Une réflexion tirée du Journal d'un avocat:
"Historiquement (...) les droits d'auteur protégeaient les auteurs et les compositeurs de musique contre leurs éditeurs et contre les interprètes qui jouaient leurs morceaux et interprétaient leurs pièces sans les rémunérer autrement que par l'achat des livrets, comme un particulier (et sans participation aux recettes).
(...) c'est la première fois que les droits d'auteurs sont présentés comme menacés par le public, c'est à dire ceux là même à qui l'oeuvre est destinée.
Ce n'est plus contre l'intermédiaire que la loi protège mais contre le consommateur final."
Maitre Eolas lance ensuite une bonne piste de réflexion pour les artistes "victimes" du téléchargement "pirate":
"Votre ennemi est-il vraiment le public, qui aime vos oeuvres mais n'a pas envie de payer un euro pour que vous soyez rémunéré trois centimes ? Qui vous exploite ? Celui qui télécharge une de vos chansons sur internet ou celui qui vous retient 97% du chiffre d'affaire que vous générez ? Et si elle était là la bataille pour les droits des auteurs ?"
À méditer...
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2 commentaires:
"Qui vous exploite ? Celui qui télécharge une de vos chansons sur internet ou celui qui vous retient 97% du chiffre d'affaire que vous générez ?"
'Mande vot' pardon 'msieur, mais il me semble que ça fait des lunes qu'on la dit celle-là. Autant dans un certain quotidien qu'ailleurs sur la toile.
Michel D. Vous avez mon pardon. Mais je ne suis pas sûr de saisir.
Si ça fait des lunes que vous la connaissez, via la toile ou autrement, vous voilà bien informé, et je vous envie.
Mais qu'importe, quand il faut lutter contre la propagande des marchants, tout ce qui est bon à écrire mérite d'être réécrit.
J'ose croire que vous reconnaissez que le camp dominant adverse aussi redit ce qu'il dit toujours et que si on doit nous aussi le redire, pendant "des lunes", c'est qu'il nous y oblige.
Vous me voyez rassuré en tout cas de savoir cette ligne défense répandue dans l'air du temps. Vous ne m'en voulez pas qu'elle m'atteigne seulement maintenant, n'est-ce pas?
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