On me pose à l'instant une question sur l'usage des politiciens de Twitter.
«Les politiciens bâtissent-ils des discours politiques en tenant compte de Twitter comme 'média social' uniquement, ou fondent-ils une communauté autour de l'actualité politique en ciblant sur la force du 'réseau social'?». Je vais faire mon Mario Asselin de moi et vous partager à chaud ma réponse.
Comme Twitter est une plateforme sans essence, toute forme d'usage est possible, et aucune n'est prescrite dans l'outil lui-même. Les contraintes sont sociales et dépendantes donc d'une convention. Venant de la base (et non pas du haut) chacun y va de son interprétation et agrège ceux qui pensent de la même façon.
Les politiciens n'agissent pas autrement et utilisent Twitter comme ils l'entendent. Ils bâtissent des discours politiques en fonction ou non des communautés, selon leur croyance ou leur expérience terrain. Seul la rencontre du «succès» les encourage de poursuivre de l'avant dans leur approche ou non. Par succès on entend une réponse de la communauté Twitter autour du politicien que celui-ci considère comme positive et allant dans le sens qu'il pense optimal pour atteindre ses objectifs.
Comme plusieurs approches sont possibles et qu'il y aurait donc techniquement de multiples stratégies politiques applicables pour un politicien sur les réseaux sociaux, la question qu'il faut se poser est celle de connaître le point commun entre toutes ses stratégies. Il est probable qu'à terme, ce commun dénominateur serait un vecteur essentiel pour comprendre les motivations des politiciens à utiliser les réseaux sociaux, et Twitter en particulier, et ce, qu'importe leur type d'usage.
Il appert, à mon avis, que le socle commun est la popularité. Qu'importe l'usage de l'outil, qu'importe le message envoyé, qu'importe les motivations, le politicien voit en temps réel non seulement le support qu'il a sur son idée, mais aussi sur sa personne. La foule, même virtuelle, a toujours été, en démocratie, un rapport de force dans les agoras.
Le politicien qui, qu'importe son usage, peut se vanter d'avoir X abonnés, détient un argument supplémentaire pour faire valoir son idée, ou du moins son approche, ou au minimum la validité de sa représentativité. Et ce, face à d'autres qui n'auraient pas le même nombre d'abonnés, de plusieurs ordres de magnitude (X/100 par exemple).
La «popularité» (relative), le «score (pseudo) démocratique», la «légitimité du nombre (virtuel)» sont divers libellés que l'on peut appliquer à ce jeu de la validation de la représentativité. Le politicien cherche à valider qu'il est toujours en résonance avec une audience (je n'ai pas dit l'électorat) pour stimuler la légitimité de sa position, de ses dires, de son approche. Ce n'est pas en remplacement des autres méthodes, c'est un complément.
C'est, autrement dit, un outil du star-système, en miniature, appliqué au champ politique.
«Les politiciens bâtissent-ils des discours politiques en tenant compte de Twitter comme 'média social' uniquement, ou fondent-ils une communauté autour de l'actualité politique en ciblant sur la force du 'réseau social'?». Je vais faire mon Mario Asselin de moi et vous partager à chaud ma réponse.
Comme Twitter est une plateforme sans essence, toute forme d'usage est possible, et aucune n'est prescrite dans l'outil lui-même. Les contraintes sont sociales et dépendantes donc d'une convention. Venant de la base (et non pas du haut) chacun y va de son interprétation et agrège ceux qui pensent de la même façon.
Les politiciens n'agissent pas autrement et utilisent Twitter comme ils l'entendent. Ils bâtissent des discours politiques en fonction ou non des communautés, selon leur croyance ou leur expérience terrain. Seul la rencontre du «succès» les encourage de poursuivre de l'avant dans leur approche ou non. Par succès on entend une réponse de la communauté Twitter autour du politicien que celui-ci considère comme positive et allant dans le sens qu'il pense optimal pour atteindre ses objectifs.
Comme plusieurs approches sont possibles et qu'il y aurait donc techniquement de multiples stratégies politiques applicables pour un politicien sur les réseaux sociaux, la question qu'il faut se poser est celle de connaître le point commun entre toutes ses stratégies. Il est probable qu'à terme, ce commun dénominateur serait un vecteur essentiel pour comprendre les motivations des politiciens à utiliser les réseaux sociaux, et Twitter en particulier, et ce, qu'importe leur type d'usage.
Il appert, à mon avis, que le socle commun est la popularité. Qu'importe l'usage de l'outil, qu'importe le message envoyé, qu'importe les motivations, le politicien voit en temps réel non seulement le support qu'il a sur son idée, mais aussi sur sa personne. La foule, même virtuelle, a toujours été, en démocratie, un rapport de force dans les agoras.
Le politicien qui, qu'importe son usage, peut se vanter d'avoir X abonnés, détient un argument supplémentaire pour faire valoir son idée, ou du moins son approche, ou au minimum la validité de sa représentativité. Et ce, face à d'autres qui n'auraient pas le même nombre d'abonnés, de plusieurs ordres de magnitude (X/100 par exemple).
La «popularité» (relative), le «score (pseudo) démocratique», la «légitimité du nombre (virtuel)» sont divers libellés que l'on peut appliquer à ce jeu de la validation de la représentativité. Le politicien cherche à valider qu'il est toujours en résonance avec une audience (je n'ai pas dit l'électorat) pour stimuler la légitimité de sa position, de ses dires, de son approche. Ce n'est pas en remplacement des autres méthodes, c'est un complément.
C'est, autrement dit, un outil du star-système, en miniature, appliqué au champ politique.