Groundswell: Winning in a World Transformed by Social Technologies
De Charlene Li et Josh Bernoff. Leur livre recense 25 cas différents qui illustrent l'arrivée de cette lame de fond (groundswell en anglais) qui balaye tout sur son passage.
Vallier Lapierre en fait un bon résumé : Groundswell est au Cluetrain Manifesto ce que Que faire ? a été au Manifeste du parti communiste.
Excellente analyste, Charlene Li a quitté Forrester au début du mois de juillet 2008.
Here Comes Everybody: The Power of Organizing Without Organizations
De Clay Shirky. S'il y a une définition qu'il faut retenir de ce qu'est le web 2.0, c'est qu'avant le world wide web reliait les pages, aujourd'hui il relie les gens.
Il illustre bien cette tendance implacable en montrant que le coût d'organisation a tellement baissé grâce à internet, que d'infinies combinaisons se créent aujourd'hui uniquement parce que c'est possible.
Et ensuite on s'étonne de l'accélération des changements dans le monde.
27 août 2008
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25 août 2008
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Kultur Kanadienne : un interlude dangereux
On commence la semaine en riant (jaune), tout en faisant le pont avec ma série d'interludes de vidéos viraux de la semaine dernière. Voilà un tout nouveau, tout beau, tout chaud, qui vient de sortir.
Il plaira à ceux et celles qui suivent l'actualité politique et culturelle canadienne. Le gouvernement central en place a lâchement profité des vacances pour couper dans des programmes culturels comme l'INIS et la SAT.
Le vidéo reprend la stratégie de Buffalax (sous-titrer une oeuvre pour la détourner) comme pour l' interlude 4 que j'avais cité.
Adolf Harper koupe dans la Kultur Kanadienne (Allemand s/t anglais)
Mis en ligne le 20 août sur Youtube
Le procédé a été repris plusieurs fois pour ce segment de film Der Untergang (pour Vista, un vol de voiture ou un bannissement de World of Wordcraft) avec plus ou moins de succès.
Caricature vidéo
Ici, le thème est plus incisive et à-propos. Cette satire déforme certes les traits, mais l'exagération reste représentative d'un sentiment perçu par le milieu et colle à l'actualité. On voit là les caractéristiques de la caricature. Une caricature vidéo, disons "à la web 2.0", avec mashup généré par un utilisateur.
(Il faut comprendre que M. Harper, premier ministre, soutenu traditionnellement par la droite qui se trouve en Alberta, dans l'Ouest canadien, s'est comporté face à la presse de façon peu démocrate et à l'instar du führer ne laisse pas entendre qu'il aime "l'art dégénéré"...)
Pronostiques
Il avait 3 244 "visionnements" (*) quand j'ai publié ce billet et ce nombre devrait monter substantiellement. Mais il restera, à mon avis, probablement loin sous la barrière d'un véritable viral raz-de-marée. La population visée ne concerne que les Canadiens (33 millions) mais ce nombre doit radicalement être révisé à la baisse si on ne compte que les Canadiens conscients de la gravité de la situation.
La "citation" du film Der Untergang effrayera plusieurs médias officiels, autant par le thème (le nazisme) que par l'accroc au droit d'auteur; et il perdra là un vecteur majeur de propagation.
Le buzz sera couvé au chaud par la blogosphère canadienne (anglaise) et servira probablement de leitmotiv motivateur aux diverses manifestations qui auront lieu dans le pays contre les coupures.
La probabilité d'élection à l'automne coupera la durée du viral car le contenu est très d'actualité -- il faut un certain espace temporel pour permettre l'envol d'un viral et trois mois dans un si petit marché n'est pas chose facile...
(*)Mise à jour
5 septembre 2008: 14 626 visionnements
27 octobre 2008: 34 538 visionnements
Il plaira à ceux et celles qui suivent l'actualité politique et culturelle canadienne. Le gouvernement central en place a lâchement profité des vacances pour couper dans des programmes culturels comme l'INIS et la SAT.
Le vidéo reprend la stratégie de Buffalax (sous-titrer une oeuvre pour la détourner) comme pour l' interlude 4 que j'avais cité.
Adolf Harper koupe dans la Kultur Kanadienne (Allemand s/t anglais)
Mis en ligne le 20 août sur Youtube
Le procédé a été repris plusieurs fois pour ce segment de film Der Untergang (pour Vista, un vol de voiture ou un bannissement de World of Wordcraft) avec plus ou moins de succès.
Caricature vidéo
Ici, le thème est plus incisive et à-propos. Cette satire déforme certes les traits, mais l'exagération reste représentative d'un sentiment perçu par le milieu et colle à l'actualité. On voit là les caractéristiques de la caricature. Une caricature vidéo, disons "à la web 2.0", avec mashup généré par un utilisateur.
(Il faut comprendre que M. Harper, premier ministre, soutenu traditionnellement par la droite qui se trouve en Alberta, dans l'Ouest canadien, s'est comporté face à la presse de façon peu démocrate et à l'instar du führer ne laisse pas entendre qu'il aime "l'art dégénéré"...)
Pronostiques
Il avait 3 244 "visionnements" (*) quand j'ai publié ce billet et ce nombre devrait monter substantiellement. Mais il restera, à mon avis, probablement loin sous la barrière d'un véritable viral raz-de-marée. La population visée ne concerne que les Canadiens (33 millions) mais ce nombre doit radicalement être révisé à la baisse si on ne compte que les Canadiens conscients de la gravité de la situation.
La "citation" du film Der Untergang effrayera plusieurs médias officiels, autant par le thème (le nazisme) que par l'accroc au droit d'auteur; et il perdra là un vecteur majeur de propagation.
Le buzz sera couvé au chaud par la blogosphère canadienne (anglaise) et servira probablement de leitmotiv motivateur aux diverses manifestations qui auront lieu dans le pays contre les coupures.
La probabilité d'élection à l'automne coupera la durée du viral car le contenu est très d'actualité -- il faut un certain espace temporel pour permettre l'envol d'un viral et trois mois dans un si petit marché n'est pas chose facile...
(*)Mise à jour
5 septembre 2008: 14 626 visionnements
27 octobre 2008: 34 538 visionnements
22 août 2008
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Interlude 5 : Jesus Friki
Pour notre dernier regard sur ce monde du viral vidéo populaire, je vous propose cette biographie de Jésus, prophète à Los Angeles.
Jesus Christ - The musical
On pense souvent à tort que ces petits vidéos ont été tournés à la va-vite. Deux "making-of "(1 et 2) du petit sketch que vous venez de voir montrent tout de même un certain sérieux dans la préparation (qui laisse quand même place à l'improvisation).
La baisse des coûts (production/ diffusion) a permis l'éclosion de multiples "produits culturels" qui sortent du circuit commercial (le modèle industriel demande une assurance inévitablement d'un retour d'argent pour enclencher le processus - ce qui n'est pas le cas pour les petites productions virales). Le retour, s'il n'est pas financier, se calcule souvent en retombées médiatiques ou en réputation. Si le viral marche.
Ce que l'on remarque, c'est que ces produits Jesus Friki et Didier ze Mime (que je vous ai montré en début de cette semaine) sont faits par des non-Américains et ne nécessitent pas une compréhension obligatoire de la langue anglaise.
Mais leur succès est très relatif et aucun n'atteint des sommets ahurissants que l'on voit sur des vidéos de moindres qualités (1,8 million pour celui-ci). Est-ce que les produits non américains n'ont pas la cote? Est-ce un aveuglement culturel? ou est-ce par que le phénomène viral ne marche que pour les Américains (vu leur nombre et vu leur type de goût)?.
Comme les têtes à claques ont montré qu'il existe de contenus autres qui peuvent avoir du succès viral hors Amérique (ça ne dément pas -ils ont sorti il y a une semaine la version anglaise) il faut croire alors que Youtube n'est pas le Graal pour la culture francophone et hispanophone. À voir le succès de Youku en Chine, par exemple, il manquerait donc un pôle fort en francophonie pour faire lever, de la base, des contenus autres que ce que les médias traditionnels proposent .
Il y a plein de prétendants, mais aucun n'occupe la place centrale qu'a Youtube chez les anglophones. Ou alors le viral à la Youtube serait peut-être insoluble dans la francophonie (qui préfère peut-être l'ordre "d'en haut" au désordre "d'en bas"...)
Jesus Christ - The musical
On pense souvent à tort que ces petits vidéos ont été tournés à la va-vite. Deux "making-of "(1 et 2) du petit sketch que vous venez de voir montrent tout de même un certain sérieux dans la préparation (qui laisse quand même place à l'improvisation).
La baisse des coûts (production/ diffusion) a permis l'éclosion de multiples "produits culturels" qui sortent du circuit commercial (le modèle industriel demande une assurance inévitablement d'un retour d'argent pour enclencher le processus - ce qui n'est pas le cas pour les petites productions virales). Le retour, s'il n'est pas financier, se calcule souvent en retombées médiatiques ou en réputation. Si le viral marche.
Ce que l'on remarque, c'est que ces produits Jesus Friki et Didier ze Mime (que je vous ai montré en début de cette semaine) sont faits par des non-Américains et ne nécessitent pas une compréhension obligatoire de la langue anglaise.
Mais leur succès est très relatif et aucun n'atteint des sommets ahurissants que l'on voit sur des vidéos de moindres qualités (1,8 million pour celui-ci). Est-ce que les produits non américains n'ont pas la cote? Est-ce un aveuglement culturel? ou est-ce par que le phénomène viral ne marche que pour les Américains (vu leur nombre et vu leur type de goût)?.
Comme les têtes à claques ont montré qu'il existe de contenus autres qui peuvent avoir du succès viral hors Amérique (ça ne dément pas -ils ont sorti il y a une semaine la version anglaise) il faut croire alors que Youtube n'est pas le Graal pour la culture francophone et hispanophone. À voir le succès de Youku en Chine, par exemple, il manquerait donc un pôle fort en francophonie pour faire lever, de la base, des contenus autres que ce que les médias traditionnels proposent .
Il y a plein de prétendants, mais aucun n'occupe la place centrale qu'a Youtube chez les anglophones. Ou alors le viral à la Youtube serait peut-être insoluble dans la francophonie (qui préfère peut-être l'ordre "d'en haut" au désordre "d'en bas"...)
21 août 2008
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Interlude 4 : Girly man
La mondialisation a ça de bon. Bollywood mélangé à Michael Jackson et (pseudo)-traduit en anglais. Ça donne 3,7 millions de visionnements pour ce Thriller indien...
La version originale est ici (sans les sous-titres de Buffalax) avec 11 millions de visionnements.
"Buffalaxer" (buffalexed) devient presque un verbe pour nommer ces "traductions" qui sont en fait des transcriptions approximatives des sons "entendus" par une oreille non exercée.
Là encore, le viral fonctionne sur la base d'un regard sarcastique face à un genre culturel (venu de Bollywood) élevé au rang de kitch accompli aux yeux des Occidentaux.
Il ne nous vient même pas à l'idée que l'on peut regarder nos mêmes travers culturels médiatiques sous un angle anthropologique et trouver ça tout aussi "comique".
Eux, ils ne trouvent pas nos travers comiques. Il faut dire qu'ils reçoivent nos représentations médiatisées par des canaux officiels. Les leurs nous arrivent par la bande, détournées, par des canaux officieux. Le rapport au contenu ne peut donc pas être le même.
Le rapprochement des civilisations passe peut-être nécessairement par ce regard croisé par YouTube interposé. Le viral, via les plateformes vidéo, offre une fenêtre sur le monde (ou plutôt un soupirail) sur ce qui se consomme culturellement ailleurs (et que nos monopoles médiatiques locaux ne souhaitent surtout pas que vous aimiez...)
Nous finirons demain avec un petit dernier, pas piqué des vers, et qui nous donnera un petit aperçu derrière le décor.
La version originale est ici (sans les sous-titres de Buffalax) avec 11 millions de visionnements.
"Buffalaxer" (buffalexed) devient presque un verbe pour nommer ces "traductions" qui sont en fait des transcriptions approximatives des sons "entendus" par une oreille non exercée.
Là encore, le viral fonctionne sur la base d'un regard sarcastique face à un genre culturel (venu de Bollywood) élevé au rang de kitch accompli aux yeux des Occidentaux.
Il ne nous vient même pas à l'idée que l'on peut regarder nos mêmes travers culturels médiatiques sous un angle anthropologique et trouver ça tout aussi "comique".
Eux, ils ne trouvent pas nos travers comiques. Il faut dire qu'ils reçoivent nos représentations médiatisées par des canaux officiels. Les leurs nous arrivent par la bande, détournées, par des canaux officieux. Le rapport au contenu ne peut donc pas être le même.
Le rapprochement des civilisations passe peut-être nécessairement par ce regard croisé par YouTube interposé. Le viral, via les plateformes vidéo, offre une fenêtre sur le monde (ou plutôt un soupirail) sur ce qui se consomme culturellement ailleurs (et que nos monopoles médiatiques locaux ne souhaitent surtout pas que vous aimiez...)
Nous finirons demain avec un petit dernier, pas piqué des vers, et qui nous donnera un petit aperçu derrière le décor.
20 août 2008
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Interlude 3 : Logo JO
Il y a de ces images qui restent gravées dans la mémoire comme taches d'encre sur une chemise. Comment détruire un logo en 15 secondes. Vous comprendrez pourquoi chacune des chaînes de télé a préféré en créer une différente.
C'est la "suite" de la première version. Manichéen, mais efficace en chien.
Le viral fonctionne, car il joue sur une valeur sociétale très répandue en Occident (la Chine communiste est méchante - nous sommes les gentils). Le fond du message est tout à fait légitime (et il faut continuer à lutter pour plus de liberté dans ce grand pays) mais les moyens de diffuser le message laissent peu de place aux nuances et forcent l'amalgame simpliste dans les esprits de la caricature de dictature avec le régime actuel.
Parce que nous sommes enclins à croire le message (dans sa simplicité toute claire) il se transmet d'autant plus facilement qu'il semble "aller de soi". Il faut jouer les stéréotypes, comme la pub, pour pénétrer rapidement et profondément le corps social.
Le viral fonctionne, car le terreau était déjà fertile. Comparer le nombre de visionnements avec ce vidéo sur un sujet encore plus mondial, alarmant et urgent: Peak (notez au passage l'étonnant choix visuel, qui est dans le même ton -et sur le même thème- que celui-ci). Certains sujets butent quand l'acte de foi est "trop grand".
Demain nous verrons un vidéo qui atteint des sommets tout en promouvant une idéologie sous-jacente, non explicite, d'interprétation interculturelle.
C'est la "suite" de la première version. Manichéen, mais efficace en chien.
Le viral fonctionne, car il joue sur une valeur sociétale très répandue en Occident (la Chine communiste est méchante - nous sommes les gentils). Le fond du message est tout à fait légitime (et il faut continuer à lutter pour plus de liberté dans ce grand pays) mais les moyens de diffuser le message laissent peu de place aux nuances et forcent l'amalgame simpliste dans les esprits de la caricature de dictature avec le régime actuel.
Parce que nous sommes enclins à croire le message (dans sa simplicité toute claire) il se transmet d'autant plus facilement qu'il semble "aller de soi". Il faut jouer les stéréotypes, comme la pub, pour pénétrer rapidement et profondément le corps social.
Le viral fonctionne, car le terreau était déjà fertile. Comparer le nombre de visionnements avec ce vidéo sur un sujet encore plus mondial, alarmant et urgent: Peak (notez au passage l'étonnant choix visuel, qui est dans le même ton -et sur le même thème- que celui-ci). Certains sujets butent quand l'acte de foi est "trop grand".
Demain nous verrons un vidéo qui atteint des sommets tout en promouvant une idéologie sous-jacente, non explicite, d'interprétation interculturelle.
19 août 2008
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Interlude 2 : Super Timor remix
C'était un succès sur le web bien avant Youtube (très longtemps avant). Cette publicité qui nous vient de la Côte d'Ivoire saura vous inspirer pour le reste de la journée (ou vous rappeler de bon souvenir pour les plus anciens sur le web).
Ne manquez pas ensuite, la version remix, qui elle vous accompagnera tout le week-end dans vos soirées yéyés.
Version originale
Version remix
Super Timor, le grand-père du viral vidéo, du moins dans la francophonie, est un classique, à plus d'un point, car il a montré comment une réalisation de piètre qualité, avec une réalisation médiocre, presque amateur (selon les sacro-saints critères hollywoodiens en vigueur) pouvait rejoindre une "audience" attirée par, justement, cette "authentique imperfection".
Ce viral, et bien d'autres ensuite, ont tracé la voie d'une consommation alternative - et massive- d'un non-contenu interprété au 13e degré. Ce n'était plus le message (émis par un émetteur dans un certain canal pour un certain récepteur) mais une contemplation caustique et ironique de nos artefacts médiatiques contemporains ou (dans le cas de vidéo familial) de nos travers et misères humaines (accidents, peines, maladresses)...
Demain on verra un vidéo qui était totalement dédié à être propagé, mais cette fois-ci en utilisant un parti-pris politique et non pas nihiliste.
Ne manquez pas ensuite, la version remix, qui elle vous accompagnera tout le week-end dans vos soirées yéyés.
Version originale
Version remix
Super Timor, le grand-père du viral vidéo, du moins dans la francophonie, est un classique, à plus d'un point, car il a montré comment une réalisation de piètre qualité, avec une réalisation médiocre, presque amateur (selon les sacro-saints critères hollywoodiens en vigueur) pouvait rejoindre une "audience" attirée par, justement, cette "authentique imperfection".
Ce viral, et bien d'autres ensuite, ont tracé la voie d'une consommation alternative - et massive- d'un non-contenu interprété au 13e degré. Ce n'était plus le message (émis par un émetteur dans un certain canal pour un certain récepteur) mais une contemplation caustique et ironique de nos artefacts médiatiques contemporains ou (dans le cas de vidéo familial) de nos travers et misères humaines (accidents, peines, maladresses)...
Demain on verra un vidéo qui était totalement dédié à être propagé, mais cette fois-ci en utilisant un parti-pris politique et non pas nihiliste.
18 août 2008
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Interlude 1 : Didier ze mime
Avec le mime Didier, c'est Marcel Marceau qui peut aller se rhabiller (ou serait-ce le contraire?!).
Je vais explorer cette semaine, sur un ton plutôt estival, quelques perles vidéo du monde d'en bas, cet endroit hors institution médiatique qui utilise le réseau pour exprimer des messages artistiques ou autre vers le haut. Ou qui sont eux-mêmes des virus artistiques du vivier internet qui ont généré des copies sans queue ni tête dans cet immense cadavre exquis qu'est devenu Youtube...
Il y a 9 épisodes à se rouler par terre.
L'acteur, Didier Lucien, (et Robert Boulos), a lancé ces petites capsules il y a un an. On le retrouve sur quelques plateformes vidéos (youtube, aol, truveo) Ce choix délibéré est aux antipodes des têtes à claques qui détiennent une propriété unique à une adresse unique.
Pour ce qui est de rentabiliser le processus, en ligne , ça ne donne pas un retour sur l'investissement très fort. Comme retour sur la notoriété, c'est par contre un grand pas. (on devrait toujours avoir trouvé un partenaire publicitaire avant le lancement si la rentabilité est le but).
Mais même une grande idée et une bonne réalisation ne font pas nécessairement un succès. Le nombre de visionnements est très respectable, mais mérite franchement plus. Comme quoi c'est comme la loterie. On veut tous gagner le gros lot. Mais pour la majorité d'entre nous, il faut continuer à bosser fort.
Le producteur laisse entendre que les possibilités sont infinies; encore faut-il les réaliser. Malgré le (probable) petit budget, il serait possible qu'il soit encore trop élevé pour maintenir un rythme qu'ils voudraient plus régulier. Mais surtout, je pense que derrière un succès, il n'y a pas que de la chance, il y a toujours beaucoup de travail. On leur souhaite (pour notre égoïste plaisir) qu'ils reprennent du collier.
Demain on verra un exemple de succès viral,qui au contraire, est complètement non voulu...
Je vais explorer cette semaine, sur un ton plutôt estival, quelques perles vidéo du monde d'en bas, cet endroit hors institution médiatique qui utilise le réseau pour exprimer des messages artistiques ou autre vers le haut. Ou qui sont eux-mêmes des virus artistiques du vivier internet qui ont généré des copies sans queue ni tête dans cet immense cadavre exquis qu'est devenu Youtube...
Il y a 9 épisodes à se rouler par terre.
L'acteur, Didier Lucien, (et Robert Boulos), a lancé ces petites capsules il y a un an. On le retrouve sur quelques plateformes vidéos (youtube, aol, truveo) Ce choix délibéré est aux antipodes des têtes à claques qui détiennent une propriété unique à une adresse unique.
Pour ce qui est de rentabiliser le processus, en ligne , ça ne donne pas un retour sur l'investissement très fort. Comme retour sur la notoriété, c'est par contre un grand pas. (on devrait toujours avoir trouvé un partenaire publicitaire avant le lancement si la rentabilité est le but).
Mais même une grande idée et une bonne réalisation ne font pas nécessairement un succès. Le nombre de visionnements est très respectable, mais mérite franchement plus. Comme quoi c'est comme la loterie. On veut tous gagner le gros lot. Mais pour la majorité d'entre nous, il faut continuer à bosser fort.
Le producteur laisse entendre que les possibilités sont infinies; encore faut-il les réaliser. Malgré le (probable) petit budget, il serait possible qu'il soit encore trop élevé pour maintenir un rythme qu'ils voudraient plus régulier. Mais surtout, je pense que derrière un succès, il n'y a pas que de la chance, il y a toujours beaucoup de travail. On leur souhaite (pour notre égoïste plaisir) qu'ils reprennent du collier.
Demain on verra un exemple de succès viral,qui au contraire, est complètement non voulu...
17 août 2008
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RSS 101
On me pose, aujourd'hui encore, des questions sur ce qu'est le RSS (fil web) et ce que cela peut apporter à l'utilisateur moyen.
Malgré ma prédiction faite il y a plus de 4 ans, même si les conditions sont réunies pour que le RSS se répande dans le grand public, il y a encore loin de la coupe aux lèvres.
J'ai retrouvé l'excellente synthèse graphique de Elliance.com: the power of RSS. Ça ne fait pas de tort de le publier de nouveau encore aujourd'hui au bénéfice de tous.
(Schéma Elliance.com)
RSS 101
Il semble que le RSS soit très peu utilisé par le grand public même s'il est techniquement très facile de se l'approprier. Peut-être existe-t-il seulement une raison simple: le grand public n'a pas besoin de faire l'agrégation de ces fils.
Pour ceux qui souhaitent commencer, voici quelques agrégateurs web (relativement) simples d'utilisation (et gratuit)
www.bloglines.com
www.google.fr/reader
www.google.fr/ig
www.netvibes.com
Ensuite abonnez-vous à ce fil web : http://feeds.feedburner.com/zeroseconde
Environ 1000 personnes utilisent en ce moment mon fil web (RSS), et reçoivent directement chez eux le contenu de ce site sans devoir venir à mon adresse.
RSS 202?
Je ne connais pas le degré d'aisance de mon lectorat hors RSS avec cette notion de fil web, mais si vous désirez que je vous guide davantage sur ce sujet au courant du prochain mois, sur ce blogue, n'hésitez pas à me le faire savoir dans les commentaires ci-dessous et je me ferai un plaisir de vous faire découvrir les avantages de cette simple technologie
Malgré ma prédiction faite il y a plus de 4 ans, même si les conditions sont réunies pour que le RSS se répande dans le grand public, il y a encore loin de la coupe aux lèvres.
J'ai retrouvé l'excellente synthèse graphique de Elliance.com: the power of RSS. Ça ne fait pas de tort de le publier de nouveau encore aujourd'hui au bénéfice de tous.
(Schéma Elliance.com)
RSS 101
Il semble que le RSS soit très peu utilisé par le grand public même s'il est techniquement très facile de se l'approprier. Peut-être existe-t-il seulement une raison simple: le grand public n'a pas besoin de faire l'agrégation de ces fils.
Pour ceux qui souhaitent commencer, voici quelques agrégateurs web (relativement) simples d'utilisation (et gratuit)
www.bloglines.com
www.google.fr/reader
www.google.fr/ig
www.netvibes.com
Ensuite abonnez-vous à ce fil web : http://feeds.feedburner.com/zeroseconde
Environ 1000 personnes utilisent en ce moment mon fil web (RSS), et reçoivent directement chez eux le contenu de ce site sans devoir venir à mon adresse.
RSS 202?
Je ne connais pas le degré d'aisance de mon lectorat hors RSS avec cette notion de fil web, mais si vous désirez que je vous guide davantage sur ce sujet au courant du prochain mois, sur ce blogue, n'hésitez pas à me le faire savoir dans les commentaires ci-dessous et je me ferai un plaisir de vous faire découvrir les avantages de cette simple technologie
Libellés :
Information,
Outils web,
RSS
15 août 2008
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Les têtes à claques en anglais!
Les célèbres Têtes à claques vont s'ouvrir au marché anglophone.
On peut avoir un aperçu à cette adresse : www.beta.tac.tv
Les productions Salambo, qui font les Têtes à claques, ont refait certains sketches, pour nos friends, comme Sean...
Et comme ils fêtent leur deux ans en grand, ils lancent en même temps un nouveau site relooké avec un outil de recherche, des sous-titres, des catégories et l'option plein écran.
On peut avoir un aperçu à cette adresse : www.beta.tac.tv
Les productions Salambo, qui font les Têtes à claques, ont refait certains sketches, pour nos friends, comme Sean...
Et comme ils fêtent leur deux ans en grand, ils lancent en même temps un nouveau site relooké avec un outil de recherche, des sous-titres, des catégories et l'option plein écran.
13 août 2008
0
L'INIS et la SAT amputés!
"La vague de compressions fédérales en culture se poursuit. C'est maintenant au tour de deux institutions québécoises, l'Institut national de l'image et du son (INIS) et la Société des arts technologiques (SAT) d'écoper lourdement." (Paul Journet, La Presse)
Le gouvernement en place à Ottawa coupe deux autres programmes et pénalise l'industrie montréalaise.
Et il applique la règle numéro 1 en relation publique: toujours lâcher une mauvaise nouvelle l'été.
Le gouvernement en place à Ottawa coupe deux autres programmes et pénalise l'industrie montréalaise.
Et il applique la règle numéro 1 en relation publique: toujours lâcher une mauvaise nouvelle l'été.
11 août 2008
4
La poutre dans la caméra des médias
Si on suit l'actualité médiatique entourant les Jeux olympiques, on ne peut qu'être étonné par les médias occidentaux qui ne cessent de rapporter les faits divers du pays hôte. Pollution atmosphérique similaire au bercail, manifestation isolée pour le Tibet, menaces terroristes lointaines. Les médias ne se rendent pas compte qu'ils sont en train de filmer ce qu'ils ont provoqué.
Le 8 août 2008 n'a pas marqué le début des Jeux olympiques de Pékin, mais bien la célébration de l'arrivée de la Chine dans le concert des nations.
Notez que je dis bien célébration. Car la Chine n'a pas attendu cette date pour entrer dans le concert des nations. Remarquez aussi qu'elle aurait pu aussi bien ne pas nous inviter.
"Ce n'est pas sans raison que la Chine ancienne était qualifiée d'empire du Milieu" nous rappelle Gil Courtemanche, "Politiquement, la Chine fut et est parfaitement imperméable. La Chine se fout du monde entier, elle ne cherche ni l'approbation ni la compréhension. La Chine est l'empire du Milieu, elle est souveraine et supérieure, immuable et éternelle."
Médias, microscopes sur le monde
Il est parfaitement risible, indécent ou mal poli de la part de tous ceux qui espèrent manifester (ou rapporter une manifestation) sur les droits de l'Homme, le Tibet ou la censure en Chine durant les Jeux olympiques.
Les Chinois ne sont pas des Biafrais de l'information. Ils sont parfaitement au courant de ce qui se passe dans le monde et ont accès aux mêmes informations que nous. (Ou presque... Le gouvernement central et autoritaire ayant encore la fâcheuse manie d'empêcher les gens de penser par eux-mêmes; mais ce n'est en rien un frein pour les Chinois).
L'info est-elle l'omega 3 de l'esprit?
Comprenez. L'accès à l'information en Occident n'empêche pas les populations occidentales de penser que Saddam Hussein avait des "armes des destructions massives" (pour les Américains), que la guerre d'Algérie n'était pas une guerre coloniale avec des crimes ignobles (pour les Français) ou que le gouvernement central a les intérêts du Québec à coeur (pour le Québécois - on a les défis que l'on mérite).
Quand je vois que les médias montent en épingle la manifestation de deux-trois étudiants portant un drapeau tibétain à Pékin, on frôle la désinformation. Ces manifestations d'Occidentaux en pays chinois ne sont que des artefacts de la présence des médias occidentaux.
En Chine, ils sont 1,3 milliard. C'est comme filmer un bouchon de liège dans l'océan et dire que cet "événement" est significatif pour boucher le fond de l'eau.
L'ère de l'interprétation
Les médias, pour bien faire leur travail, ne devraient pas transmettre les faits divers inéluctables dans ce genre de situation. Oui les droits de l'Homme sont bafoués, oui le Tibet est occupé, oui la pollution est alarmante. Mais nous ne sommes plus à l'ère où l'information ne se rend pas à destination. Nous sommes à l'ère de l'interprétation.
Tant qu'à être en Chine, que les médias cessent de parler du smog ou de chercher la prochaine micro-manifestation de long-nez pour dénigrer le pays hôte. Qu'ils interviewent les vrais habitants chinois pour qu'ils nous parlent de leur "réalité":
"J'ai vu à la télé des chômeurs chinois qui remerciaient le gouvernement d'avoir abaissé le taux de pollution à Beijing. Ils sont chômeurs parce que leur usine a été fermée pour que la pollution baisse. Cent mille ou deux cent mille personnes ont été déplacées pour que soient érigés le stade et la piscine olympiques. Les déplacés disent que leur éviction va contribuer à la grandeur de la Chine." (G. Courtemanche)
Que les Chinois nous partagent leur vision du monde, aussi déformée soit-elle, et on pourra enfin comprendre ce qui se passe dans leur tête.
On verra que le fossé qui nous sépare ne sera pas comblé à coup d'accès aux vrais Google Images de la place Tian An Men.
Internet des têtes
On verra qu'ils ne sont pas sur le même Internet que nous, non pas parce qu'il y a des pare-feux censureurs de Cisco, un Google tronqué ou un Yahoo Email qui dénoncent ses membres, mais bien parce que leur algorithme culturel et mental, après des siècles de dictatures impériales célestes et des décennies de celle maoïste ne trient pas de la même façon que nous les informations.
Il faut avoir vu le spectacle de l'ouverture des Jeux pour comprendre que la grandeur de la Chine passe par la coordination incommensurable de chaque individu pour un but supérieur, qui dépasse les simples "détails" comme la pollution, le Tibet ou le droit de l'Homme. Elle cherche à retrouver la face.
Et nos médias ne nous montrent que les petits boutons que leur présence a provoqués.
Un monde, un rêve.
Je reprends une conclusion de Marie-Cristine Beuth et la fais mienne:
1. Les Chinois prennent la parole plus souvent que certains portraits d'un monde manichéen laisseraient croire.
2. Ils cultivent un vrai goût pour la manière chinoise de faire.
À nous de comprendre, d'échanger, de convaincre. Sinon, de toute façon, la Chine éternelle n'a pas besoin de nous...
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Pour un regard non standardisé sur la Chine, lisez ces blogues:
Everybody say hi Brice ! (Fr) Découvrez la Chine autrement
China Web2.0 Review (En) Next Generation Web in China
Un oeil sur la Chine (Fr) Gille Sabré, photographe
SexyBeijing,tv (En / Ch) Vidéo et blog, en direct de la Chine
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Le 8 août 2008 n'a pas marqué le début des Jeux olympiques de Pékin, mais bien la célébration de l'arrivée de la Chine dans le concert des nations.
Notez que je dis bien célébration. Car la Chine n'a pas attendu cette date pour entrer dans le concert des nations. Remarquez aussi qu'elle aurait pu aussi bien ne pas nous inviter.
"Ce n'est pas sans raison que la Chine ancienne était qualifiée d'empire du Milieu" nous rappelle Gil Courtemanche, "Politiquement, la Chine fut et est parfaitement imperméable. La Chine se fout du monde entier, elle ne cherche ni l'approbation ni la compréhension. La Chine est l'empire du Milieu, elle est souveraine et supérieure, immuable et éternelle."
Médias, microscopes sur le monde
Il est parfaitement risible, indécent ou mal poli de la part de tous ceux qui espèrent manifester (ou rapporter une manifestation) sur les droits de l'Homme, le Tibet ou la censure en Chine durant les Jeux olympiques.
Les Chinois ne sont pas des Biafrais de l'information. Ils sont parfaitement au courant de ce qui se passe dans le monde et ont accès aux mêmes informations que nous. (Ou presque... Le gouvernement central et autoritaire ayant encore la fâcheuse manie d'empêcher les gens de penser par eux-mêmes; mais ce n'est en rien un frein pour les Chinois).
L'info est-elle l'omega 3 de l'esprit?
Comprenez. L'accès à l'information en Occident n'empêche pas les populations occidentales de penser que Saddam Hussein avait des "armes des destructions massives" (pour les Américains), que la guerre d'Algérie n'était pas une guerre coloniale avec des crimes ignobles (pour les Français) ou que le gouvernement central a les intérêts du Québec à coeur (pour le Québécois - on a les défis que l'on mérite).
Quand je vois que les médias montent en épingle la manifestation de deux-trois étudiants portant un drapeau tibétain à Pékin, on frôle la désinformation. Ces manifestations d'Occidentaux en pays chinois ne sont que des artefacts de la présence des médias occidentaux.
En Chine, ils sont 1,3 milliard. C'est comme filmer un bouchon de liège dans l'océan et dire que cet "événement" est significatif pour boucher le fond de l'eau.
L'ère de l'interprétation
Les médias, pour bien faire leur travail, ne devraient pas transmettre les faits divers inéluctables dans ce genre de situation. Oui les droits de l'Homme sont bafoués, oui le Tibet est occupé, oui la pollution est alarmante. Mais nous ne sommes plus à l'ère où l'information ne se rend pas à destination. Nous sommes à l'ère de l'interprétation.
Tant qu'à être en Chine, que les médias cessent de parler du smog ou de chercher la prochaine micro-manifestation de long-nez pour dénigrer le pays hôte. Qu'ils interviewent les vrais habitants chinois pour qu'ils nous parlent de leur "réalité":
"J'ai vu à la télé des chômeurs chinois qui remerciaient le gouvernement d'avoir abaissé le taux de pollution à Beijing. Ils sont chômeurs parce que leur usine a été fermée pour que la pollution baisse. Cent mille ou deux cent mille personnes ont été déplacées pour que soient érigés le stade et la piscine olympiques. Les déplacés disent que leur éviction va contribuer à la grandeur de la Chine." (G. Courtemanche)
Que les Chinois nous partagent leur vision du monde, aussi déformée soit-elle, et on pourra enfin comprendre ce qui se passe dans leur tête.
On verra que le fossé qui nous sépare ne sera pas comblé à coup d'accès aux vrais Google Images de la place Tian An Men.
Internet des têtes
On verra qu'ils ne sont pas sur le même Internet que nous, non pas parce qu'il y a des pare-feux censureurs de Cisco, un Google tronqué ou un Yahoo Email qui dénoncent ses membres, mais bien parce que leur algorithme culturel et mental, après des siècles de dictatures impériales célestes et des décennies de celle maoïste ne trient pas de la même façon que nous les informations.
Il faut avoir vu le spectacle de l'ouverture des Jeux pour comprendre que la grandeur de la Chine passe par la coordination incommensurable de chaque individu pour un but supérieur, qui dépasse les simples "détails" comme la pollution, le Tibet ou le droit de l'Homme. Elle cherche à retrouver la face.
Et nos médias ne nous montrent que les petits boutons que leur présence a provoqués.
Un monde, un rêve.
Je reprends une conclusion de Marie-Cristine Beuth et la fais mienne:
1. Les Chinois prennent la parole plus souvent que certains portraits d'un monde manichéen laisseraient croire.
2. Ils cultivent un vrai goût pour la manière chinoise de faire.
À nous de comprendre, d'échanger, de convaincre. Sinon, de toute façon, la Chine éternelle n'a pas besoin de nous...
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Pour un regard non standardisé sur la Chine, lisez ces blogues:
Everybody say hi Brice ! (Fr) Découvrez la Chine autrement
China Web2.0 Review (En) Next Generation Web in China
Un oeil sur la Chine (Fr) Gille Sabré, photographe
SexyBeijing,tv (En / Ch) Vidéo et blog, en direct de la Chine
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07 août 2008
4
Mutualisation du temps
Trouvé sur Twitter. C'est plus court que mon billet sur le même sujet...
Comprendre les blogues en phrases de moins de 140 caractères:
Plus de détails sur l'hyperconnectivité et les outils twitter , sur mon carnet...
Mon canal Twitter.
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Comprendre les blogues en phrases de moins de 140 caractères:
@cgiorgi : Comment font ceux qui disent bosser à fond et qui trouvent le temps de bloguer perso ? Je n'ai jamais compris cette logique...Ça a le mérite d'être court et direct. Je la garde pour un jour dans l'ascenceur...
@bduperrin : c'est impossible sauf si ton blog est sur le même sujet que ton boulot car tu mutualises le temps.
Plus de détails sur l'hyperconnectivité et les outils twitter , sur mon carnet...
Mon canal Twitter.
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04 août 2008
5
Chine, censure, internet et Jeux olympiques : solution
Voici un communiqué de presse que j'ai reçu : une solution qui pourrait vous séduire si vous souhaitez couvrir les Jeux olympiques et contrer la censure Internet chinoise.
Mais les Chinois resteront quand même dans l'ombre. Et de plus, je crois que l'enjeu de l'accès à l'info devient moins préoccupant depuis que le nationalisme des Chinois semble devenir le meilleur filtre que le Parti semble vouloir mettre en place.
Les Chinois sont en première place mondiale quant au nombre d’internautes... Et si nous on n'apprend pas à lire le chinois, ou eux l'anglais... on va rester chacun dans notre coin chacun sur nos îles Internet.
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PS: En lisant An Innocent Abroad de Virginia Heffernan, du respectable New York Time, on voit qu'il faudrait retirer la poutre de l'oeil des anglophones en premie...
Pour passer les murailles - Special JOJe crois effectivement que le problème de la censure est bien préoccupant, même si ça évolue lentement. Avec Internet Sans Frontière, on règle le problème de notre côté.
Internet Sans Frontières, Street Reporters et PSIPHON s’associent pour
mettre à la disposition des journalistes et blogueurs français qui couvrent
les Jeux olympiques de Pékin une solution gratuite et efficace de transfert
anonyme et sécurisé des données.
Street Reporters est un site d’information généraliste et un média
participatif. www.streetreporters.net où vous pourrez retrouver tous les
détails de l’action “Pour passer les murailles” .
Psiphon est un projet logiciel mis au point dans le laboratoire du Munk
Centre for International Studies de l’université de Toronto. Il permet
notamment aux serveurs et aux ordinateurs personnels situés sur le
territoire des pays où internet n’est pas censuré d’être mis à la
disposition des personnes vivants dans les pays où la navigation sur le
réseau est restreinte. http://psiphon.civisec.org
Pour bénéficier de la mise à disposition de cette solution sur votre
ordinateur portable avant de partir couvrir les Jeux Olympiques contactez :
pekin@streetreporters.net
Liens :
Communiqué de presse
Illustrations et tutoriels de la solution
Mais les Chinois resteront quand même dans l'ombre. Et de plus, je crois que l'enjeu de l'accès à l'info devient moins préoccupant depuis que le nationalisme des Chinois semble devenir le meilleur filtre que le Parti semble vouloir mettre en place.
Les Chinois sont en première place mondiale quant au nombre d’internautes... Et si nous on n'apprend pas à lire le chinois, ou eux l'anglais... on va rester chacun dans notre coin chacun sur nos îles Internet.
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PS: En lisant An Innocent Abroad de Virginia Heffernan, du respectable New York Time, on voit qu'il faudrait retirer la poutre de l'oeil des anglophones en premie...
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01 août 2008
3
KUDOS : éléments de campagnes sur les médias sociaux
KUDOS, c'est un acronyme pour retenir les 5 éléments incontournables d’une campagne d'influence dans les médias sociaux.
C'est l'excellent Blogsourcing experience qui a débusqué hier le rapport "Social media / methods and metrics" de la revue Contagious (extrait disponible ici).
Avec les 10 commandements du marketing de réseaux social (en anglais) de Nick O'Neill, ça vous donne un bon aperçu des questions à vous poser avant de demander à vos fournisseurs : "Hop! un site web et deux communautés, deux!".
L'influence dans les réseaux sociaux ne ressemble en rien au push marketing. Il faut composer avec des cascades d'influence.
C'est l'excellent Blogsourcing experience qui a débusqué hier le rapport "Social media / methods and metrics" de la revue Contagious (extrait disponible ici).
Avec les 10 commandements du marketing de réseaux social (en anglais) de Nick O'Neill, ça vous donne un bon aperçu des questions à vous poser avant de demander à vos fournisseurs : "Hop! un site web et deux communautés, deux!".
L'influence dans les réseaux sociaux ne ressemble en rien au push marketing. Il faut composer avec des cascades d'influence.
K.U.D.O.SImages : Ripples Effect de David Armano
Knowledgeable
* La campagne illustre-t-elle un terrain d’expertise de la marque ?
* Cette expertise est-elle distinctive ?
* La campagne apporte-t-elle quelque chose de nouveau au public ?
Utile
* La campagne est-elle utile pour l’entreprise _et_ pour le public de la marque ?
Désirable
* Ce que l’on propose (info, message, divertissement…) est-il désiré ?
Open (honnête + transparent)
* Ce que dit la marque est-il honnête et transparent… dans son intégralité (versus un message positif mis en exergue) ?
Partageable
* La campagne est-elle partageable facilement ?
* Est-il facile de le diffuser/relayer/"buzzer" ?
(tiré de [Blogsourcing experience] )
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