Nuançons: ne devrons-nous pas parler "d'échange de connaissance"? Donc, penser plutôt a des tactiques pour favoriser cette échange. Et non pas se faire croire que l'on peut la gérer...
Dave Snowden a dit :
"Knowledge can only be volunteered; it can't be conscripted."D'un certain point de vue, tout support à l'échange de la connaissance est du KM. Nous parlons alors non plus de technologies, mais de techniques (de procédures ou de processus peut-être) pour faciliter cetet échange. C'est dire : comprenons-nous bien la dynamique de groupe dans une organisation quand il s'agit de partager la connaissance?
"People always know more than they can tell, and can tell more than they can write."
"People only know what they need to know when they need to know it."
source via E-Content
Karl Sveiby définit la connnaissance ainsi: "Knowledge is the ability to act". Ton Zijlstra utilisait récemment cette définition pour essayer de définir ce qu'est un "knowledge worker". Le "gestionnaire" doit, il me semble, possèder autant sinon plus de connaissance en psychologie plutôt qu'en ingénierie, on s'entend. D'ailleurs le KM est souvent associé au département de ressources humaines.
Dans un tel contexte, l'Intranet se trouve au coeur du KM. Développer un Centre de la Connaissance n'a aucun sens. Sinon, c'est réduire l'Intranet à un Centre de distribution d'information, le dépossèder d'une valeur essentielle. L'Intranet est un vecteur d'échanges de la connaissance, idéalement bottom-up, qui englobe le KM. Donc, des outils simples, efficaces, légers, ouverts. Je reste encore très perplexe face au gros système centralisé de KM...
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