Des étudiantes en Master2 gestion de l'information et du document en entreprise à Lille 3, ont réalisé un glossaire collaboratif sur la gestion de l'information.
La mise en page est plutôt simple (c'est en Spip). Certains termes regorgent d'information pertinentes.
J'aime bien leur définition du blog, qui m'apparaît plus complet que la définition du Larousse. Il y a aussi eu un effort pour colliger les questionnements autour du blog corporatif. C'est bien pour ceux qui commencent une réflexion sur le sujet, car ça reprend les principaux éléments standards qui ont été écrits à ce sujet un peu partout.
Ce qui est intéressant, c'est que c'est une initiative académique où l'intelligence collective est mise à contribution. Un peu comme un wikipedia restreint. Le défi sera de le faire vivre d'une session à l'autre ou d'une année à l'autre.
31 mars 2006
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24 mars 2006
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Un nouveau modèle pour la société du XXIème siècle
Le réseau ConstellationW refait peau neuve! (et remarquez que le 3 est tombé)
C'est devenu un hub interactif, un réseau international et un modèle conceptuel de la société du savoir, bref un bel outil pour préparer collectivement la société du XXIe siècle.
Voici leurs objectifs:
Le W après Constellation veut dire Web de nouvelle génération. C'est bien, on n'escalade pas dans la numérotation. C'est le web utilisé comme canal de transmission sociale (et non comme une fin en soi).
Construire le futur, oui, mais sur quelle base ?
ConstallationW se veut devenir un instrument de pilotage du développement de la société, un outil capable de gérer l’interdépendance entre les acteurs qui cherchent les consensus capables de changer les choses.
C'est aussi une plateforme électronique pour que les citoyens développent ces consensus, c'est à dire un cadre de réflexion collective sur ce qui devrait devenir notre société.
À voir la liste des personnes derrières ce site, la francophonie a maintenant un sérieux outil pour changer la société dans sa propre langue.
Les auteurs : Michel Cartier, Thierry Gaudin, Michel Germain, Jon Husband, Derrick de Kerckhove
En collaboration avec:
René Barsalo, Jean-Michel Billaut, Bruno Boutot, Bruno Cassette, Richard Collin, Jean-Michel Cornu, Claude Coulombe, Marcel Desvergne, Jacques Dufresne, Hervé Fisher, Jean-Claude Guédon, Jean-Paul Lafrance, Jean Lanoix, André Loechel, Claude Malaison, Sébastien Paquet, Raymond Pougheon, Jean-Pierre Quentin, Jean-Guy Rens, Éric Seulliet, Olivier Zara et plusieurs organismes mailleurs.
C'est devenu un hub interactif, un réseau international et un modèle conceptuel de la société du savoir, bref un bel outil pour préparer collectivement la société du XXIe siècle.
Voici leurs objectifs:
C’est un système Internet d’aide à la décision à partir de l’analyse des changements qui modifient actuellement notre société. Le traitement des informations est soumis aux commentaires des participants afin de susciter des consensus.
ConstellationW est aussi un réseau. Il met en contact des auteurs, des collaborateurs et des groupes mailleurs, qui échangent des informations entre-eux et avec le public.
ConstellationW est un modèle conceptuel. Il analyse une société postindustrielle, aussi appelée société du savoir, à partir d’un nouvel espace-temps (les pôles technologique, économique et sociétal et les bonds 1970-2000 et 2000-20??).
Le W après Constellation veut dire Web de nouvelle génération. C'est bien, on n'escalade pas dans la numérotation. C'est le web utilisé comme canal de transmission sociale (et non comme une fin en soi).
Construire le futur, oui, mais sur quelle base ?
ConstallationW se veut devenir un instrument de pilotage du développement de la société, un outil capable de gérer l’interdépendance entre les acteurs qui cherchent les consensus capables de changer les choses.
C'est aussi une plateforme électronique pour que les citoyens développent ces consensus, c'est à dire un cadre de réflexion collective sur ce qui devrait devenir notre société.
À voir la liste des personnes derrières ce site, la francophonie a maintenant un sérieux outil pour changer la société dans sa propre langue.
Les auteurs : Michel Cartier, Thierry Gaudin, Michel Germain, Jon Husband, Derrick de Kerckhove
En collaboration avec:
René Barsalo, Jean-Michel Billaut, Bruno Boutot, Bruno Cassette, Richard Collin, Jean-Michel Cornu, Claude Coulombe, Marcel Desvergne, Jacques Dufresne, Hervé Fisher, Jean-Claude Guédon, Jean-Paul Lafrance, Jean Lanoix, André Loechel, Claude Malaison, Sébastien Paquet, Raymond Pougheon, Jean-Pierre Quentin, Jean-Guy Rens, Éric Seulliet, Olivier Zara et plusieurs organismes mailleurs.
Libellés :
Blogosphere,
Quebec
20 mars 2006
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11 septembre reloaded
Vous croyez avoir vécu le 11 septembre comme si vous y étiez ? Faites marche arrière et regardez ce film. Vous allez être rivé à votre écran une deuxième fois:
Loose Change Second Edition: sur Google Video. Durée 1 h 20 min. English Original version (via Embrun)
Loose Change Second Edition ST VF : sur Daily Motion. Durée 1h2o min. Version Française Sous-Titrée (via AgoraVox)
Puis, comme DVD extra, tapez-vous aussi
911 Eye Witness (1h44) English original version.
C'est un documentaire teinté de théorie de la conspiration. Mais après l'avoir (réellement) écouté, vous serez tenté de dire que c'est peut-être la théorie du doute raisonnable, que c'est plausible. Et la seule façon de la réfuter est d'avancer des contre-faits pour équilibrer. De poser des questions, quoi. Minimalement, c'est ce que le film espère provoquer. Provoquer des questions. Le reste dépendra du succès du film.
Combat du réel
J'écris depuis quelques mois sur la montée du savoir profane qui vient se porter aux côtés des croyances officielles, académiques notamment. Mais ici nous avons la croyance populaire versus la croyance gouvernementale:
Idées gardées au chaud dans le vivier Internet
Il est étrange que cette théorie du complot (que le 11 septembre est un complot du complexe militaro-industriel) qui circule depuis 5 ans fasse son apparition maintenant sur la scène grand public. (voir la liste des sites)
La première raison : la qualité du vidéo. Tous les codes de reconnaissance du documentaire professionnel y sont réunis.
La seconde : les canaux de légitimation. Le vidéo a été livré sur Google Video. Google possède un capital de crédibilité énorme.
La vogue des documentaires ces dernières années joue en faveur du premier point. Pour le second point, il intéressant de noter que Google permet de faire passer la théorie de la conspiration du "côté sombre de la vérité" vers le côté de la "lumière". En fait c'est en le décontextualisant des sites maginaux que le miracle s'accomplit.
Il fallait voir ces théories sur leur site d'origine pour comprendre que le contexte joue aussi ici un rôle (PS: par exemple, certains sites conspirationnistes sont aussi promoteurs de "sciences" occultes ou d'autres théories proches "d'Elvis sur une île déserte". - quand on suit ces liens, il est évident que tout d'un coup ça porte un sérieux préjudice à la crédibilité). On sait qu'une bonne partie de la crédibilité d'un site web est donné par son design. Le contraire est aussi vrai.
Est-ce que le contenu du film est vrai? Y a-t-il des faits véridiques? Une page HTML mal montée sera toujours moins crédible qu'un bon vidéo bien huilé. Une image bien montée paraitra toujours plus réelle qu'un site personnel.
Nouvelle appréhension du réel
La réalité dépend de l'autorité de celui qui le décrit et du contexte. Depuis 5 ans, en privé, les gens se rencontrent peut-être dans des situations informelles. Mais puisque le niveau du discours relève du privé ("J'ai vu tel site qui parlait de telle théorie" "ah oui, moi j'en ai vu plutôt un autre qui disait..."), il est difficile de se doter d'une légitimité pour s'exprimer en public (les livres qui sont sortis sur le sujet étaient systématiquement tournés en dérision).
Pour que s'opère un passage de la sphère privée, profane, vers la sphère publique, officielle, il faut:
Il est a tout le moins difficile de ne pas leur concéder qu'ils ont mis des efforts pour argumenter leurs croyances.
Est-ce que ce discours émergent va devenir majoritaire? peut-être, car ici, pour la première fois dans l'histoire, le réseau permet à des personnes isolées de contrecarrer une organisation du réelle par les dominants par une échange de leur intelligence collective. L'accès aux faits n'est plus réservé à une élite.
Sur cette théorie du complot:
Pentagone le 11 / 9 / 2001 : la fraude ! (ne vous laissez pas prendre par le titre, le site reste très critique, quoi que pas à jour).
11 septembre 2001 : le nouveau film qui dérange l’Amérique
(sur AgoraVox)
Catégories Technorati: 911, Loose Change, conspiration, Dylan Avery, Savoir profane
Loose Change Second Edition: sur Google Video. Durée 1 h 20 min. English Original version (via Embrun)
Loose Change Second Edition ST VF : sur Daily Motion. Durée 1h2o min. Version Française Sous-Titrée (via AgoraVox)
Puis, comme DVD extra, tapez-vous aussi
911 Eye Witness (1h44) English original version.
C'est un documentaire teinté de théorie de la conspiration. Mais après l'avoir (réellement) écouté, vous serez tenté de dire que c'est peut-être la théorie du doute raisonnable, que c'est plausible. Et la seule façon de la réfuter est d'avancer des contre-faits pour équilibrer. De poser des questions, quoi. Minimalement, c'est ce que le film espère provoquer. Provoquer des questions. Le reste dépendra du succès du film.
Combat du réel
J'écris depuis quelques mois sur la montée du savoir profane qui vient se porter aux côtés des croyances officielles, académiques notamment. Mais ici nous avons la croyance populaire versus la croyance gouvernementale:
- La thèse officielle, défendue par le gouvernement américain : un réseau de terroristes a organisé le détournement de quatre avions de ligne le 11 septembre, trois d'entre eux s'écrasent sur des batiments et le dernier s'écrase en pleine campagne après une lutte à bord entre les pirates et les passagers.
- La thèse du complot : l'événement aurait été intégralement organisé par le gouvernement américain. Les tours du World Trade Center aurait été détruites par des explosifs prédisposés à l'intérieur, aucun avion ne se serait écrasé sur le Pentagone mais il s'agirait d'un missile de croisière, différentes astuces étant citées pour le camoufler. (source)
Idées gardées au chaud dans le vivier Internet
Il est étrange que cette théorie du complot (que le 11 septembre est un complot du complexe militaro-industriel) qui circule depuis 5 ans fasse son apparition maintenant sur la scène grand public. (voir la liste des sites)
La première raison : la qualité du vidéo. Tous les codes de reconnaissance du documentaire professionnel y sont réunis.
La seconde : les canaux de légitimation. Le vidéo a été livré sur Google Video. Google possède un capital de crédibilité énorme.
La vogue des documentaires ces dernières années joue en faveur du premier point. Pour le second point, il intéressant de noter que Google permet de faire passer la théorie de la conspiration du "côté sombre de la vérité" vers le côté de la "lumière". En fait c'est en le décontextualisant des sites maginaux que le miracle s'accomplit.
Il fallait voir ces théories sur leur site d'origine pour comprendre que le contexte joue aussi ici un rôle (PS: par exemple, certains sites conspirationnistes sont aussi promoteurs de "sciences" occultes ou d'autres théories proches "d'Elvis sur une île déserte". - quand on suit ces liens, il est évident que tout d'un coup ça porte un sérieux préjudice à la crédibilité). On sait qu'une bonne partie de la crédibilité d'un site web est donné par son design. Le contraire est aussi vrai.
Est-ce que le contenu du film est vrai? Y a-t-il des faits véridiques? Une page HTML mal montée sera toujours moins crédible qu'un bon vidéo bien huilé. Une image bien montée paraitra toujours plus réelle qu'un site personnel.
Nouvelle appréhension du réel
La réalité dépend de l'autorité de celui qui le décrit et du contexte. Depuis 5 ans, en privé, les gens se rencontrent peut-être dans des situations informelles. Mais puisque le niveau du discours relève du privé ("J'ai vu tel site qui parlait de telle théorie" "ah oui, moi j'en ai vu plutôt un autre qui disait..."), il est difficile de se doter d'une légitimité pour s'exprimer en public (les livres qui sont sortis sur le sujet étaient systématiquement tournés en dérision).
Pour que s'opère un passage de la sphère privée, profane, vers la sphère publique, officielle, il faut:
- que des personnes qui partagent le même savoir profane - sans le savoir - se rendent compte qu'ils prononcent les mêmes jugements dans des situations informelles.
- que le nombre de ces personnes augmentent et prennent conscience que leur jugmement dépasse leur sphère privée.
- que ces gens tentent ensuite à faire reconnaître publiquement ce qu'elle énonçaient en privé.
- que ce jugement qui se croyait minoritaire prenne de l'assurance pour s'opposer face aux jugements officiels.
- qu'ils empruntent une méthodologie de légitimation reconnue (comme la science) pour doter leur opinion d'une autorité.
Il est a tout le moins difficile de ne pas leur concéder qu'ils ont mis des efforts pour argumenter leurs croyances.
Est-ce que ce discours émergent va devenir majoritaire? peut-être, car ici, pour la première fois dans l'histoire, le réseau permet à des personnes isolées de contrecarrer une organisation du réelle par les dominants par une échange de leur intelligence collective. L'accès aux faits n'est plus réservé à une élite.
Sur cette théorie du complot:
Pentagone le 11 / 9 / 2001 : la fraude ! (ne vous laissez pas prendre par le titre, le site reste très critique, quoi que pas à jour).
11 septembre 2001 : le nouveau film qui dérange l’Amérique
(sur AgoraVox)
Catégories Technorati: 911, Loose Change, conspiration, Dylan Avery, Savoir profane
Google et protection de la vie privée
Un juge fédéral a autorisé Google à ne transmettre qu'une partie limitée des informations que le Département de Justice américain exigeait. (via CNews.com)
Le jugement (PDF) est sortie vendredi dernier et mets fin à un saga de plus de 6 mois.
Le juge Ware a indiqué que la demande du gouvernement de recevoir les mots utilisés pour faire des requête ne ferait pas partie du data transféré au gouvernement. Google.com s'était battu pour refuser de fournir les requêtes de ses usagers au gouvernement. Ce qui n'est pas le cas des concurrents (yahoo et MSN)
Le gouvernement demandait une liste aléatoire de sites aux grands moteurs de recherche pour tester un filtre anti-pornographique.
50,000 URL seront transmis au gouvernement (contre 1 millions au début).
L'obsession
L'administration Bush cherche à défendre le 1998 Child Online Protection Act, une loi contestée par le American Civil Liberties Union. Cette loi cherche à restreindre l'affichage sur des sites webs commerciaux des images à caractères sexuels "nuisibles aux mineurs" si ceux-ci peuvent y avoir accès.
Le Federal cherche à démontrer que sa loi est meilleure qu'un outil de filtre pour protéger les mineurs et a demandé à Google (et à Yahoo et MSN) une liste aléatoire de 1 million d'adresse Internet et 1 million de requêtes soumis sur Google.com durant une période précise de 1 semaine.
Le juge a accordé le bénéfice du doute quant aux intentions du gouvernement, mais seulement 50 000 adresses seront transmis mais aucune requête.
Vous ne le savez peut-être pas mais si vous mettez un nom propre avec des mots clefs dans un engin de recherche, pour celui qui regarde passer les requêtes, ce nom est bêtement associé aux mots clefs. Si ces mots clefs possèdaient des atomes crochus avec des sites "matures", vous voilà dans de beaux draps...
Le débat entourant la vie privée
Google a réussi à construire son argument autour de la défense de la vie privée. Le Département de la Justice avait pourtant précisé que les informations ne serait jamais retransmises à d'autre ministère. La confiance règne.
Cette histoire montre que la vie privée apparaît là où on s'y attend le moins : le champ de recherche devient un accès à votre vie privée...
Il faut reconnaître que Google a réussi un bon coup en se montrant comme un bon gardien de la vie privée. Un marchant qui les protège. Un gouvernement qui leur veut du mal. Dans quel monde vivent les américains? (ne rions pas de leur paille dans l'oeil trop vite)...
Le jugement (PDF) est sortie vendredi dernier et mets fin à un saga de plus de 6 mois.
Le juge Ware a indiqué que la demande du gouvernement de recevoir les mots utilisés pour faire des requête ne ferait pas partie du data transféré au gouvernement. Google.com s'était battu pour refuser de fournir les requêtes de ses usagers au gouvernement. Ce qui n'est pas le cas des concurrents (yahoo et MSN)
Le gouvernement demandait une liste aléatoire de sites aux grands moteurs de recherche pour tester un filtre anti-pornographique.
50,000 URL seront transmis au gouvernement (contre 1 millions au début).
L'obsession
L'administration Bush cherche à défendre le 1998 Child Online Protection Act, une loi contestée par le American Civil Liberties Union. Cette loi cherche à restreindre l'affichage sur des sites webs commerciaux des images à caractères sexuels "nuisibles aux mineurs" si ceux-ci peuvent y avoir accès.
Le Federal cherche à démontrer que sa loi est meilleure qu'un outil de filtre pour protéger les mineurs et a demandé à Google (et à Yahoo et MSN) une liste aléatoire de 1 million d'adresse Internet et 1 million de requêtes soumis sur Google.com durant une période précise de 1 semaine.
Le juge a accordé le bénéfice du doute quant aux intentions du gouvernement, mais seulement 50 000 adresses seront transmis mais aucune requête.
Vous ne le savez peut-être pas mais si vous mettez un nom propre avec des mots clefs dans un engin de recherche, pour celui qui regarde passer les requêtes, ce nom est bêtement associé aux mots clefs. Si ces mots clefs possèdaient des atomes crochus avec des sites "matures", vous voilà dans de beaux draps...
Le débat entourant la vie privée
Google a réussi à construire son argument autour de la défense de la vie privée. Le Département de la Justice avait pourtant précisé que les informations ne serait jamais retransmises à d'autre ministère. La confiance règne.
Cette histoire montre que la vie privée apparaît là où on s'y attend le moins : le champ de recherche devient un accès à votre vie privée...
Il faut reconnaître que Google a réussi un bon coup en se montrant comme un bon gardien de la vie privée. Un marchant qui les protège. Un gouvernement qui leur veut du mal. Dans quel monde vivent les américains? (ne rions pas de leur paille dans l'oeil trop vite)...
15 mars 2006
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blueballfixed
Rien à faire? Ne faites rien : blueballfixed.ytmnd.com
(avertissement : ça peut durer des heures)
(via FundSachen)
(avertissement : ça peut durer des heures)
(via FundSachen)
Peut-on golfer dans le Monde de Warcraft?
CFD suggère la lecture du Wired de ce mois. Notamment "You Play World of Warcraft? You're Hired! (Why multiplayer game may be the best kind of job training)"
"Unlike education acquired through textbooks, lectures, and classroom instruction, what takes place in massively multiplayer online games is what we call accidental learning. It's learning to be - a natural byproduct of adjusting to a new culture - as opposed to learning about."
Il est marrant de constater que ce World of Warcraft (WoW pour les afficianados) possède une caractéristique en commun avec le golf : un jeu où on se montre davantage dans le processus que dans le résultat.
Avant de faire affaire avec quelqu'un, il existe une caste dans la société offline qui utilise le golf pour juger la personnalité des gens. Investirez-vous 1 million avec ce grand parleur qui tire sa balle dans le marais à chaque fois? Confieriez-vous à ce golfeur qui déplace illégalement sa balle, pour mieux se positonner, ce projet qui vous est si sensible? Allez-vous engager cette personne qui casse ses bâtons parce qu'il n'a pas réussi son trou d'un coup?
C'est juste un jeu, évidemment. Mais vous n'aurez pas le contrat quand même.
"Unlike education acquired through textbooks, lectures, and classroom instruction, what takes place in massively multiplayer online games is what we call accidental learning. It's learning to be - a natural byproduct of adjusting to a new culture - as opposed to learning about."
Il est marrant de constater que ce World of Warcraft (WoW pour les afficianados) possède une caractéristique en commun avec le golf : un jeu où on se montre davantage dans le processus que dans le résultat.
Avant de faire affaire avec quelqu'un, il existe une caste dans la société offline qui utilise le golf pour juger la personnalité des gens. Investirez-vous 1 million avec ce grand parleur qui tire sa balle dans le marais à chaque fois? Confieriez-vous à ce golfeur qui déplace illégalement sa balle, pour mieux se positonner, ce projet qui vous est si sensible? Allez-vous engager cette personne qui casse ses bâtons parce qu'il n'a pas réussi son trou d'un coup?
C'est juste un jeu, évidemment. Mais vous n'aurez pas le contrat quand même.
14 mars 2006
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Marchants et vie privée de masse
Il est vrai que peu de gens portent attention aux questions de vie privée (tant que ça ne leur arrive pas à eux). Mais quand il s'agit de vie privée de masse, de mass privacy, il y a là matière à inquiétude.
(ps du lendemain matin: je crois que "vie privée" n'est pas le mot juste dans ce cas-ci précis. On devrait pouvoir identifier l'accès à la vie privé par sources secondaires (statistiques, relevés, recoupement) différemment de l'accès à la vie privée par intrusion (caméra, écoute électronique, infraction). Ce que tente d'établir par mon effort à pousser "privautéprivautique" (privacy) sur la place public.)
Marc André, suite à mon billet sur GDrive et la vie privée, complète ainsi:
La vie privée est une chose trop sérieuse pour la laisser entre les mains des marchants.
(ps du lendemain matin: je crois que "vie privée" n'est pas le mot juste dans ce cas-ci précis. On devrait pouvoir identifier l'accès à la vie privé par sources secondaires (statistiques, relevés, recoupement) différemment de l'accès à la vie privée par intrusion (caméra, écoute électronique, infraction). Ce que tente d'établir par mon effort à pousser "
Marc André, suite à mon billet sur GDrive et la vie privée, complète ainsi:
"Qui ne s’est pas fait servir, dans une discussion sur la question, l’insipide « Tu n’as pas à t’en faire si tu n’as rien à te reprocher. » (...)Pour la protection de la vie privée, Google sera toujours le meilleur dans ce qu'il fait : c'est à dire une bonne compagnie. Un marchant. Son business est de donner accès à l'information. Avec un gouvernement, même chinois, par exemple, il agira toujours en bon citoyen corporatif.
1) on a tous quelque chose à se reprocher;
2) la question n’est pas de savoir si j’ai quelque chose à me reprocher, mais si ceux qui ont accès aux outils de surveillance ont quelque chose à me reprocher – je suis sûr que Jaggi Singh ne se reproche rien personnellement;
3) pouvons-nous penser à d’autres que juste nous-mêmes. "
La vie privée est une chose trop sérieuse pour la laisser entre les mains des marchants.
12 mars 2006
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La bataille des droits d'auteurs et les téléchargements
Une réflexion tirée du Journal d'un avocat:
"Historiquement (...) les droits d'auteur protégeaient les auteurs et les compositeurs de musique contre leurs éditeurs et contre les interprètes qui jouaient leurs morceaux et interprétaient leurs pièces sans les rémunérer autrement que par l'achat des livrets, comme un particulier (et sans participation aux recettes).
(...) c'est la première fois que les droits d'auteurs sont présentés comme menacés par le public, c'est à dire ceux là même à qui l'oeuvre est destinée.
Ce n'est plus contre l'intermédiaire que la loi protège mais contre le consommateur final."
Maitre Eolas lance ensuite une bonne piste de réflexion pour les artistes "victimes" du téléchargement "pirate":
"Votre ennemi est-il vraiment le public, qui aime vos oeuvres mais n'a pas envie de payer un euro pour que vous soyez rémunéré trois centimes ? Qui vous exploite ? Celui qui télécharge une de vos chansons sur internet ou celui qui vous retient 97% du chiffre d'affaire que vous générez ? Et si elle était là la bataille pour les droits des auteurs ?"
À méditer...
"Historiquement (...) les droits d'auteur protégeaient les auteurs et les compositeurs de musique contre leurs éditeurs et contre les interprètes qui jouaient leurs morceaux et interprétaient leurs pièces sans les rémunérer autrement que par l'achat des livrets, comme un particulier (et sans participation aux recettes).
(...) c'est la première fois que les droits d'auteurs sont présentés comme menacés par le public, c'est à dire ceux là même à qui l'oeuvre est destinée.
Ce n'est plus contre l'intermédiaire que la loi protège mais contre le consommateur final."
Maitre Eolas lance ensuite une bonne piste de réflexion pour les artistes "victimes" du téléchargement "pirate":
"Votre ennemi est-il vraiment le public, qui aime vos oeuvres mais n'a pas envie de payer un euro pour que vous soyez rémunéré trois centimes ? Qui vous exploite ? Celui qui télécharge une de vos chansons sur internet ou celui qui vous retient 97% du chiffre d'affaire que vous générez ? Et si elle était là la bataille pour les droits des auteurs ?"
À méditer...
Voyagez au centre de Seattle ou de San Francisco
Le Visual Earth de Microsoft vous offre une tournée vidéo dans le centre-ville de San Francisco et de Seattle. http://preview.local.live.com.
Un peu "jeu vidéo" dans son ensemble et une haute vitesse est obligatoirement nécessaire, mais l'idée aura de quoi séduire les amateurs de voyages virtuels...
(via Éric Baillargeon)
Un peu "jeu vidéo" dans son ensemble et une haute vitesse est obligatoirement nécessaire, mais l'idée aura de quoi séduire les amateurs de voyages virtuels...
(via Éric Baillargeon)
Le triangle d'or de Google
Une étude de "EyeTracking" (par Did-it, Enquiro, and Eyetools) expose la présence d'un Golden Triangle sur la page de résultats de Google.
Ce "triangle d'or" est en fait une zone spatiale (triangulaire) que les usagers parcourent avec leurs yeux pour déterminer quels sont les liens pertinents.
Le triangle est d'or parce qu'il se révèle être l'endroit où 100% des usagers regardent. Les zones rouges représentent les endroits ou l'oeil s'est le plus arrêté
Les yeux scannent et le taux de clic varient en foncntion de la position. Tous les 3 premiers liens sont regardés, alors que la dixième position ne l'est que par une personne sur 5 déjà.
Un lien payant dans le haut du triangle est donc assuré d'être lu par opposition aux liens payants sur le côté droit.
Ce qui m'étonne cependant, c'est cette faible propension à utiliser l'ensemble de la page (y compris pour scroller plus bas) pour examiner tous les liens avant de choisir. Je crois qu'il s'agit peut-être là d'une caractéristique typique d'une recherche commerciale (l'exemple donné concerne le mot mot caméra...
Pour la petite histoire
Le triangle d'or, historiquement, est associé à la région à la frontière entre le Laos, la Birmanie (Myanmar) et la Thaïlande, région qui a été un très grand centre de production d'opium. Je ne sais pas si les chercheurs de l'étude ont fait exprès ou non. Mais il semble que c'est l'endroit de toutes les convoitises...
Ce "triangle d'or" est en fait une zone spatiale (triangulaire) que les usagers parcourent avec leurs yeux pour déterminer quels sont les liens pertinents.
Le triangle est d'or parce qu'il se révèle être l'endroit où 100% des usagers regardent. Les zones rouges représentent les endroits ou l'oeil s'est le plus arrêté
Visibilité des liens retournés en fonction de la position
(pourcentage d'usagers qui ont regardé le lien)
Lien 01 - 100%
Lien 02 - 100%
Lien 03 - 100%
Lien 04 - 85%
Lien 05 - 60%
Lien 06 - 50%
Lien 07 - 50%
Lien 08 - 30%
Lien 09 - 30%
Lien 10 - 20%
Les yeux scannent et le taux de clic varient en foncntion de la position. Tous les 3 premiers liens sont regardés, alors que la dixième position ne l'est que par une personne sur 5 déjà.
Un lien payant dans le haut du triangle est donc assuré d'être lu par opposition aux liens payants sur le côté droit.
Visibilité des liens payants (colonne de droite)Le positionnement dans la page semble donc jouer un grand rôle dans la visibilité. Plus d'info sur l'étude qui a été publiée l'an passé (étude que j'ai trouvée récemment via AixTAL)
(pourcentage d'usagers qui ont regardé le lien)
Pub 1 – 50%
Pub 2 – 40%
Pub 3 – 30%
Pub 4 – 20%
Pub 5 – 10%
Pub 6 – 10%
Pub 7 – 10%
Pub 8 – 10%
Ce qui m'étonne cependant, c'est cette faible propension à utiliser l'ensemble de la page (y compris pour scroller plus bas) pour examiner tous les liens avant de choisir. Je crois qu'il s'agit peut-être là d'une caractéristique typique d'une recherche commerciale (l'exemple donné concerne le mot mot caméra...
Pour la petite histoire
Le triangle d'or, historiquement, est associé à la région à la frontière entre le Laos, la Birmanie (Myanmar) et la Thaïlande, région qui a été un très grand centre de production d'opium. Je ne sais pas si les chercheurs de l'étude ont fait exprès ou non. Mais il semble que c'est l'endroit de toutes les convoitises...
11 mars 2006
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Qu’est-ce qu’un blogjet?
Un blogjet est un “objet qui blogue”. Tout objet qui contient en lui des informations sur lui-même, sa fabrication, sa composition et son histoire est un blogjet.
Hubert Guillaud fait un bon billet sur InterneActu à propos de ces blogjets qui peuvent savoir comment se situer dans leur environnement et en conserver des traces. L'idée n'est pas neuve, mais l'utilisation du mot blog est symptomatique.
Ces objets captent, produisent et échangent en continu des informations sur eux-même, leur environnement et leurs usages. Ces objets intelligents (Hubert donne plusieurs détails et quelques liens donc celui du PigeonBlog) pourraient donc entretenir une "conversation" (sommaire il est vrai) sur leur "auto-représentation" dans le monde.
La blogosphère sera bientôt congestionnée si même les ampoules de luminaire se mettent à bloguer ;-)
Hubert Guillaud fait un bon billet sur InterneActu à propos de ces blogjets qui peuvent savoir comment se situer dans leur environnement et en conserver des traces. L'idée n'est pas neuve, mais l'utilisation du mot blog est symptomatique.
Ces objets captent, produisent et échangent en continu des informations sur eux-même, leur environnement et leurs usages. Ces objets intelligents (Hubert donne plusieurs détails et quelques liens donc celui du PigeonBlog) pourraient donc entretenir une "conversation" (sommaire il est vrai) sur leur "auto-représentation" dans le monde.
La blogosphère sera bientôt congestionnée si même les ampoules de luminaire se mettent à bloguer ;-)
10 mars 2006
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La bibliothèque NextModernité
Denis Failly (Epistemo marketing), Fabien Lair (CopKm) et Yves Duron (Transition douce) nous offrent sur NextModernity La.Biblio.Thèque une sélection de livres (et d'interviews d'auteurs) sur la nouvelle modernité naissante et les changements de paradigmes en cours (mémétique, intelligence artificelle, blogs, connecteurs, NTIC/web 2.0, nouveaux marketings et autres prospectives).
Le tout en français à propos de livres français ou traduit en français.
Déjà sur le site:
Le tout en français à propos de livres français ou traduit en français.
Déjà sur le site:
- L'émergence des créatifs culturels de Paul H. Ray et Sherry Ruth Anderson
- Le peuple des connecteurs : Ils ne votent pas, ils n'étudient pas, ils ne travaillent pas... mais ils changent le monde de Thierry Crouzet
- Mobilités.net : Villes, transports, technologies face aux nouvelles mobilités sous la direction de Daniel Kaplan (FING) et Hubert Lafont
- La révolte du pronétariat de Joël de Rosnay et Carlo Revelli
- Les foules intelligentes de Howard Rheingold
- Le Constructivisme , modéliser pour comprendre (Tome 3) de Jean Louis Le Moigne
- Comment les systèmes pondent de Pascal Jouxtel
- Comprendre - Nouvelles sciences, nouveaux citoyens de Jean Paul Basquiat
- Le management de l'intelligence collective d'Olivier Zara
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08 mars 2006
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La relève de la blogosphère
Ce que j'aime de Jill, maintenant professeure à l'Université de Bergen, Norvège, c'est qu'elle représente l'essence d'un bon blog pour moi. Professionnel, personnel. Pas trop, ni pas assez. Jamais hermétique, jamais impersonnel. Le ton sincère et la candeur qui font les bons blogs. Une blogueuse qui inspire les autres à bloguer.
Mais voilà qu'elle déclare "not doing student blogging"!
Ne pas bloguer avec ses étudiants
Quand elle avait 30 étudiants, elle faisait en sorte qu'ils puissent blogger. Avec 70 étudiants, voilà qu'elle fait un pas en arrière. Parce que le temps manque. Parce que, aussi, peut-être, le sens de blogguer aurait dérivé. Dérivé d'un but de "communication" vers un but "d'auto-représentation".
Effectivement, sous cet angle, on se pose la question de la pertinence pour ses étudiants. Est-ce que le blog en classe peut être à géométrie variable: peut-on suivre 70 étudiants comme on en suivait 30.? Et est-ce que bloguer n'a pas évolué pour devenir autre chose?
Des commentaires éclairés
Un lecteur (Shaded) ajoute un commentaire : un forum ferait aussi bien l'affaire (car, rajoute-t-il, les carnets ne sont en fait que des forums qui authentifient une personne et qui est bien optimisé pour les engins de recherches)
Un autre lecteur (AndreSC) rappelle que le phénomène des blogs n'est plus l'apanage des "early adopters" et qu'il faut considérer le tout sous son angle de communication..
Ce sur quoi un dernier lecteur, François Lachance, ajoute : l'approche pédagogique ne devrait-il pas nous dire que si le but est de provoquer la discussion en réseau, le choix de l'outil importe peu?
Il propose de laisser, en tant que prof, le choix des outils aux étudiant, le blog étant une façon de répondre aux objectifs. L'étudiant devient responsable de former ses propres archives (de documenter ses interactions sur le réseau). Car en fait, ce qui compte, c'est la création d'un portfolio qui les suivra toute leur vie, s'ils le veulent...
Le partage des idées
Jill, qui vient justement de gagner unprix pour Blogging research, bravo, a le don de créer un billet qui est la quintessence de la conversation, qui prouve que le blog sert à communiquer même si le thème du billet porte sur le doute du contraire.
Ce que son billet m'a permi de réaliser, c'est que les académies sont l'avenir du blog. Du blog ou de tout autre outil d'archivage ou de présence sur le réseau. Et je parle sur le long terme. 50 ou 100 ans.
Le carnet est un outil d'auto-représentation de soi sur le réseau qui permet d'authentifier un individu dans ses communications avec ses pairs.
Le réseau incarné
Tous les travailleurs du savoir se doivent d'entretenir un réseau de contact et une réputation. Le blog est une des façons de le faire. Les cocktails en est une autre. Les professionnels ont mille et un trucs pour "réseauter"
Les universitaires, s'il veulent démarrer et s'ils veulent réussir, devront publier. Publish or die. Un carnet correspond à la première étape. Plus tard, quand ils auront un réseau, seront connu ou se consacreront aux livres, ils pourront abandonner leur blog.
La flamme de la relève
Chaque blog personnel suit un cycle de vie (de la naissance à la mort). Mais la blogosphère, elle, qui en sera la relève? Le grand public en général n'a pas un intérêt marqué pour le réseautage. Du moins pas via Internet. Seul les académies ont un bassin renouvellé et motivé pour reprendre le flambeau, d'une génération à l'autre.
Oui, il y aura toujours des blogs "d'ado". Il est difficile de dire si cela n'est pas une mode passagère (un effet de génération). D'une certaine manière, oui. Mais pour les étudiants, qu'il veuillent devenir professeurs à leur tour, ou qu'ils se prédestinent comme travailleurs du savoir sur le marché privé, conserver la trace de ses interactions sur le réseau sera une bretelle d'accès à leur cercle de connaissance présente et future.
Le blog est l'outil le plus probable pour y arriver....
Mais voilà qu'elle déclare "not doing student blogging"!
Ne pas bloguer avec ses étudiants
Quand elle avait 30 étudiants, elle faisait en sorte qu'ils puissent blogger. Avec 70 étudiants, voilà qu'elle fait un pas en arrière. Parce que le temps manque. Parce que, aussi, peut-être, le sens de blogguer aurait dérivé. Dérivé d'un but de "communication" vers un but "d'auto-représentation".
Effectivement, sous cet angle, on se pose la question de la pertinence pour ses étudiants. Est-ce que le blog en classe peut être à géométrie variable: peut-on suivre 70 étudiants comme on en suivait 30.? Et est-ce que bloguer n'a pas évolué pour devenir autre chose?
Des commentaires éclairés
Un lecteur (Shaded) ajoute un commentaire : un forum ferait aussi bien l'affaire (car, rajoute-t-il, les carnets ne sont en fait que des forums qui authentifient une personne et qui est bien optimisé pour les engins de recherches)
Un autre lecteur (AndreSC) rappelle que le phénomène des blogs n'est plus l'apanage des "early adopters" et qu'il faut considérer le tout sous son angle de communication..
Ce sur quoi un dernier lecteur, François Lachance, ajoute : l'approche pédagogique ne devrait-il pas nous dire que si le but est de provoquer la discussion en réseau, le choix de l'outil importe peu?
Il propose de laisser, en tant que prof, le choix des outils aux étudiant, le blog étant une façon de répondre aux objectifs. L'étudiant devient responsable de former ses propres archives (de documenter ses interactions sur le réseau). Car en fait, ce qui compte, c'est la création d'un portfolio qui les suivra toute leur vie, s'ils le veulent...
Le partage des idées
Jill, qui vient justement de gagner unprix pour Blogging research, bravo, a le don de créer un billet qui est la quintessence de la conversation, qui prouve que le blog sert à communiquer même si le thème du billet porte sur le doute du contraire.
Ce que son billet m'a permi de réaliser, c'est que les académies sont l'avenir du blog. Du blog ou de tout autre outil d'archivage ou de présence sur le réseau. Et je parle sur le long terme. 50 ou 100 ans.
Le carnet est un outil d'auto-représentation de soi sur le réseau qui permet d'authentifier un individu dans ses communications avec ses pairs.
Le réseau incarné
Tous les travailleurs du savoir se doivent d'entretenir un réseau de contact et une réputation. Le blog est une des façons de le faire. Les cocktails en est une autre. Les professionnels ont mille et un trucs pour "réseauter"
Les universitaires, s'il veulent démarrer et s'ils veulent réussir, devront publier. Publish or die. Un carnet correspond à la première étape. Plus tard, quand ils auront un réseau, seront connu ou se consacreront aux livres, ils pourront abandonner leur blog.
La flamme de la relève
Chaque blog personnel suit un cycle de vie (de la naissance à la mort). Mais la blogosphère, elle, qui en sera la relève? Le grand public en général n'a pas un intérêt marqué pour le réseautage. Du moins pas via Internet. Seul les académies ont un bassin renouvellé et motivé pour reprendre le flambeau, d'une génération à l'autre.
Oui, il y aura toujours des blogs "d'ado". Il est difficile de dire si cela n'est pas une mode passagère (un effet de génération). D'une certaine manière, oui. Mais pour les étudiants, qu'il veuillent devenir professeurs à leur tour, ou qu'ils se prédestinent comme travailleurs du savoir sur le marché privé, conserver la trace de ses interactions sur le réseau sera une bretelle d'accès à leur cercle de connaissance présente et future.
Le blog est l'outil le plus probable pour y arriver....
07 mars 2006
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Gdrive et privatique
Google s'enligne pour offrir le disque dur virtuel pour tous. "Store 100% of User Data" tel est leur devise.
"With infinite storage, we can house all user files, including: emails, web history, pictures, bookmarks, etc and make it accessible from anywhere (any device, any platform, etc)."
Les circonstances dans lesquels est sorti l'information ressemble à Da Vinci Code, et fait jaser dans la machine à rumeurs qu'est devenue la blogosphère anglophone.
Le plan de Google se précise de jour en jour et la dernière "Google analyst day" (où vous pouvez télécharger le pdf) ne fait pas exception : Google veut servir toute l'information du monde entier. Y compris vos fichiers sur votre disque dur.
Outre le défi technologique (bande passante, rapidité de réponse, sécurité), il y a un défi de privautique (privacy) qui s'annonce ardu. C'est qu'il y a possibilité de bris de privauté à grande échelle. Il faudra être vigilant. Le grand public, il ne faut pas se le cacher, suivra massivement si on lui procure des outils gratuits ou à faible prix, avec valeur ajoutée comme un disque dur virtuel. Le danger s'emplifie donc massivement...
La privautique deviendra un enjeu collectif qui devra prendre plus de la place dans les prochaines années. Il ne faut surtout pas laisser les individus se défendre tout seuls... Les gouvernements doivent baliser le terrain, et ce à l'échelle planétaire...
Pour réfléchir sur les disques durs virtuels et la privauté, lisez :
La fin des disques durs d'Olivier Ertzscheid
Should we switch off the Internet? (PPT en PDF) de Peter Schaar
Vie privée et informatique un article sur Wikipedia (avec quelques exemples de dérapages de compagnies)
Lignes directrices de l'OCDE régissant la sécurité des systèmes et réseaux d'information : vers une culture de la sécurité
PS: J'ai changé changé le mot "privauté" pour "privautique" suite à la recommandation de Marc-André Bélanger. Le terme me semble effectivement plus clair et précis (janvier 2010)
L'image provient de Metro Active
"With infinite storage, we can house all user files, including: emails, web history, pictures, bookmarks, etc and make it accessible from anywhere (any device, any platform, etc)."
Les circonstances dans lesquels est sorti l'information ressemble à Da Vinci Code, et fait jaser dans la machine à rumeurs qu'est devenue la blogosphère anglophone.
Le plan de Google se précise de jour en jour et la dernière "Google analyst day" (où vous pouvez télécharger le pdf) ne fait pas exception : Google veut servir toute l'information du monde entier. Y compris vos fichiers sur votre disque dur.
Outre le défi technologique (bande passante, rapidité de réponse, sécurité), il y a un défi de privautique (privacy) qui s'annonce ardu. C'est qu'il y a possibilité de bris de privauté à grande échelle. Il faudra être vigilant. Le grand public, il ne faut pas se le cacher, suivra massivement si on lui procure des outils gratuits ou à faible prix, avec valeur ajoutée comme un disque dur virtuel. Le danger s'emplifie donc massivement...
La privautique deviendra un enjeu collectif qui devra prendre plus de la place dans les prochaines années. Il ne faut surtout pas laisser les individus se défendre tout seuls... Les gouvernements doivent baliser le terrain, et ce à l'échelle planétaire...
Pour réfléchir sur les disques durs virtuels et la privauté, lisez :
La fin des disques durs d'Olivier Ertzscheid
Should we switch off the Internet? (PPT en PDF) de Peter Schaar
Vie privée et informatique un article sur Wikipedia (avec quelques exemples de dérapages de compagnies)
Lignes directrices de l'OCDE régissant la sécurité des systèmes et réseaux d'information : vers une culture de la sécurité
PS: J'ai changé changé le mot "privauté" pour "privautique" suite à la recommandation de Marc-André Bélanger. Le terme me semble effectivement plus clair et précis (janvier 2010)
L'image provient de Metro Active
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