Le crowdsourcing qu'est-ce que c'est? C'est un terme inventé par Jeff Howe dans le Wired de juin 2006.
Outsourcing = sous-traitance à l’externe
où
Crowd = foule
donc
Crowdsourcing = sous-traitance à “la foule”
L’externalisation de la participation permet de puiser dans la longue traîne des talents (Pisani), ce qui s'appelle “La sagesse des foules” (Surowiecki) où un choix de groupe, en général, se révélerait meilleur, en moyenne, que celui d'un seul individu en tout temps. Ou plutôt, il émergerait des connaissances sur un état qu'un individu seul n'est pas toujours apte à connaître, tout seul, tout le temps.
Un type d'usage du crowdsourcing
Dans ma présentation, j'illustre un type d'usage du crowdsourcing où groupe doit appartenir à une communauté d'intérêts (Seth Godin) et utilisé pour sélectionner, ou plutôt faire émerger, des éléments qu'un individu à l'interne n'a pas le temps, les connaissances ou les capacités de faire seul. L'individu en question ne fait que récupérer ce qui percole dans la communauté.
Le coût d'entrée pour gérer un groupe d'intérêt a beaucoup diminué (Clay Shirky). Toutes activités qui auparavant demandaient beaucoup de coordination se voient maintenant propulsées sur Internet.
Est-ce bon pour vous?
Pour savoir s'il l'on doit avoir recours au crowdsourcing pour son projet, il faut savoir répondre à ces deux questions:
- Comment les usagers peuvent ajouter de la valeur?
- Comment faire en sorte qu’ils ajoutent du data au projet (implicitement ou explicitement)?
Et si vous démarrez une communauté pour faire du crowdsourcing, dites vous que c'est vous qui êtes votre première communauté . Vous ne créez pas une communauté, vous accueillez les autres
2 commentaires:
« Malfaisant, pipeur, buveur, Panurge sait et entend tout faire, notamment des farces ; par exemple il fait plonger les moutons de Dindonneau dans la mer en y jetant le premier, que les autres suivent bêtement. »
François Rabelais, Quart Livre, ch. VIII (1535) in La pléiade, Gallimard 1994
C'est aussi ca, le crowdsourcing, le risque d'une sagesse qui s'auto-accomplie. Pour consolation, c'est une communauté qui se crée autour de cette 'sagesse'. Rabelais était presque 600 ans en avance sur le sujet..(google: effet panurge)
François, c'est pour ça que Pisani préfère "l'alchimie des foules".
Ainsi, il n'y a pas de référence fautive à "l'intelligence".
On a vu autrefois que les foules peuvent être totalitaires. Pisani dit que la multitude peut, pour le meilleur ou le pire, faire des grandes choses.
Sur le web, ils sont des "webacteurs". Car dans les faits, ils ne feront pas de pogrom en soi. Peut-être du lynchage numérique, c'est possible. Comme aussi promouvoir les valeurs de la durabilité...
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