Si le trois fait le mois, on n’est pas prêt de se reposer ce mois-ci :
Identi.ca : un twitter-like, version ouverte. Sorti hier. Produit ici même dans les laboratoires de Montréal et maintenant se répandant partout dans le monde entier, comme un virus.
Praized en application FaceBook: tous les commerces d'Amérique du Nord, à un clic d'être "Praized or Razed". Un autre produit d'ici, sorti hier, et en passe de conquérir le monde.
Mapstraction (Javascript mapping abstraction library). À mettre entre les mains de vos développeurs: rendre le mashup de carte un jeu d'enfant (m'enfin, presque). Démo. (Via Read/Write).
Ce que signifient ces innovations
Le premier outil, Identi.Ca ouvre la voie à l'intégration dans les entreprises (2.0?) d'un outil de tchatte collectif comme Twitter. Le code est ouvert. Il peut être repris, il est surtout possible de "suivre" quelqu'un sur un autre outil de microblogage. Ce qui veut dire qu'avec la même interface, il est possible de suivre son réseau, qu'importe où votre correspondant est inscrit (évidemment si l'architecture est ouverte). Pour l'entreprise, courageuse -car il s'agit d'une nouveauté-, il pourrait y avoir enfin un canal ouvert pour se tenir au courant du "fil de bavardages internes".
Le second, Praized, est une des premières tentatives de raccorder le monde virtuel et le monde réel (ici, pour l'instant, seulement dans FaceBook). Avec les outils web 2.0 à la digg-like, il est possible de voter non pas sur des URL, des pages ou des sites, mais sur de vrais commerces. Autrement dit, les commerces subiront la pression populaire du vote (Praized ou Razed) et surtout d'une mémoire qui conserve ces traces. Les "traces" sur internet pourront dorénavant faire ou défaire une réputation "hors-ligne". Les attrapes-touristes voient ainsi leurs jours comptés.
Le dernier, Mapstraction, permet la démocratisation du mashup avec carte. Il est donc imaginable que la plupart des programmeurs de site web intégreront les cartes à leurs sites (mashup) et que ce "feature" devienne incontournable et que tôt ou tard, une adresse seule par exemple, sans lien carte, soit plus que chose du passé, comme d'inscrire http:// devant une adresse. Les possibilités dépassent évidemment le simple mapping et pourraient aussi devenir en soi une plateforme de commerce.
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