie pour me revenir sous forme de boîte de céréales).
Le "temps" est redevenu une variable humainement accessible dans le monde impitoyable de l'Internet, qui nous avait habitué à l'instantanéité maladive de l'information (où en 10 ans, nous nous sommes transformés en gloutons impatients gueulant quand ça prend plus de 1 seconde pour qu'une image venant de Paouasie-Nouvelle-Guinée apparaissent sur notre bel écran plat, en oubliant que le capitaine James Cook y a mis le tiers de sa vie pour le même résultat - sauf pour ce qui concerne l'écran plat).
Si l'accès à l'information instantané ne représente plus un obstacle, la compréhension de cette information demande du "temps" pour la restituer en contexte : les hyperliens dans un billet permettent de retrouver le contexte qu'à ce prix. Comme l'ensemble des chapitres d'un livre permet de comprendre un sujet.
Malheureusement, avec les blogues, c'est comme si les chapitres n'étaient pas dans l'ordre et, de surcroît, la table des matières n'existerait pas. Les blogues gardent des traces, mais au détriment d'une linéarité séquentielle si utile à la compréhension humaine.
Mais alors, les blogues ne seraient pas l'outil de mise en contexte? Non. Mais pas plus que d'autres outils. Car le blogue n'est pas le seul à vivre avec cette tare. Essayez de compréhendre réellement un sujet et vous verrez que si la télé, les journaux et les livres vous offrent effectivement un résumé du contexte, ils ne peuvent eux aussi vous épargner de dépenser cette denrée précieuse : le temps.
Les blogues ne font seulement que mettre au grand jour ce facteur occulté ailleurs...
26 août 2004
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Yahoo Search a son blogue
Pour votre info: Yahoo Search a son blogue depuis le 18 août 2004. Le blog de Google fait des émules...
Via Abondance
Via Abondance
19 août 2004
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Suis-je un carnetier ou un bloggeur?
Drôle de question.
Il n'y a que dans la blogosphère que l'on nomme les usagers en fonction de l'outil. Est-ce que l'on me nomme emaileur ou courrielleur? Je poste pourtant des courriels bien consistant mais je reste moi-même, sans étiquette. J'imagine que c'est une façon de se distinquer des "journalistes" et des "pamphlétaires".
Un blog est un carnet d'opinion à moitié cuit ("half-baked ideas") demandant commentaires...
Il n'y a que dans la blogosphère que l'on nomme les usagers en fonction de l'outil. Est-ce que l'on me nomme emaileur ou courrielleur? Je poste pourtant des courriels bien consistant mais je reste moi-même, sans étiquette. J'imagine que c'est une façon de se distinquer des "journalistes" et des "pamphlétaires".
Un blog est un carnet d'opinion à moitié cuit ("half-baked ideas") demandant commentaires...
FeedBurner
J'ai ajouté un fil d'abonnement à mon carnet : FeedBurner.
"FeedBurner service converts Atom feeds to RSS on-the-fly for readers that do not support Atom".
Blog*Spot, le moteur derrière mon carnet, n'offre qu'un fil Atom. FeedBurner permet donc, enfin, d'offrir le format RSS plus répandu à ceux qui veulent suivre mon carnet à partir de leur aggrégateur.
Fil de Zéro Seconde : http://feeds.feedburner.com/zeroseconde
Voir RSS et syndication (définitions et formats) dans l'ABC du blog de Blogpoint pour une introduction au format de RSS.
AJOUT 17h50: Voir aussi Vocabulaire : agregation de contenu, syndication et fils RSS (de JLR)
"FeedBurner service converts Atom feeds to RSS on-the-fly for readers that do not support Atom".
Blog*Spot, le moteur derrière mon carnet, n'offre qu'un fil Atom. FeedBurner permet donc, enfin, d'offrir le format RSS plus répandu à ceux qui veulent suivre mon carnet à partir de leur aggrégateur.
Fil de Zéro Seconde : http://feeds.feedburner.com/zeroseconde
Voir RSS et syndication (définitions et formats) dans l'ABC du blog de Blogpoint pour une introduction au format de RSS.
AJOUT 17h50: Voir aussi Vocabulaire : agregation de contenu, syndication et fils RSS (de JLR)
13 août 2004
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SWLAN
SWLAN?
Un café de trop et me voilà à surfer sur les blogs allemands à minuit et quart. S pour Street WLAN c'est une idée lue sur 25uhr.de, une idée comme on les aime à ces heures là :
1. Embarquer un serveur WLAN dans chaque voiture
2. Insérer des transmetteurs sans-fils dans chaque voiture
3. Inventer un protocole approprié pour que le réseau s'établisse entre les voitures qui se suivent
Et vous voilà avec une extension d'Internet qui parcoure les autoroutes, innondant les campagnes et les régions éloignées, avec en prime la possibilité d'avoir Internet dans la voiture.
Un petit email au gars d'en avant pour lui dire que son phare arrière est brûlé, avec ça?
Un café de trop et me voilà à surfer sur les blogs allemands à minuit et quart. S pour Street WLAN c'est une idée lue sur 25uhr.de, une idée comme on les aime à ces heures là :
1. Embarquer un serveur WLAN dans chaque voiture
2. Insérer des transmetteurs sans-fils dans chaque voiture
3. Inventer un protocole approprié pour que le réseau s'établisse entre les voitures qui se suivent
Et vous voilà avec une extension d'Internet qui parcoure les autoroutes, innondant les campagnes et les régions éloignées, avec en prime la possibilité d'avoir Internet dans la voiture.
Un petit email au gars d'en avant pour lui dire que son phare arrière est brûlé, avec ça?
12 août 2004
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Le debat de Turing en contexte
Une compagnie a développé une arborescence visuelle (Argumentation Mapping) sur un sujet qui intéresserait Vincent-Olivier Arsenault (et Robin Millet peut-être?) à propos de l'intelligence artificielle, sujet qui a fait couler beaucoup d'encre de bits sur nos blogs respectifs.
C'est un ensemble de 7 posters qui illustre 5 décennies d'argumentation sur le sujet et répertorie la pensée de nombreux chercheurs dans le domaine (et non, mon nom n'y est pas;-).
L'arborescence trace une liaison entre les hypothèses, les contre-arguments et les contre-contre arguments de façon suffisamment clair pour permettre de repérer soi-même où se situe un débat sur le thème ou un sous-thème.
Je suis content de voir que mes argumentations tombent dans la catégorie des débats récents (et non dépassés). Les développeurs de la carte de la connaisance sur le sujet (ça vaut le détour) divise le débat en 7 concepts
À ce dernier point j'avais répondu oui, les machines sont limitées. Je crois que Vincent-Olivier relancera le débat en répondant par la négative dans un prochain billet sur son carnet.
Ces cartes permettent d'avoir une perspective sur le contexte du débat, mais par contre, les cartes ne sont pas accessibles par web...il faut les acheter...
(PS: 18 septembre 2004 : ATTENTION: cette note fait référence à la compagnie
MacroVu.Je vous déconseille fortement de faire affaire avec MacroVu. Le type encaisse votre chèque sans jamais livrer la marchandise).
(PPS: 7 octobre 2004 : OK marchandise reçue! Ouf on se calme! Par contre n'essayez pas d'utiliser leurs tarifs élévés d'envois express: vous allez payer pour rien. Ça a pris presque deux mois. Pour la petite histoire : Commande par leur site web le 13 août. Création de la commande chez macroVue le 3 septembre (!?) Mise à la poste le 29 septembre (!!??). Arrivée à montréal le 5 octobre (mais comme ils ont omis le code postal, le facteur ne l'a livré que le lendemain).
C'est un ensemble de 7 posters qui illustre 5 décennies d'argumentation sur le sujet et répertorie la pensée de nombreux chercheurs dans le domaine (et non, mon nom n'y est pas;-).
L'arborescence trace une liaison entre les hypothèses, les contre-arguments et les contre-contre arguments de façon suffisamment clair pour permettre de repérer soi-même où se situe un débat sur le thème ou un sous-thème.
Je suis content de voir que mes argumentations tombent dans la catégorie des débats récents (et non dépassés). Les développeurs de la carte de la connaisance sur le sujet (ça vaut le détour) divise le débat en 7 concepts
- Map 1: Can computers think? Est-ce que l'ordinateur possède une volition, des émotions, etc. Est-ce que l'ordinateur sera un jour capable de penser ou est-il fondamentalement incapable? etc
- Map 2: Can the Turing test determine whether computers can think? Est-ce que faillir (ou réussir) le test de Turing signifie quelque chose? Est-ce que simuler l'intelligence est une preuve d'intelligence? etc
- Map 3: Can physical symbol systems think? La pensée peut-elle être immatérielle? Est-ce qu'une base de données symbolique peut représenter la connaissance humaine? etc
- Map 4: Can Chinese Rooms think? Est-ce que l'humain possède une intentionalité? Qu'est-ce que la pensée? etc
- Map 5, Part 1: Can connectionist networks think? Les réseau connectionniste fonctionne-il comme le réseau neuronal humain?
- Map 5, Part 2: Can computers think in images? Est-ce qu'une image peut être représentée dans la mémoire de l'ordinateur? Est-ce qu'une image serait plus faible qu'une proposition?
- Map 6: Do computers have to be conscious to think? Qu'est-ce que la conscience et est-ce nécessaire pour comprendre?
- Map 7: Are thinking computers mathematically possible? Est-ce que le théorème de Gödel démontre que les machines ne peuvent penser et qu'elles sont intrinsèquement limité?
À ce dernier point j'avais répondu oui, les machines sont limitées. Je crois que Vincent-Olivier relancera le débat en répondant par la négative dans un prochain billet sur son carnet.
Ces cartes permettent d'avoir une perspective sur le contexte du débat, mais par contre, les cartes ne sont pas accessibles par web...il faut les acheter...
(PS: 18 septembre 2004 : ATTENTION: cette note fait référence à la compagnie
MacroVu.
(PPS: 7 octobre 2004 : OK marchandise reçue! Ouf on se calme! Par contre n'essayez pas d'utiliser leurs tarifs élévés d'envois express: vous allez payer pour rien. Ça a pris presque deux mois. Pour la petite histoire : Commande par leur site web le 13 août. Création de la commande chez macroVue le 3 septembre (!?) Mise à la poste le 29 septembre (!!??). Arrivée à montréal le 5 octobre (mais comme ils ont omis le code postal, le facteur ne l'a livré que le lendemain).
05 août 2004
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Ouverture d'une ferme de wiki payante
En fait, bientôt payante, c'est encore gratuit ! Metawiki.com propose à la communauté francophone de se procurer un wiki perso (pas d'installation, pas de mise à jour, une simple inscription et hop là). Éventuellement à 5 Euro par mois, le tarif est unn avant goût, question d'éviter un retour de flamme à la movable type. Expérience à surveiller.
02 août 2004
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Fil court ou fil long?
Je viens de voir une fonction dans Blogger qui me permet de modifier le fil Atom de mon carnet à "full post" (au lieu de "short"). Dans vos agrégateurs, vous n'aurez donc dorénavent plus de "Le numéro gagnant de la Lotto de la semaine prochaine est ..." avec une invite à aller voir sur mon site. Vous pourrez dorénavent découvrir tout de suite "Le numéro gagnant de la Lotto de la semaine prochaine est impossible à prévoir".
La valeur de l'information
Shirky a un bon texte d'introduction sur la raison de l'effondrement de la valeur de l'information sur Internet (The price of information).
Il démontre que la disparition de la barrière de la distribution (physique) montre que l'information s'échange trop facilement et n'a donc plus de valeur : si la barrière a l'entrée est abaissée, une plus grande compétition fait abaisser le prix. Dans un deuxième article il ajoute :
La publicité sur Internet a de l'avenir puisqu'il cible davantage les gens. "In an arena where paying attention is the coin of the realm, the net has a natural edge."
Sur ce point, même si je crois que les Google Ads ont de l'avenir, la publicité ne donnera pas les mêmes ailes au contenu Internet comme elle l'a fait pour la télé.
Google va s'enrichir, les agences de pub vont s'enrichir (tant et aussi longtemps que leur client n'auront pas compris qu'ils dépensent leur argent à la mauvaise place - et à ce moment Google sera encore plus riche) mais les producteurs de contenu ne seront pas riches. Internet est un média pour les masses mais pas un média de masse. L'auditoire sera tellement fragmentée qu'un producteur ne pourra jamais arriver à boucler un budget d'un site à contenu riche. La marge publicitaire est trop mince. Du moins pour l'écrasant majorité.
Time ain't money if all you've got is time
'Information Economy' is actually to devalue information more swiftly and more fully. Information is only power if it is hard to find and easy to hold, but in an arena where it is as fluid as water, value now has to come from elsewhere.
Il démontre que la disparition de la barrière de la distribution (physique) montre que l'information s'échange trop facilement et n'a donc plus de valeur : si la barrière a l'entrée est abaissée, une plus grande compétition fait abaisser le prix. Dans un deuxième article il ajoute :
In fact, most users willingly pay for content now. The only hitch is that what they're paying isn't money. They're paying attention.
La publicité sur Internet a de l'avenir puisqu'il cible davantage les gens. "In an arena where paying attention is the coin of the realm, the net has a natural edge."
Sur ce point, même si je crois que les Google Ads ont de l'avenir, la publicité ne donnera pas les mêmes ailes au contenu Internet comme elle l'a fait pour la télé.
Google va s'enrichir, les agences de pub vont s'enrichir (tant et aussi longtemps que leur client n'auront pas compris qu'ils dépensent leur argent à la mauvaise place - et à ce moment Google sera encore plus riche) mais les producteurs de contenu ne seront pas riches. Internet est un média pour les masses mais pas un média de masse. L'auditoire sera tellement fragmentée qu'un producteur ne pourra jamais arriver à boucler un budget d'un site à contenu riche. La marge publicitaire est trop mince. Du moins pour l'écrasant majorité.
