
Mais elle avait devant elle des pros du web 2.0 et elle a rapidement repoussé sa "stratégie" pour se mettre à nous écouter.
Si une simple recherche sur le web permet de donner le même niveau de résultats que la personne sur le terrain en place... Mais attendez. Et si elle-même avait trouvé ses informations sur le web? Bon sang, mais c'est bien sûr!
Il y a des gens qui pensent que l'usage d'internet leur est réservé, comme un secret bien gardé. Ils vivent encore à l'époque où ne pas divulguer l'information (ou la divulguer, mais ne pas dire ses sources) représentait le pouvoir.
Hé bien, de la même façon qu'il y a deux semaines on a retrouvé une tribu en Amazonie qui n'avait jamais été en contact avec la civilisation, j'ai eu l'impression d'avoir eu le privilège d'observer de première main des membres d'un monde disparu, qui vivait sur la rareté de l'information, qu'ils dispensent au compte-goutte, en n'étant que l'heureux passeur qui a beau dire la vérité, parce qu'il vient de loin.
Je crois que des pans entiers de tels organismes tomberont en désuétude et ces postes seront rapatriés ici pour offrir un type de veille "réseau" . Il faut repenser le travail sur le terrain comme un rapporteur de première main d'une information encore non numérisée : l'intuition, les contacts humains, la visite in situ...
Sinon une armée de blogueurs, de tagueurs et de réseaux sociaux va s'occuper de faire percoler à leur place une information qui a maintenant fini d'entretenir des intermédiaires inutiles...
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