«Les merveilles des réseaux sociaux en ligne»
Cette image que j'ai extraite d'une caricature très british de Harold's World s'intitule «the Wonder of Online Social Networking» et circule sur internet (Via @Samia_Ghozlane, Via Henri Kaufman).
L'humour fait sourire. Pourquoi? pcq au fond, on se sent qu'il touche une corde sensible. Ou plutôt, qu'il touche un cliché: le net isole au point que l'on ne prend plus le temps de se lever et de rencontrer notre "friend" à côté. Comme une culpabilité originelle. Pourtant l'amitié en ligne n'est pas nécessairement moins sincère. Pourtant un réseautage numérique bien fait mène à plus de rencontres réelles.
Cercle
Le réseau, on le sait depuis le début, rapproche davantage ceux qui sont proches que ceux qui sont loin : on envoie davantage de courriels à des gens qui sont finalement à moins de 100KM de chez soi (rappelez-vous la promesse de «vous connecter avec le bout du monde». Les réseaux sociaux, Facebook notamment, ont permis plus de retrouvailles entre amis que tout autre autre invention de l'Homme: combien de connaissances avez-vous "retrouvés" depuis l'avènement du web (ou du web 2.0)?
Carré
Le cliché persiste tout de même. Les «merveilles des réseaux sociaux en ligne» isolent les individus, atrophient l'espace sociale, coupent les communications "naturelles".
C'est tout l'inverse. Cet outil, bien utilisé, permet même d'augmenter le suivi de son cercle de connaissance au-delà de ce qui était habituel auparavant. J'écrivais hier que l'on devrait traduire «follow» par «accompagner». Les réseaux sociaux ne fabriquent pas ex-nihilo nos amis. Il permet seulement d'inclure dans le cercle des suivis, nos «friends» et nos «followers» qui sont des »compagnons» sur la route de notre vie. La possibilité est offerte. On l'accepte ou pas.
Point
Au fond, ce qui était pris comme un ridicule de situation dans la caricature n'est qu'un constat de vérité. Il n'y a que ceux qui ne l'acceptent pas qui peuvent faire vibrer la corde sensible de la culpabilité chez ceux qui l'acceptent. Il est temps de s'affranchir de ce «péché original»...
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À lire aussi:
Facebook: connecting you to your screen
Pour ou contre Facebook?
30 septembre 2009
0
29 septembre 2009
4
Le point avant basculement
De nombreux bruissements me disent que le présent cycle démarré avec Facebook et Twitter arrive à son apogée et qu'une transmutation est en cours. Dans quelques jours devraient sortir les premières invitations de Google Wave. Faisons le point sur le monde avant le basculement.
On dirait qu'on oublie vite comment "c'était avant". "Avant", sur le web, ça veut dire deux ou trois ans. Google Wave s'en vient et je me propose de me faire une petite note sur ce quelques réflexions sur Twitter, pour mémoire. Et se rappeler ce que l'on disait avant cette "vague" qui s'en vient.
Longtemps, je me suis logué de bonne heure
On ouvre Twitter la première fois : on ne comprend rien. En fait, le site web de Twitter n'est pas l'outil qu'il faut utiliser. Du moins pas si on possède plus que quelques dizaines de personnes à suivre. Il faut aller sur un "client Twitter" comme Twirl, Seesmic, Nambu ou Tweetdeck. Au-delà d'un certain nombre de personnes, il faut arriver à segmenter par panneau ou dossier. Et même là, on ne fait que diminuer que faiblement l'impression de flot.
On n'utilise pas Twitter, on s'y noit.
Apprendre à nager devient donc essentiel. Et les bouées sont les gens que l'on veut suivre. 40 % des gazouillis sont inutiles? Mais honnis soit qui mal follow!! Tendez l'oreille dans la rue et vous aurez ce même ratio. Et pourtant, normalement, vous devriez êtes concentré sur la personne qui vous accompagne. "Follow" devrait être traduit en français par "accompagner". Vous écoutez ceux qui vous accompagnent.
Et quand vous êtes bien entouré, l'outil devient intéressant.
Twitter n'a d'autre valeur que votre réseau qui vous accompagne. Ils sont tous sur Facebook? Allez-y. Ils sont à la Chambre de commerce? restez-y. Twitter n'est pas pour tout le monde. Il y a une diversité d'outil pour tous les goûts.
Twitter vaut bien une messe
Olivier Ertzscheid a développé cet été un excellent billet sur Twitter L'hiératique contre le hiérarchique : Sur Twitter, l'information est brute. Les industries de l'information ont pour métier d'y mettre de l'ordre, or, Twitter, fait tout l'inverse: «pas d'éditorialisation, pas de "niveau supérieur" de l'information. Donc, Twitter est littéralement illisible. ». Vous vous sentez soulagé?
C'est grâce au filtrage collaboratif que le sens émerge de Twitter: on "RT", on cite "@", on "#" et on "bit.ly" et . Perdu? Bien sûr! C'est que, souligne Olivier Ertzscheid, le manque d'espace (limité à 140 caractères) force l'émergence de ces hiéroglyphes. Ce n'est pas tout.
« [C]e qui est le plus intéressant dans Twitter, ce sont les stratégies qu'il met en place pour gérer l'infobésité accrue par le temps réel sur lequel il s'efforce de se caler, et ce sans jamais faire appel à de classiques techniques de hiérarchisation, mais en préférant faire appel à des stratégies visuelles, cognitives et scripturales d'évitement, de substitution.»
Blog sans microblog n'est que ruine de l'âme
À peu près au même moment, Fred Cavazza proposa sur son blogue : comment le microblog a bouleversé les pratiques de blog : Twitter et Facebook ont supplanté le blogue comme support de prédilection pour de l’information chaude. L'écologie du système se diversifiant, il est normal que l'on voie un repositionnement des outils en place. Y compris dans l'écosystème plus large incluant les mass-media.
Il m'apparaît que nous sommes à la veille d'un changement similaire avec l'arrivée de Google Waves. Fred Cavazza résume en une formule le nouvel outil : Google Wave = Email + IM + Wiki + Mashup
Google Wave est à la fois un outil de collaboration, de discussion de document et une plateforme ouverte et extensible. En temps réel. Un (long) document vidéo circule, expliquant le nouvel outil; vous pouvez le voir en cliquant ici. (PS: voici un court)
Actuellement, je dois entrer dans Tweetdeck ou Nambu pour lire les gazouillis de mes contacts, et retourner sur le web pour Facebook. Et ouvrir Mail pour mon courriel. Puis Skype sur mon bureau. Et je n'ai pas encore géré mes SMS et mon Del.icio.us, ni mon compte linkedin ou Flickr...
Je suis le soldat qui tombe devant l'ennemi, écrasé par le poids ses propres armes. Serais-je soulevé par la "vague"?
Relisons-nous dans un an et voyons si la situation a évolué...
--
Autre billets sur twitter:
la sérendipité des discussions de couloirs numériques
Parler pour ne rien dire: 40% des gazouillis sur l'outil de micro-bloggage Twitter serait du bavardage futile
Virilio et la peur de l'immédiat « L'immédiateté est le contraire de l'information » (Paul Virilio)
Rupture ou continuité?
un 14 juillet 1789 sur Twitter
Le JT de 140 caractères
Twitter entre dans l'armement stratégique américain
Une révolution 140 caractères à la fois On n'est plus spectateurs de l'événement, on y "participe".
La demi-vie de twitter
Ecosysteme de l'information
On dirait qu'on oublie vite comment "c'était avant". "Avant", sur le web, ça veut dire deux ou trois ans. Google Wave s'en vient et je me propose de me faire une petite note sur ce quelques réflexions sur Twitter, pour mémoire. Et se rappeler ce que l'on disait avant cette "vague" qui s'en vient.
Longtemps, je me suis logué de bonne heure
On ouvre Twitter la première fois : on ne comprend rien. En fait, le site web de Twitter n'est pas l'outil qu'il faut utiliser. Du moins pas si on possède plus que quelques dizaines de personnes à suivre. Il faut aller sur un "client Twitter" comme Twirl, Seesmic, Nambu ou Tweetdeck. Au-delà d'un certain nombre de personnes, il faut arriver à segmenter par panneau ou dossier. Et même là, on ne fait que diminuer que faiblement l'impression de flot.
On n'utilise pas Twitter, on s'y noit.
Apprendre à nager devient donc essentiel. Et les bouées sont les gens que l'on veut suivre. 40 % des gazouillis sont inutiles? Mais honnis soit qui mal follow!! Tendez l'oreille dans la rue et vous aurez ce même ratio. Et pourtant, normalement, vous devriez êtes concentré sur la personne qui vous accompagne. "Follow" devrait être traduit en français par "accompagner". Vous écoutez ceux qui vous accompagnent.
Et quand vous êtes bien entouré, l'outil devient intéressant.
Twitter n'a d'autre valeur que votre réseau qui vous accompagne. Ils sont tous sur Facebook? Allez-y. Ils sont à la Chambre de commerce? restez-y. Twitter n'est pas pour tout le monde. Il y a une diversité d'outil pour tous les goûts.
Twitter vaut bien une messe
Olivier Ertzscheid a développé cet été un excellent billet sur Twitter L'hiératique contre le hiérarchique : Sur Twitter, l'information est brute. Les industries de l'information ont pour métier d'y mettre de l'ordre, or, Twitter, fait tout l'inverse: «pas d'éditorialisation, pas de "niveau supérieur" de l'information. Donc, Twitter est littéralement illisible. ». Vous vous sentez soulagé?
C'est grâce au filtrage collaboratif que le sens émerge de Twitter: on "RT", on cite "@", on "#" et on "bit.ly" et . Perdu? Bien sûr! C'est que, souligne Olivier Ertzscheid, le manque d'espace (limité à 140 caractères) force l'émergence de ces hiéroglyphes. Ce n'est pas tout.
« [C]e qui est le plus intéressant dans Twitter, ce sont les stratégies qu'il met en place pour gérer l'infobésité accrue par le temps réel sur lequel il s'efforce de se caler, et ce sans jamais faire appel à de classiques techniques de hiérarchisation, mais en préférant faire appel à des stratégies visuelles, cognitives et scripturales d'évitement, de substitution.»
Blog sans microblog n'est que ruine de l'âme
À peu près au même moment, Fred Cavazza proposa sur son blogue : comment le microblog a bouleversé les pratiques de blog : Twitter et Facebook ont supplanté le blogue comme support de prédilection pour de l’information chaude. L'écologie du système se diversifiant, il est normal que l'on voie un repositionnement des outils en place. Y compris dans l'écosystème plus large incluant les mass-media.
Il m'apparaît que nous sommes à la veille d'un changement similaire avec l'arrivée de Google Waves. Fred Cavazza résume en une formule le nouvel outil : Google Wave = Email + IM + Wiki + Mashup
Google Wave est à la fois un outil de collaboration, de discussion de document et une plateforme ouverte et extensible. En temps réel. Un (long) document vidéo circule, expliquant le nouvel outil; vous pouvez le voir en cliquant ici. (PS: voici un court)
Actuellement, je dois entrer dans Tweetdeck ou Nambu pour lire les gazouillis de mes contacts, et retourner sur le web pour Facebook. Et ouvrir Mail pour mon courriel. Puis Skype sur mon bureau. Et je n'ai pas encore géré mes SMS et mon Del.icio.us, ni mon compte linkedin ou Flickr...
Je suis le soldat qui tombe devant l'ennemi, écrasé par le poids ses propres armes. Serais-je soulevé par la "vague"?
Relisons-nous dans un an et voyons si la situation a évolué...
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Autre billets sur twitter:
la sérendipité des discussions de couloirs numériques
Parler pour ne rien dire: 40% des gazouillis sur l'outil de micro-bloggage Twitter serait du bavardage futile
Virilio et la peur de l'immédiat « L'immédiateté est le contraire de l'information » (Paul Virilio)
Rupture ou continuité?
un 14 juillet 1789 sur Twitter
Le JT de 140 caractères
Twitter entre dans l'armement stratégique américain
Une révolution 140 caractères à la fois On n'est plus spectateurs de l'événement, on y "participe".
La demi-vie de twitter
Ecosysteme de l'information
23 septembre 2009
2
L'avenir de la musique à travers les applications Iphone
Voilà un billet (qui est de la musique à mes oreilles) que nous propose ReadWriteWeb France: Oubliez les iTunes LP, l’avenir est à l’application iPhone. Le format musical de l'avenir n’est plus l’album, mais l’application.
Sarah Perez et Guillaume Galuz expliquent comment iTunes LP, lancé récemment et qui propose un nouveau format "d’album digital", réplique l’expérience d’achat d’un album, avec paroles, notes de livret, illustrations, photos, etc. «Le seul problème est que ce format supposé interactif est en réalité tout sauf interactif.» Destiné à redresser les ventes de disques cet effort «serait bien mal inspiré» car «il essaie désespérément de forcer la porte du nouveau paradigme digital avec un modèle économique largement obsolète.»
Laissez tomber les albums, achetez une application
Certains artistes commencent à mettre au point des choses qui ne ressemblent en rien à un «album». Une application iPhone, «l'outil idéal qui permet aux fans d’interagir avec du contenu produit par ses artistes préférés». Perez et Galuz citent plusieurs applications d'artistes qui offrent la possibilité d’interagir avec d’autres fans, de partager de photos, d’écouter des morceaux et des playlists exclusives, de remixer des morceaux et pleins d'autres voies de traverse. (lire l'article)
Feu l'album?
Je le pense aussi, en voyant la montée fulgurante du iPhone en 2008, que les artistes devraient vendre des applications, et non pas des disques, s'ils veulent réellement contrôler leurs redevances numériques. Surtout les artistes qui ont certaines affinités avec la technologie (ce qui n'est pas gagné).
On ne se le cachera pas, le mobile possède un avantage immense comparé au web fixe. Les Telcos possèdent un guichet payant qui manque cruellement sur Internet (qui n'a jamais été pensé pour être une plateforme de micro-paiement).
L'album ne tirera pas sa révérence de sitôt. Mais au fur et à mesure que les générations montantes s'initieront au maelström de flux qu'est Internet, la notion d'avoir un objet fixe, surtout numérique, se marginalisera davantage. Le LP a sa place à côté de la Playlist, mais il me semblera se cristalliser comme objet de collection plutôt qu' objet de consommation de masse comme jadis...
Sarah Perez et Guillaume Galuz expliquent comment iTunes LP, lancé récemment et qui propose un nouveau format "d’album digital", réplique l’expérience d’achat d’un album, avec paroles, notes de livret, illustrations, photos, etc. «Le seul problème est que ce format supposé interactif est en réalité tout sauf interactif.» Destiné à redresser les ventes de disques cet effort «serait bien mal inspiré» car «il essaie désespérément de forcer la porte du nouveau paradigme digital avec un modèle économique largement obsolète.»
Laissez tomber les albums, achetez une application
Certains artistes commencent à mettre au point des choses qui ne ressemblent en rien à un «album». Une application iPhone, «l'outil idéal qui permet aux fans d’interagir avec du contenu produit par ses artistes préférés». Perez et Galuz citent plusieurs applications d'artistes qui offrent la possibilité d’interagir avec d’autres fans, de partager de photos, d’écouter des morceaux et des playlists exclusives, de remixer des morceaux et pleins d'autres voies de traverse. (lire l'article)
Feu l'album?
Je le pense aussi, en voyant la montée fulgurante du iPhone en 2008, que les artistes devraient vendre des applications, et non pas des disques, s'ils veulent réellement contrôler leurs redevances numériques. Surtout les artistes qui ont certaines affinités avec la technologie (ce qui n'est pas gagné).
On ne se le cachera pas, le mobile possède un avantage immense comparé au web fixe. Les Telcos possèdent un guichet payant qui manque cruellement sur Internet (qui n'a jamais été pensé pour être une plateforme de micro-paiement).
L'album ne tirera pas sa révérence de sitôt. Mais au fur et à mesure que les générations montantes s'initieront au maelström de flux qu'est Internet, la notion d'avoir un objet fixe, surtout numérique, se marginalisera davantage. Le LP a sa place à côté de la Playlist, mais il me semblera se cristalliser comme objet de collection plutôt qu' objet de consommation de masse comme jadis...
22 septembre 2009
1
Meilleures sites québécois 2009
Voici la liste des gagnants des prix jumeaux, version épurée par Sylvain Carle, à partir du site officiel des prix Gémeaux, le "24e gala québécois de la télévision, d'internet et des nouveaux médias*
On remarque que ce gala cherche, avec raison, à étendre son emprise culturelle à d'autres support. Mais j'ai l'impression que jamais on pourra "englober internet et les nouveaux médias". Un jour il faudra non plus parler de support mais de vecteur: le gala des artistes ou des scénaristes ou des producteurs de contenus culturels, de divertissements médiatiques, etc...
- Les Appendices Meilleur site Web pour une émission ou série : dramatique, humour, variétés ou animation: Marie Brissette (Productions Marie Brissette), Nadine Dufour, Julie Duhaime (Télé-Québec)
- D’Est en Ouest Meilleur site Web pour une émission ou série : affaires publiques, documentaire, magazine ou sport: François Veillette, Pierre Blais – (Trinôme)
- Tactik Meilleur site Web pour une émission ou série : jeunesse: Francine Forest, Jean-Pierre Morin, Nicholas Vachon (Vivavision), Marc Beaudet, Christiane Asselin (Turbulent)
- Têtes à claques – Saison 3 – Meilleure émission ou série originale produite pour les nouveaux médias : dramatique, humour, variétés ou animation: Michel Beaudet (Salambo Productions)
- Le tapis rose de Catherine Meilleure émission ou série originale produite pour les nouveaux médias : affaires publiques, documentaire, magazine ou sport: – Catherine Beauchamp (Les Productions Rose Nanan)
On remarque que ce gala cherche, avec raison, à étendre son emprise culturelle à d'autres support. Mais j'ai l'impression que jamais on pourra "englober internet et les nouveaux médias". Un jour il faudra non plus parler de support mais de vecteur: le gala des artistes ou des scénaristes ou des producteurs de contenus culturels, de divertissements médiatiques, etc...
18 septembre 2009
1
Bon voyage Renée
La nouvelle a déchiré mes fils web. Comme une tenaille qui te saisit brusquement le coeur. Puis cette sensation d'incrédulité fragile qui frénétiquement te pousse à emprunter la lignée de liens de plus en plus vite vers la page fatale. Et là, Twitter s'emballe. Tout déboule de partout. Confirmant l'impensable. La recherche est terminée. Renée Wathelet a réellement été assassinée.
Longtemps je voyais apparaître son visage, au sourire de Joconde, dans les stats de visites de mon blogue. Et à intervalles réguliers, sa présence venait mettre de la vie lors de nos rencontres Yulbiz. Elle me fascinait avec son étonnante vie à cheval entre la bruyante ville nordique (Montréal) et les lointaines îles du Sud (au large de Cancún, Mexique). Elle aimait les vagues d'un côté et les murmures de la cité de l'autre. Le meilleur des deux mondes. En alternance, 6 mois. L'art de vivre du nomade numérique.
Sa porte était grande ouverte et elle m'invitait à aller la voir un jour. Trop tard. Elle est dans un autre monde maintenant. Par contre, cette fois-ci, je sais qu'éventuellement, un jour, j'irai la rejoindre. En attendant, j'attends qu'elle ouvre @endirectduparadis. Bon voyage, Renée.
«La vie est la conservation du possible» (Paul Valery)
Galerie de photos "en direct des îles"
---
PS
(Guy, fils de Renée) «Du a l’ampleur médiatique que semble prendre ce triste évènement nous demandons au médias de bien respecter notre deuil. Pour les autres, tout commentaires, pensé etc. sont bienvenus à l’adresse suivante: enmemoirederenee@gmail.com. Un service commémoratif sera organisé à notre retour du Mexique» (date à préciser).
La mort a réussi à nous arracher Renée, notre blogueuse nomade. Twitter ne gazouillera plus en direct des îles. Comme le dit Vallier Lapierre, «on va tout faire pour prolonger tes «pas sur le sable au petit matin».
Lanchero asesina a una turista en Isla Mujeres
On venait de tailler un portrait d'elle, deux jours auparavant, à la mesure des rêves qu'elle générait.
Une Québécoise à Isla Mujeres: adopter une île
Et hier, son dernier billet sur son blogue, pour nous montrer comment elle aimait ce qu'offre la vie.
Tranche de vie (6) – Des pas sur le sable, au petit matin
Longtemps je voyais apparaître son visage, au sourire de Joconde, dans les stats de visites de mon blogue. Et à intervalles réguliers, sa présence venait mettre de la vie lors de nos rencontres Yulbiz. Elle me fascinait avec son étonnante vie à cheval entre la bruyante ville nordique (Montréal) et les lointaines îles du Sud (au large de Cancún, Mexique). Elle aimait les vagues d'un côté et les murmures de la cité de l'autre. Le meilleur des deux mondes. En alternance, 6 mois. L'art de vivre du nomade numérique.
Sa porte était grande ouverte et elle m'invitait à aller la voir un jour. Trop tard. Elle est dans un autre monde maintenant. Par contre, cette fois-ci, je sais qu'éventuellement, un jour, j'irai la rejoindre. En attendant, j'attends qu'elle ouvre @endirectduparadis. Bon voyage, Renée.
«La vie est la conservation du possible» (Paul Valery)
Galerie de photos "en direct des îles"
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PS
(Guy, fils de Renée) «Du a l’ampleur médiatique que semble prendre ce triste évènement nous demandons au médias de bien respecter notre deuil. Pour les autres, tout commentaires, pensé etc. sont bienvenus à l’adresse suivante: enmemoirederenee@gmail.com. Un service commémoratif sera organisé à notre retour du Mexique» (date à préciser).
Libellés :
Perso
15 septembre 2009
3
Le crowdsourcing : dompter la folie des foules
«Le crowdsourcing qu'est-ce que c'est?» C'était la question que l'animateur Benoit Cantin, ce matin, me posait au téléphone, en direct de la radio de Radio-Canada à Toronto. Hésitation. Quand on cause "crowdsourcing" à une émission grand public, le matin, avant 09h00, on sent que l'on vient de traverser quelque chose.
Le mot lui-même, rappelons-le, serait un terme inventé par Jeff Howe dans le Wired de juin 2006 . Il combine l'anglais Outsourcing (sous-traitance à l’externe) et Crowd (foule) pour donner Crowdsourcing, sous-traitance à “la foule”.
Autrement dit, c'est l’externalisation de ressources humaines (ou plutôt de l'acquisition de connaissance) qui permet de puiser hors de l'entreprise dans un ensemble des talents disséminés, dans cette longue traîne des talents (Pisani), une “sagesse des foules” ( Surowiecki ) qui saurait répondre à un besoin interne.
Bon, dit comme ça, peut-être que plusieurs auditeurs se sont étouffés avec leur gorgée de café. Il faut savoir ce que l'on veut. Il faut appeler un chat un chat, quoi. On me pose une question, je réponds.
Crowdsourcing goes public
Le crowdsourcing me semblait jusqu'à ce matin relever plutôt d'un concept pointu rattaché à la niche de la haute technologie et du multimédia web. Le mot, pas particulièrement beau, propose malgré tout une vision alternative de ce qu'est la "foule".
Tout démarre d'un constat : dans certaines circonstances le choix de groupe, en général, se révélerait meilleur, en moyenne, que celui d'un seul individu en tout temps, même spécialiste. Clay Shirky, dans Here comes everybody, raconte avec moults exemples dans quel type de secteur le choix de groupe est plus prolifique. Il n'est nullement question ici de laisser la foule bâtir à coup de vote et de SMS une fusée interplanétaire.
L'antinuit de crystal
On associe souvent la foule à des excès. On ne connaît souvent de la foule que par son côté instrumentalisé: que ce soit des gouvernements autoritaires (pensons aux atrocités qui précédaient la seconde guerre mondiale) ou les médias avides de cotes d'écoute (où elle instrumentalise la foule pour faire émerger la futilité lors de spectacles de télé-réalités.
Dans ces conditions, il est normal alors de ressentir une peur viscérale à toute prétention de faire appel à une quelconque intelligence de la foule.
Le futur pluriel
Ce que j'ai ressenti ce matin, c'est ce passage du négatif au positif. Le crowdsourcing deviendrait un "lieu commun" dans la moulinette des médias. La foule ne possède plus seulement l'aura de folie collective (n'a-t-on pas dit que le quotient intellectuel de la foule est inférieur à la somme de ses composantes?), mais offre dans certaines conditions des fruits autrefois inaccessibles, et ce, grâce à la mise en réseau massive de la population.
Face au défi qui attend l'humanité confrontée aux limites de la biosphère, pouvoir avoir avoir un accès potentiel à chaque 'bit' de savoir dans la tête des humains pour trouver une solution ne relève plus nécessairement de la science-fiction.
Le magazine Seed cette année avait mis sur sa couverture le titre "la dernière grande expérimentation" (En): les mathématiques sociales, les réseaux sociaux et les sagesses des foules peuvent-ils être mis à contribution pour trouver la bonne idée qui nous évitera le mur qui se dresse devant nous. Quelque part, quelqu'un a la réponse. Le crowdsourcing peut lui donner une chance d'être entendu.
--
Autre lien sur Zéro Seconde
Crowdsourcing, mettre la foule à profit (présentation et powerpoint et vidéo)
--
Image Life
Le mot lui-même, rappelons-le, serait un terme inventé par Jeff Howe dans le Wired de juin 2006 . Il combine l'anglais Outsourcing (sous-traitance à l’externe) et Crowd (foule) pour donner Crowdsourcing, sous-traitance à “la foule”.
Autrement dit, c'est l’externalisation de ressources humaines (ou plutôt de l'acquisition de connaissance) qui permet de puiser hors de l'entreprise dans un ensemble des talents disséminés, dans cette longue traîne des talents (Pisani), une “sagesse des foules” ( Surowiecki ) qui saurait répondre à un besoin interne.
Bon, dit comme ça, peut-être que plusieurs auditeurs se sont étouffés avec leur gorgée de café. Il faut savoir ce que l'on veut. Il faut appeler un chat un chat, quoi. On me pose une question, je réponds.
Crowdsourcing goes public
Le crowdsourcing me semblait jusqu'à ce matin relever plutôt d'un concept pointu rattaché à la niche de la haute technologie et du multimédia web. Le mot, pas particulièrement beau, propose malgré tout une vision alternative de ce qu'est la "foule".
Tout démarre d'un constat : dans certaines circonstances le choix de groupe, en général, se révélerait meilleur, en moyenne, que celui d'un seul individu en tout temps, même spécialiste. Clay Shirky, dans Here comes everybody, raconte avec moults exemples dans quel type de secteur le choix de groupe est plus prolifique. Il n'est nullement question ici de laisser la foule bâtir à coup de vote et de SMS une fusée interplanétaire.
L'antinuit de crystal
On associe souvent la foule à des excès. On ne connaît souvent de la foule que par son côté instrumentalisé: que ce soit des gouvernements autoritaires (pensons aux atrocités qui précédaient la seconde guerre mondiale) ou les médias avides de cotes d'écoute (où elle instrumentalise la foule pour faire émerger la futilité lors de spectacles de télé-réalités.
Dans ces conditions, il est normal alors de ressentir une peur viscérale à toute prétention de faire appel à une quelconque intelligence de la foule.
Le futur pluriel
Ce que j'ai ressenti ce matin, c'est ce passage du négatif au positif. Le crowdsourcing deviendrait un "lieu commun" dans la moulinette des médias. La foule ne possède plus seulement l'aura de folie collective (n'a-t-on pas dit que le quotient intellectuel de la foule est inférieur à la somme de ses composantes?), mais offre dans certaines conditions des fruits autrefois inaccessibles, et ce, grâce à la mise en réseau massive de la population.
Face au défi qui attend l'humanité confrontée aux limites de la biosphère, pouvoir avoir avoir un accès potentiel à chaque 'bit' de savoir dans la tête des humains pour trouver une solution ne relève plus nécessairement de la science-fiction.
Le magazine Seed cette année avait mis sur sa couverture le titre "la dernière grande expérimentation" (En): les mathématiques sociales, les réseaux sociaux et les sagesses des foules peuvent-ils être mis à contribution pour trouver la bonne idée qui nous évitera le mur qui se dresse devant nous. Quelque part, quelqu'un a la réponse. Le crowdsourcing peut lui donner une chance d'être entendu.
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Autre lien sur Zéro Seconde
Crowdsourcing, mettre la foule à profit (présentation et powerpoint et vidéo)
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Image Life
12 septembre 2009
4
Les 5 étapes de réalisation d'un site web
L’industrie de production web arrive à maturité et a établi un processus de construction d’un site web qui suit cinq étapes distinctes. Ces étapes permettent au client et aux fournisseurs d’évaluer ce qu’il y a à faire et de s’entendre sur la marche à suivre pour réussir un projet de qualité.
J'ai écrit pour le compte de l'Alliance numérique, un guide des meilleures pratiques pour développer un projet web.
Le voici, mis en page par Egzakt et grâce à l'aide de toute l'équipe de la cellule Internet de l'Alliance, un bon guide à offrir à vos clients ou pour vous même afin de bien comprendre dans les grandes lignes, les étapes de A à Z pour monter un site web.
1- La planification stratégique : elle identifie les besoins de votre entreprise. Elle débouche sur la rédaction du document d’orientation stratégique.
2- La conception : on établit les paramètres concrets qui sont ensuite détaillés dans le livrable critique (le cahier des charges) qui sert de guide pour l’intervention de tous les prestataires lors de la production.
3- La production : elle concerne la réalisation technique et artistique proprement dite du projet.
4- La mise en ligne : on y fait le déploiement et on assure la visibilité du site auprès du public visé.
5- L’exploitation et la maintenance : la vie du site commence et une surveillance adéquate est nécessaire pour assurer son succès.
Les résultats sont comparés aux objectifs de départ et enclenchent le processus en boucle pour le prochain projet de refonte.
Expertises interdisciplinaires
Puisque chacune des trois phases fondamentales (réflexion, développement et maintenance) fait appel à des expertises différentes, il n’est pas rare de devoir gérer plusieurs équipes se succéder pour l’ensemble du processus, avec un certains recoupement au niveau des expertises. D'où l'importance que chaque mandat soit alors clair et bien délimiter les étapes ils couvrent.
Guide gratuit
Ce guide n'aurait pas pu voir le jour sans l'aide de plusieurs personnes, dans la révision et les précisions. Leurs noms apparaissent à la fin du guide. Cette version du guide est considérée un "beta", car maintenant il est offert à a communauté, qui peut se l'approprier et l'améliorer, à cette adresse: http://alliancenumerique.com/fr/publications/guide-des-meilleures-pratiques-web (s'il y a un problème d'accès, laissez moi un commentaire)
J'ai écrit pour le compte de l'Alliance numérique, un guide des meilleures pratiques pour développer un projet web.
Le voici, mis en page par Egzakt et grâce à l'aide de toute l'équipe de la cellule Internet de l'Alliance, un bon guide à offrir à vos clients ou pour vous même afin de bien comprendre dans les grandes lignes, les étapes de A à Z pour monter un site web.
- Guide des meilleures pratiques web (26 pages, PDF)
1- La planification stratégique : elle identifie les besoins de votre entreprise. Elle débouche sur la rédaction du document d’orientation stratégique.
2- La conception : on établit les paramètres concrets qui sont ensuite détaillés dans le livrable critique (le cahier des charges) qui sert de guide pour l’intervention de tous les prestataires lors de la production.
3- La production : elle concerne la réalisation technique et artistique proprement dite du projet.
4- La mise en ligne : on y fait le déploiement et on assure la visibilité du site auprès du public visé.
5- L’exploitation et la maintenance : la vie du site commence et une surveillance adéquate est nécessaire pour assurer son succès.
Les résultats sont comparés aux objectifs de départ et enclenchent le processus en boucle pour le prochain projet de refonte.
Expertises interdisciplinaires
Puisque chacune des trois phases fondamentales (réflexion, développement et maintenance) fait appel à des expertises différentes, il n’est pas rare de devoir gérer plusieurs équipes se succéder pour l’ensemble du processus, avec un certains recoupement au niveau des expertises. D'où l'importance que chaque mandat soit alors clair et bien délimiter les étapes ils couvrent.
Guide gratuit
Ce guide n'aurait pas pu voir le jour sans l'aide de plusieurs personnes, dans la révision et les précisions. Leurs noms apparaissent à la fin du guide. Cette version du guide est considérée un "beta", car maintenant il est offert à a communauté, qui peut se l'approprier et l'améliorer, à cette adresse: http://alliancenumerique.com/fr/publications/guide-des-meilleures-pratiques-web (s'il y a un problème d'accès, laissez moi un commentaire)
09 septembre 2009
3
40 ans, 75 minutes, 6 personnes, 1 émission
Je serai en compagnie de Michel Cartier, Jean-Claude Guédon, Hervé Fischer, Philippe Leroux et Karl Dubost lors de l'émission Citoyen Numérique de Michel Dumais à CIBL demain jeudi 10 septembre 2009 de 13h30 à 14h30 (heures de Montréal) (+ 6 h à Paris ; - 4h à San Francisco)
Nous aurons un plus qu'une bonne heure pour discuter d'Internet à l'occasion de ses 40 ans. Il n'y a pas de podcast, malheureusement. Mais si j'arrive à l'enregistrer et à le transférer, je le mettrai en ligne. Accès à l'enregistrement ici.
Voici un aperçu des intervenants:
Pour réfléchir
Quelques repères sur l'émergence d'ARPANET, d'Alexandre Serres
Nous aurons un plus qu'une bonne heure pour discuter d'Internet à l'occasion de ses 40 ans.
Voici un aperçu des intervenants:
Michel Cartier, considéré comme le grand-père du multimédia québécois, professeur à la retraite, est connu pour penser la culture du numérique à travers trois pôles, le sociétal, l'économique et le technologique. Ce théoricien a a réussi à galvaniser durant les 3 dernières décennies des hordes successives d'étudiant(e)s à développer ce champ des communications qui allait un jour s'appeler le multimédia et les réseaux.Et aux commandes, Michel Dumais, journaliste et chroniqueur technologique, à Branchez-Vous, au Devoir (jusqu'à récemment), maintenant animateur de Citoyen Numérique depuis environ 2 ans.
Jean-Claude Guédon, professeur au Département de littérature comparée a écrit Internet, Le monde en réseau chez Gallimard où il suit les premières traces de révolution Internet. Il a été président d'ISOC-Québec.
Hervé Fischer a écrit plusieurs livres, dont La planète hyper et Nous serons des dieux et cherche à penser la culture en mutation avec les réseaux. Il me semble être le seul à recourir à la philosophie grecque pour expliquer les divers aspects des mondes virtuels.
Philippe Leroux, président de ex- VDL2, devenu récemment Phéromone, est présent dans la sphère web depuis ses débuts. Il est un des observateurs des avancés d'Internet au pays et livre régulièrement, avec le CEFRIO des études statistiques d'utilisation des internautes québécois.
Karl Dubost, qui était au W3C, poète urbain de La Grange, a été au coeur du HTML, le code moteur de la révolution Internet.
Et moi, présent, bien content d'être si bien entouré.
Pour réfléchir
Quelques repères sur l'émergence d'ARPANET, d'Alexandre Serres
04 septembre 2009
3
Google Holodeck
Imaginez une immersion totale dans Google Earth. C'est comme voler non pas dans Second Life, un monde numérique imaginaire, mais au-dessus de notre Terre numérisée. C'est Google Holodeck.
J'ai glissé quelques mots sur ce blogue sur Google Earth comme interface commerciale pour la planète. On pourrait voir Google Earth comme interface touristique. Qui a encore besoin de voyager comme touriste lambda quand on peut utiliser Google Holodeck.
Interface touristique
Certains voyages touristiques de masse peuvent être avantageusement remplacés par un voyage numérique (spécialement si c'est pour visiter des monuments architecturaux au pas de course, comme cela arrive étrangement). Du moins, à un niveau scolaire, on peut apprendre sans se déplacer. Dire « j'y ai été » prend une toute nouvelle tournure
Interface sociale
Maintenant, je pense qu'il ne manque pas grand-chose pour avoir Google Earth comme interface sociale. Avec des avatars, ou de la vidéo en temps réel, il y aurait moyen d'aller visiter de la parenté sur un autre continent, ou suivre les péripéties « sur place » d'un voyageur. Sans oublier encore un contact direct avec un commerçant (« envolez-vous vers ce nouveau magasin qui vient de s'ouvrir sur la 5e Avenue à Manhattan! »).
J'ai glissé quelques mots sur ce blogue sur Google Earth comme interface commerciale pour la planète. On pourrait voir Google Earth comme interface touristique. Qui a encore besoin de voyager comme touriste lambda quand on peut utiliser Google Holodeck.
Interface touristique
Certains voyages touristiques de masse peuvent être avantageusement remplacés par un voyage numérique (spécialement si c'est pour visiter des monuments architecturaux au pas de course, comme cela arrive étrangement). Du moins, à un niveau scolaire, on peut apprendre sans se déplacer. Dire « j'y ai été » prend une toute nouvelle tournure
Interface sociale
Maintenant, je pense qu'il ne manque pas grand-chose pour avoir Google Earth comme interface sociale. Avec des avatars, ou de la vidéo en temps réel, il y aurait moyen d'aller visiter de la parenté sur un autre continent, ou suivre les péripéties « sur place » d'un voyageur. Sans oublier encore un contact direct avec un commerçant (« envolez-vous vers ce nouveau magasin qui vient de s'ouvrir sur la 5e Avenue à Manhattan! »).
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