C'est arrivé cette semaine. Ça devait arriver tôt ou tard, on s'en doutait. Les ventes de téléphones intelligents ont dépassé les ventes de cellulaires de base au premier trimestre 2013.
«Les utilisateurs de téléphones veulent des ordinateurs dans leurs poches».
Bien sûr! Mais savent-ils quelle puissance ils vont avoir sur eux?
Même la sonde Curiosity envoyée à grands frais sur Mars est munie d’un processeur, de RAM et de disque dur moins puissants que nos cellulaires actuels (voir mon billet). Encore moins en tout cas que le Galaxy S4 de Samsung qui sort cette semaine.
Mais que ferons-nous de ces téléphones dans quelques mois quand il sera (encore) le temps des changer?
On les balance dans l'espace!
Des Nexus One en orbite
Dire que j'avais ça dans mes poches il y a à peine deux ans. Savez-vous que la Nasa a mis 3 Nexus One en orbite dimanche dernier ?
Oui, trois téléphones Android tournent en ce moment autour de la terre.
La Nasa teste son concept de nanosatellites qui sont littéralement équipé d'un téléphone intelligent comme on a dans nos poches. La Nasa, qui est toujours à la recherche de nouveaux prototypes de satellites, a cette fois-ci décidé de tester la technologie grand public.
Les téléphones intelligents sont déjà étonnamment bien équipés pour ce rôle!
Ils vont rentrer dans l'atmosphère dans quelques jours (et évidemment se désintégrer).
Mise à jour du 29 avril: «Our orbital analysis indicates that the PhoneSats have deorbited on April 27 and have burned in Earths atmosphere as predicted. No one has been able to hear from the satellites since, which confirms the predictions. »
Une expérience de crowdsourcing
Chaque PhoneSat (c'est leur nom) comprend une application spécialement conçue qui aide les téléphones transmettre des informations vers la Terre depuis l'orbite.
A intervalles réguliers, le téléphone transmets des images et des données vers le sol et ce sont des astronomes amateurs vont capter le signal.
Environ 250 astronomes amateurs reçoivent les données,les regroupent et les recomposent sur le site de la Nasa. Plus de 200 paquets de données ont déjà été enregistrés.
La technologie grand public est devenue suffisamment avancée pour venir en support à ce qui s’appelle encore la «rocket science». Et c’est ce qu’on a dans nos poches!
La haute technologie s’est non seulement démocratisée, mais le modèle de développement collectif du logiciel libre entre dans les hautes sphères de l'aérospatial, ce montre toute sa puissance.
La Nasa n'est pas près de changer tout son code pour celui d'Android. Mais avec la mission PhoneSat, elle montre que pour des missions non critiques, elle peut compter sur du matériel commun et une communauté qui assiste...
Une toile d'android sur nos têtes
On pourrait imaginer une couverture basse altitude de ce type de nanosatellites à bas coût (entre 3000 et 7500$ selon la Nasa) qui serait composée de nos cellulaires désuets et ainsi recyclés.
Ce filet n'a pas besoin d'être à tous les points fiable, car à chaque noeud, le PhoneSat peut être remplacé aisément.
Quand je pense que peut-être un des 3 nanosatellites est mon ancien Nexus One. Si c'est le cas, aurais-je le droit de dire que j'ai participé à la conquête spatiale?...
«Les utilisateurs de téléphones veulent des ordinateurs dans leurs poches».
Bien sûr! Mais savent-ils quelle puissance ils vont avoir sur eux?
Même la sonde Curiosity envoyée à grands frais sur Mars est munie d’un processeur, de RAM et de disque dur moins puissants que nos cellulaires actuels (voir mon billet). Encore moins en tout cas que le Galaxy S4 de Samsung qui sort cette semaine.
Mais que ferons-nous de ces téléphones dans quelques mois quand il sera (encore) le temps des changer?
On les balance dans l'espace!
Des Nexus One en orbite
Dire que j'avais ça dans mes poches il y a à peine deux ans. Savez-vous que la Nasa a mis 3 Nexus One en orbite dimanche dernier ?
Oui, trois téléphones Android tournent en ce moment autour de la terre.
La Nasa teste son concept de nanosatellites qui sont littéralement équipé d'un téléphone intelligent comme on a dans nos poches. La Nasa, qui est toujours à la recherche de nouveaux prototypes de satellites, a cette fois-ci décidé de tester la technologie grand public.
Les téléphones intelligents sont déjà étonnamment bien équipés pour ce rôle!
- Ils sont petits
- Ils ont de bons processeurs
- Ils ont des gyroscopes et des accéléromètres.
- et des caméras de qualité
Ils vont rentrer dans l'atmosphère dans quelques jours (et évidemment se désintégrer).
Mise à jour du 29 avril: «Our orbital analysis indicates that the PhoneSats have deorbited on April 27 and have burned in Earths atmosphere as predicted. No one has been able to hear from the satellites since, which confirms the predictions. »
Une expérience de crowdsourcing
Chaque PhoneSat (c'est leur nom) comprend une application spécialement conçue qui aide les téléphones transmettre des informations vers la Terre depuis l'orbite.
A intervalles réguliers, le téléphone transmets des images et des données vers le sol et ce sont des astronomes amateurs vont capter le signal.
Environ 250 astronomes amateurs reçoivent les données,les regroupent et les recomposent sur le site de la Nasa. Plus de 200 paquets de données ont déjà été enregistrés.
La technologie grand public est devenue suffisamment avancée pour venir en support à ce qui s’appelle encore la «rocket science». Et c’est ce qu’on a dans nos poches!
La haute technologie s’est non seulement démocratisée, mais le modèle de développement collectif du logiciel libre entre dans les hautes sphères de l'aérospatial, ce montre toute sa puissance.
La Nasa n'est pas près de changer tout son code pour celui d'Android. Mais avec la mission PhoneSat, elle montre que pour des missions non critiques, elle peut compter sur du matériel commun et une communauté qui assiste...
Une toile d'android sur nos têtes
On pourrait imaginer une couverture basse altitude de ce type de nanosatellites à bas coût (entre 3000 et 7500$ selon la Nasa) qui serait composée de nos cellulaires désuets et ainsi recyclés.
Ce filet n'a pas besoin d'être à tous les points fiable, car à chaque noeud, le PhoneSat peut être remplacé aisément.
Quand je pense que peut-être un des 3 nanosatellites est mon ancien Nexus One. Si c'est le cas, aurais-je le droit de dire que j'ai participé à la conquête spatiale?...