YouTube offre depuis peu "l'annotation vidéo", c'est-à-dire la possibilité de mettre du texte et des liens sur une vidéo.
Il n'en fallait pas moins pour relancer le phénix de la vidéo interactive.
Interactive card trick
Interactive shell game
Interactive Godfather
(liens via Web Video Promoters tm)
La pub aussi s'y met :
Follow your instinct de Cossette Toronto (Via Greame)
Pas trop compris pour quelle marque c'était (mais je ne suis pas la cible), mais c'est quand même bien fait. D'ailleurs, un truc, je n'ai pas suivi mon instinct et c'était plus drôle.
Évidemment, c'est du "flash pour les pauvres" mais le côté viral qu'apporte Youtube n'est pas négligeable: pour les petites marques (mais même pour les grandes) c'est une façon simple de capter l'attention.
Je recommande l'usage de l'annotation pour vos prochaines campagnes web vidéo pour profiter de l'effet de nouveauté. Mais faites vite.
Annotation de bas de page
Et je m'attends à voir apparaître éventuellement, si ce n'est pas déjà fait, une chaîne "généré par les utilisateurs", comme un énorme cadavre exquis vidéo...
Youtube (Google) réussi là un bon coup. Je ne crois pas que les annotations marchent en "embed", alors il faut visiter le site. Encore une façon de capter l'attention...
Image: Habi
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30 juillet 2008
1
29 juillet 2008
11
Avec Knol, Google devient un diffuseur de contenu
Knol se veut un concurrent de Wikipedia. Et si c'était plutôt un concurrent à tous les diffuseurs de contenu?
Knol est une plate-forme encyclopédique ouverte au public par Google récemment. Comme Wikipedia, l'encyclopédie est libre d'accès et ouverte au "contenu généré par les utilisateurs". Mais ici, au contraire, les auteurs signeront leurs articles et seront les seuls à modifier leur contenu..
Il ne faut pas se leurrer, ces auteurs qui "génèrent du contenu" sont "payés" par Google via un "système de partage de revenu" des Google Ads.
La question n'est pas banale. Les conséquences peuvent être dramatiques. Google contrôle le ranking des résultats de recherche. Tous diffuseurs de contenu, qui vivent des visites, donc de la publicité, devront se battre contre un joueur de plus dans l'arène serrée de la première page de résultat de... Google.
Peut-on faire confiance à Google?
Les premiers tests semblent montrer que Google n'a pas changé son algorithme (ou peut-être si?). Mais pour combien de temps, après combien de pression des financiers? "Don't be evil". La tentation deviendra de plus en plus forte, pourtant.
Quand nous consultons une page d'un moteur de recherche, nous ne disposons pas seulement d'une page de résultats provenant d'un savant ranking algorithmique, mais d'une représentation du monde dont la neutralité reste encore à démontrer.
Derrière la liste se cachent des principes implicites de classification du savoir et d'organisation de la connaissance. Quand il est mêlé d'impératif économique, on se demande ce que ça va donner...
Certains de mes vieux écrits restent d'actualité.
Ceux qui pensent que c'est l'algorithme que décide, devront se raviser. Dès que l'on fait du tri, il y a de gagnants et des perdants. Pensez à la déclassification du caillou Pluton. Si rechercher n'est pas un acte technique sans conséquence, il devient drôlement payant pour certains qui contrôlent tous les aspects du contenu sur Internet.
Les "web publishers" devront maintenant se poser la question: continuer la lutte dans leur coin ou embarquer dans Knol pour profiter de la place disponible. Choisissez une réponse seulement...
PS 23h00: Et ceux qui pensent que Knol vise à détrôner Wikipedia peuvent encore lire ceci, s'ils ne sont pas convaincu: Google Knol/Wikipedia Comparison Faulty
Knol est une plate-forme encyclopédique ouverte au public par Google récemment. Comme Wikipedia, l'encyclopédie est libre d'accès et ouverte au "contenu généré par les utilisateurs". Mais ici, au contraire, les auteurs signeront leurs articles et seront les seuls à modifier leur contenu..
Il ne faut pas se leurrer, ces auteurs qui "génèrent du contenu" sont "payés" par Google via un "système de partage de revenu" des Google Ads.
Google entre-t-il sur le territoire de la création de contenu?Est-ce que Google est une compagnie diffuseur de contenu?
Jason Calacanis de Mahalo offre une façon claire de répondre affirmatif à la question. (via Vlad)
Let's run a test: what is the role of a content publisher?
1. Secure talent
2. Distribute their work
3. Monetize that work
4. Pay the content creator for their work
5. Build a library of that work for future monetization
So, if you're the New York Times or Wall Street Journal you:
1. Hire John Markoff and Walt Mossberg (on staff)
2. Distribute their technology reportage
3. Sell advertising against that reportage
4. Pay Markoff and Mossberg
5. Create an archive on NYTIMES.com and WSJ.com of their work.
Let's run Google's Knol through this same process:
1. Hire writers (on contingency) -- check
2. Distribute these pages in Google's search results -- check
3. Sell advertising against it in the form of AdSense -- check
4. Pay the writers via AdSense split -- check
5. Create an archive on Knol for future monetization -- check
Source: Is Google A Content Company? Of Course It Is. So What Should Publishers Do?
La question n'est pas banale. Les conséquences peuvent être dramatiques. Google contrôle le ranking des résultats de recherche. Tous diffuseurs de contenu, qui vivent des visites, donc de la publicité, devront se battre contre un joueur de plus dans l'arène serrée de la première page de résultat de... Google.
Peut-on faire confiance à Google?
Les premiers tests semblent montrer que Google n'a pas changé son algorithme (ou peut-être si?). Mais pour combien de temps, après combien de pression des financiers? "Don't be evil". La tentation deviendra de plus en plus forte, pourtant.
Quand nous consultons une page d'un moteur de recherche, nous ne disposons pas seulement d'une page de résultats provenant d'un savant ranking algorithmique, mais d'une représentation du monde dont la neutralité reste encore à démontrer.
Derrière la liste se cachent des principes implicites de classification du savoir et d'organisation de la connaissance. Quand il est mêlé d'impératif économique, on se demande ce que ça va donner...
Certains de mes vieux écrits restent d'actualité.
Ceux qui pensent que c'est l'algorithme que décide, devront se raviser. Dès que l'on fait du tri, il y a de gagnants et des perdants. Pensez à la déclassification du caillou Pluton. Si rechercher n'est pas un acte technique sans conséquence, il devient drôlement payant pour certains qui contrôlent tous les aspects du contenu sur Internet.
Les "web publishers" devront maintenant se poser la question: continuer la lutte dans leur coin ou embarquer dans Knol pour profiter de la place disponible. Choisissez une réponse seulement...
PS 23h00: Et ceux qui pensent que Knol vise à détrôner Wikipedia peuvent encore lire ceci, s'ils ne sont pas convaincu: Google Knol/Wikipedia Comparison Faulty
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Monopoly, version Word of Mouth
Sean nous offre un beau jeu pour les vacances. Le Monopoly, version Word of Mouth. De quoi vous occuper sur les plages durant les longs moments sans wifi.
Collectez 200 conversations quand vous passez Buzz.
Via IsaTruc
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24 juillet 2008
5
Parutions récentes
Blogging de Jill Walker Rettberg
Venant de la célèbre blogueuse de Jill/txt, voilà de la nourriture pour l'esprit. Le sommaire laisse voir qu'elle aborde académiquement le sujet: orality & literacy; du print au social network; médias citoyens ; Blog comme narration, comme marque; son futur.
Polity Press, 2008, 184 pages, ISBN 978-0745641348
Créer, trouver et exploiter les blogs de Olivier Ertzscheid
Venant du bouillonnant maître de conférences en sciences de l'information à Nantes, et bloggueur indépendant sur Affordance, on peut s'attendre à un bon débroussaille et un survol méthodique des lieux. Le sommaire indique que le livre aborde des éléments contextuels et les réponses à ces questions: comment ça marche? Où en trouver et comment ça marche? Quel typologie pour quels contenus? "Les moteurs de recherche ont fait de cette blogosphère une source d'information à part entière"
ADBS 2008, 64 pages, ISBN 978-2-84365-102-1
Le management de l'intelligence collective : Vers une nouvelle gouvernance d'Olivier Zara
Deuxième édition du livre publié en 2005. Les enjeux du management de l’intelligence collective en entreprise et les apports de participation et la mesure de la performance collective dans une économie du savoir. Écrit à partir des inputs d'une communauté sur la gestion des connaissances.
M21 Editions, 236 pages, ISBN 978-2916260266
Venant de la célèbre blogueuse de Jill/txt, voilà de la nourriture pour l'esprit. Le sommaire laisse voir qu'elle aborde académiquement le sujet: orality & literacy; du print au social network; médias citoyens ; Blog comme narration, comme marque; son futur.
Polity Press, 2008, 184 pages, ISBN 978-0745641348
Créer, trouver et exploiter les blogs de Olivier Ertzscheid
Venant du bouillonnant maître de conférences en sciences de l'information à Nantes, et bloggueur indépendant sur Affordance, on peut s'attendre à un bon débroussaille et un survol méthodique des lieux. Le sommaire indique que le livre aborde des éléments contextuels et les réponses à ces questions: comment ça marche? Où en trouver et comment ça marche? Quel typologie pour quels contenus? "Les moteurs de recherche ont fait de cette blogosphère une source d'information à part entière"
ADBS 2008, 64 pages, ISBN 978-2-84365-102-1
Le management de l'intelligence collective : Vers une nouvelle gouvernance d'Olivier Zara
Deuxième édition du livre publié en 2005. Les enjeux du management de l’intelligence collective en entreprise et les apports de participation et la mesure de la performance collective dans une économie du savoir. Écrit à partir des inputs d'une communauté sur la gestion des connaissances.
M21 Editions, 236 pages, ISBN 978-2916260266
21 juillet 2008
2
Revue de blogues
Parfait voilà de quoi vous inspirer dans vos discussions autour d'un bon café, sur la plage ou dans des 5 à 7 ennuyeux.
2008 : l'information se cherche un contre-pouvoir
Jean-Marie Le Ray tire les leçons d'un scoop 100% Web qui n'a été relayé ni par la presse traditionnelle ni sur Internet et réfléchit à l'établissement et la crédibilité d'un contre-pouvoir de l'information en ligne.
YouTube évolue pour maintenir la concurrence à distance
Fred Cavazza fait le tour des récentes modifications à Youtube. Tout en soulignant la difficulté de Google de rentabiliser l'entreprise.
Facebook et Flickr
Éric Delcroix prend un moment pour faire le point sur les liens entre les deux sites et offre pour notre plus grand bonheur une liste d'applications.
La nouvelle économie des rédactions du futur
Benoït Raphaël commente les propos de Jeff Jarvis qui propose à la presse de tout donner à Googleà ( et qu'elle se concentre sur le contenu).
Et un p'tit dernier, en anglais
Why Abundance is Good: A Reply to Nick Carr
Clay Shirky répond à Nicholas Carr à propos de l'article qui a fait beaucoup de bruit le mois dernier, Is Google making Us Stoopid?.
"I think, is the real anxiety behind the essay: having lost its actual centrality some time ago, the literary world is now losing its normative hold on culture as well. The threat isn’t that people will stop reading War and Peace. That day is long since past. The threat is that people will stop genuflecting to the idea of reading War and Peace." (source)
Il dit que le respect même envers la culture d'élite suit son cours : il tend à disparaître. Il abonde dans la logique que la surabondance de l'information donnée par Internet modifie la culture, et le rapport à la culture.
Cette dynamique qui dit que la "culture populaire" tue la culture ne date pas d'hier et il ne faut pas s'attrister de cette évolution (mais il faut rester critique) : l'évolution culturelle s'est accélérée dans le dernier demi-millénaire. Il n'y a que les "luddites" qui croient qu'hier était mieux.
MàJ: Il a écrit un addendum pour préciser sa pensée ensuite: Why Abundance Should Breed Optimism: A Second Reply to Nick Carr
2008 : l'information se cherche un contre-pouvoir
Jean-Marie Le Ray tire les leçons d'un scoop 100% Web qui n'a été relayé ni par la presse traditionnelle ni sur Internet et réfléchit à l'établissement et la crédibilité d'un contre-pouvoir de l'information en ligne.
YouTube évolue pour maintenir la concurrence à distance
Fred Cavazza fait le tour des récentes modifications à Youtube. Tout en soulignant la difficulté de Google de rentabiliser l'entreprise.
Facebook et Flickr
Éric Delcroix prend un moment pour faire le point sur les liens entre les deux sites et offre pour notre plus grand bonheur une liste d'applications.
La nouvelle économie des rédactions du futur
Benoït Raphaël commente les propos de Jeff Jarvis qui propose à la presse de tout donner à Googleà ( et qu'elle se concentre sur le contenu).
Et un p'tit dernier, en anglais
Why Abundance is Good: A Reply to Nick Carr
Clay Shirky répond à Nicholas Carr à propos de l'article qui a fait beaucoup de bruit le mois dernier, Is Google making Us Stoopid?.
"I think, is the real anxiety behind the essay: having lost its actual centrality some time ago, the literary world is now losing its normative hold on culture as well. The threat isn’t that people will stop reading War and Peace. That day is long since past. The threat is that people will stop genuflecting to the idea of reading War and Peace." (source)
Il dit que le respect même envers la culture d'élite suit son cours : il tend à disparaître. Il abonde dans la logique que la surabondance de l'information donnée par Internet modifie la culture, et le rapport à la culture.
Cette dynamique qui dit que la "culture populaire" tue la culture ne date pas d'hier et il ne faut pas s'attrister de cette évolution (mais il faut rester critique) : l'évolution culturelle s'est accélérée dans le dernier demi-millénaire. Il n'y a que les "luddites" qui croient qu'hier était mieux.
MàJ: Il a écrit un addendum pour préciser sa pensée ensuite: Why Abundance Should Breed Optimism: A Second Reply to Nick Carr
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18 juillet 2008
2
Mathématique
Un peu de mathématique pour finir la semaine.
Powerpoint + livre = Read at Work
Dominique Willieme a déniché un joli concept sur les serveurs néo-zélandais: "traduire" en powerpoint des classiques de la littérature. "Le chef assis 3 rangs derrière persuadé qu’on est absorbé dans la fascinante prose du dernier rapport trimestriel de la semaine". ça commence par un écran windows.
Amazon + étagères = Zoomii.com
Amazon a dématérialisé les étagères de livres. Zoomii nous les redonne. Zoom, drague et clic en plus. On peut aussi le voir comme un skin pour Amazon. Fonctionne pour les deux pays qui autorisent la torture. (via Jill/Txt)
Facebook + politique française = FailBook
Sous un vrai-faux look Facebook se cache un bidonnant condensé de l'actu politique hexagonal. (via Advergame).
Face + commentaire = FaceStat
Voulez-vous connaître la première impression que vous donnez aux autres? Téléchargez votre photo et recevez des commentaires à partir de questions fermée ("How old do you think I am?" or "Do I seem trustworthy?"). Un casting express? un micro-trottoir iconique express? En quelques heures vous aurez vos réponses... subjectives. (Via SebPaquet sur Delicious)
Yahoo! + McAfee = SearchScan
Recherche sécuritaire. Les pages envoyant automatiquement des maliciels seront retirées sans autre forme de procès des résultats de recherche. (Explications chez Marc Duval)
Powerpoint + livre = Read at Work
Dominique Willieme a déniché un joli concept sur les serveurs néo-zélandais: "traduire" en powerpoint des classiques de la littérature. "Le chef assis 3 rangs derrière persuadé qu’on est absorbé dans la fascinante prose du dernier rapport trimestriel de la semaine". ça commence par un écran windows.
Amazon + étagères = Zoomii.com
Amazon a dématérialisé les étagères de livres. Zoomii nous les redonne. Zoom, drague et clic en plus. On peut aussi le voir comme un skin pour Amazon. Fonctionne pour les deux pays qui autorisent la torture. (via Jill/Txt)
Facebook + politique française = FailBook
Sous un vrai-faux look Facebook se cache un bidonnant condensé de l'actu politique hexagonal. (via Advergame).
Face + commentaire = FaceStat
Voulez-vous connaître la première impression que vous donnez aux autres? Téléchargez votre photo et recevez des commentaires à partir de questions fermée ("How old do you think I am?" or "Do I seem trustworthy?"). Un casting express? un micro-trottoir iconique express? En quelques heures vous aurez vos réponses... subjectives. (Via SebPaquet sur Delicious)
Yahoo! + McAfee = SearchScan
Recherche sécuritaire. Les pages envoyant automatiquement des maliciels seront retirées sans autre forme de procès des résultats de recherche. (Explications chez Marc Duval)
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17 juillet 2008
2
PALC à la BNQ
Hum! La Bibliothèque national du Québec (BNQ) a installé un "filtre WebSense" sur leur accès internet Wifi pour "bloquer" des sites "selon une ligne de conduite".
Bien! "Utiliser des jeux interactifs sur Internet" ne fait pas parti des pratiques de la BNQ! Bonne nouvelle, laissons la bande passante à ceux qui veulent accéder à la connaissance! Théoriquement...
En fait, l'autre jour, j'ai été victime d'une définition trop laxiste du sens websensien de "jeu": on m'a bloqué 'accès à un billet de... La feuille.
S'il y a bien un seul site qui doit être autorisé à entrer à la bibliothèque, c'est bien celui-là ("Observer l'innovation pour comprendre les enjeux de l'édition électronique").
Ce billet parlait du premier contact d'un natif numérique avec un livre-papier ("Aucun son, aucune image même animée ne vient accompagner ou interrompre la lecture. Je lève la tête. Ca devait être ennuyeux avant, de lire.").
On voit bien que le billet était un "jeu...d'esprit".
WebSense a un bon... WebSense de l'humour....
Serait-ce un cas de "proxy à la con" ( PALC ;-)
---
Une façon de court-cirtuiter Websense est d'utiliser
https://crabcakebatter.com/cgi-bin/index.cgi
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Bien! "Utiliser des jeux interactifs sur Internet" ne fait pas parti des pratiques de la BNQ! Bonne nouvelle, laissons la bande passante à ceux qui veulent accéder à la connaissance! Théoriquement...
En fait, l'autre jour, j'ai été victime d'une définition trop laxiste du sens websensien de "jeu": on m'a bloqué 'accès à un billet de... La feuille.
S'il y a bien un seul site qui doit être autorisé à entrer à la bibliothèque, c'est bien celui-là ("Observer l'innovation pour comprendre les enjeux de l'édition électronique").
Ce billet parlait du premier contact d'un natif numérique avec un livre-papier ("Aucun son, aucune image même animée ne vient accompagner ou interrompre la lecture. Je lève la tête. Ca devait être ennuyeux avant, de lire.").
On voit bien que le billet était un "jeu...d'esprit".
WebSense a un bon... WebSense de l'humour....
Serait-ce un cas de "proxy à la con" ( PALC ;-)
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Une façon de court-cirtuiter Websense est d'utiliser
https://crabcakebatter.com/cgi-bin/index.cgi
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16 juillet 2008
2
L'exception culturelle à l'épreuve du net
On apprend cette semaine que 17 % des adultes québécois ont acheté pour plus de 251 millions de dollars sur Internet durant le mois de mai. Ça donne environ plus d'un million québécois qui ont dépensé en moyenne de 240 dollars ce mois -là.(Source VDL2-CEFRIO)
De ce total 58 % des achats ont été réalisés sur des sites situés à l'extérieur du Canada, c'est à dire 146 millions de dollars sont sorti du pays.
Pour les produits expédiés, les gloutons buraucratiques des États s'y retrouvent en taxant allègrement aux douanes. Mais pour les services, les logiciels ou la culture, c'est autre chose. Ça ne circulent pas aux douanes.
Culture d'exception
Comme la culture se dématérialise de plus en plus, il est cynique de voir ce triste retour de l'histoire: retirée du commerce globale (OMC) dans une clause d'exception (dite culturelle), la culture est traitée, en ligne, comme un pur produit. Mais cette fois-ci les États n'ont aucun plan...
"Ces dispositions [de la clause d'exception] ont pour but de spécifier que les États sont souverains et fondés à limiter le libre échange de la culture sur le marché pour soutenir et promouvoir leurs propres artistes, véhicules et porte-parole de leur culture". (source)
Je ne sais pas comment on peut "limiter le libre-échange" sans toucher à la neutralité du net... Une aide direct aux producteurs et moins de sous aux intermédiaires, peut-être?...
Finalement, on dirait que la culture est un produit comme les autres...
De ce total 58 % des achats ont été réalisés sur des sites situés à l'extérieur du Canada, c'est à dire 146 millions de dollars sont sorti du pays.
Pour les produits expédiés, les gloutons buraucratiques des États s'y retrouvent en taxant allègrement aux douanes. Mais pour les services, les logiciels ou la culture, c'est autre chose. Ça ne circulent pas aux douanes.
Culture d'exception
Comme la culture se dématérialise de plus en plus, il est cynique de voir ce triste retour de l'histoire: retirée du commerce globale (OMC) dans une clause d'exception (dite culturelle), la culture est traitée, en ligne, comme un pur produit. Mais cette fois-ci les États n'ont aucun plan...
"Ces dispositions [de la clause d'exception] ont pour but de spécifier que les États sont souverains et fondés à limiter le libre échange de la culture sur le marché pour soutenir et promouvoir leurs propres artistes, véhicules et porte-parole de leur culture". (source)
Je ne sais pas comment on peut "limiter le libre-échange" sans toucher à la neutralité du net... Une aide direct aux producteurs et moins de sous aux intermédiaires, peut-être?...
Finalement, on dirait que la culture est un produit comme les autres...
15 juillet 2008
8
Comment peut-on être Canadien?
Cyberpresse a mis en ligne le premier enregistrement vidéo de l'interrogatoire d'un détenu à Guantanamo, Omar Khadr, un ado de 16 ans.
Celui-ci a éclaté en sanglots et à répété «Aidez-moi! Aidez-moi!». L'agent canadien lui a demandé «Je veux rester à Cuba avec toi. Peux-tu m'aider?» en référence aux "conditions météorologiques favorables dans l'île des Antilles qui contraste avec le rude hiver canadien".
Répugnant.
Visionner la vidéo et déchirez votre passeport canadien. J'ai retiré toute mention dans mes profils en ligne à ce pays qui accepte que la torture d'adolescent (et de qui que ce soit) soit autorisé sur ses ressortissants.
Je suis Québécois. Pas Canadien.
MàJ: 11h30: À la Une du Monde. Encore une fois, c'est de l'extérieur que vient l'appui aux citoyens canadiens. Mais que fait ce gouvernement?
MàJ: 14:30: À la Une du Figaro. Première vidéo d'un interrogatoire à Guantanamo. Et maintenant ça discute de partout sur Twittosphère.
MàJ: 14:45: «Honnêtement, je regarde ce vidéo et ça me répugne», annonce Denis Coderre, député libéral de Bourassa.
MàJ: 15:00: Vidéo "Guantanamo's Child: The Untold Story of Omar Khadr", pour une mise ne contexte (anglais)
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Celui-ci a éclaté en sanglots et à répété «Aidez-moi! Aidez-moi!». L'agent canadien lui a demandé «Je veux rester à Cuba avec toi. Peux-tu m'aider?» en référence aux "conditions météorologiques favorables dans l'île des Antilles qui contraste avec le rude hiver canadien".
Répugnant.
Visionner la vidéo et déchirez votre passeport canadien. J'ai retiré toute mention dans mes profils en ligne à ce pays qui accepte que la torture d'adolescent (et de qui que ce soit) soit autorisé sur ses ressortissants.
Je suis Québécois. Pas Canadien.
MàJ: 11h30: À la Une du Monde. Encore une fois, c'est de l'extérieur que vient l'appui aux citoyens canadiens. Mais que fait ce gouvernement?
MàJ: 14:30: À la Une du Figaro. Première vidéo d'un interrogatoire à Guantanamo. Et maintenant ça discute de partout sur Twittosphère.
MàJ: 14:45: «Honnêtement, je regarde ce vidéo et ça me répugne», annonce Denis Coderre, député libéral de Bourassa.
MàJ: 15:00: Vidéo "Guantanamo's Child: The Untold Story of Omar Khadr", pour une mise ne contexte (anglais)
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14 juillet 2008
0
Le tourisme 2.0 passe par le 3D
Google Earth possède depuis un mois une version 3D du parc d'attractions Walt Disney World. Le site contient également 20 hôtels reconstitués et 1 500 modèles 3D. (via Actu Abondance).
On se rappelle qu'il y a deux ans Google offrait SketchUp, un outil servant a créer une variété de modèles 3D de façon simple. J'avais flairé à l'époque cette ébauche de Google Earth comme plateforme.
Soudain, la planète comme interface
C'est l'émergence de Google Earth comme une plateforme de support d'information visuelle, de paysage d'information, qui tend à connecter les gens et les endroits se concrétise de jour en jour (voir mon billet)
Avec Disney World 3D, c'est une étape intéressante. Ceux qui ont visité Disney World en Floride pourront garder en mémoire plus longtemps la magie de leur séjour et, surtout, ils pourront la passer à d'autres qui ne connaissent pas les lieux. La (re)visite permet de voir en "flythrough" les magnifiques bâtiments. Même la végétation et le mobilier urbain n'a pas été oublié!
C'est ma foi une très belle initiative promotionnelle touristique. Justement, les associations touristiques se posent de sérieuses questions existentielles ces temps-ci à en croire Michelle Blanc dans son billet de ce matin.
Il serait bien possible que ce type d'initiative à la Disney se répande davantage. Du moins pour certaines villes ayant une architectures ou une configuration urbaine intéressante. Et à ce jeu, les premiers à s'y risquer s'offrent davantage de visibilité... avant que tout ça devienne banal...
On se rappelle qu'il y a deux ans Google offrait SketchUp, un outil servant a créer une variété de modèles 3D de façon simple. J'avais flairé à l'époque cette ébauche de Google Earth comme plateforme.
Soudain, la planète comme interface
C'est l'émergence de Google Earth comme une plateforme de support d'information visuelle, de paysage d'information, qui tend à connecter les gens et les endroits se concrétise de jour en jour (voir mon billet)
Avec Disney World 3D, c'est une étape intéressante. Ceux qui ont visité Disney World en Floride pourront garder en mémoire plus longtemps la magie de leur séjour et, surtout, ils pourront la passer à d'autres qui ne connaissent pas les lieux. La (re)visite permet de voir en "flythrough" les magnifiques bâtiments. Même la végétation et le mobilier urbain n'a pas été oublié!
C'est ma foi une très belle initiative promotionnelle touristique. Justement, les associations touristiques se posent de sérieuses questions existentielles ces temps-ci à en croire Michelle Blanc dans son billet de ce matin.
Il serait bien possible que ce type d'initiative à la Disney se répande davantage. Du moins pour certaines villes ayant une architectures ou une configuration urbaine intéressante. Et à ce jeu, les premiers à s'y risquer s'offrent davantage de visibilité... avant que tout ça devienne banal...
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13 juillet 2008
5
Allons ! zInfluents de la Patrie !
Pour saluer la France et, en passant, la polémique autour des BlogueurZinfluents, une petite chansonnette pour l'occasion:
La guerre de la toile
On se rappelle, début juillet, Guy Birenbaum (journaliste, et sur son blogue, faut-il le préciser) s'en prend à un blogueur de longue date (Embruns, qui n'est pas zournaliste, lui et qui depuis demande l'asile politique au Canada ;-).
Birenbaum, du coup en profite pour dénoncer avec virulence tous les «Blogueurs Zinfluents», ces «caïds» de la blogosphère. (voir le compte rendu de 20minutes.fr). (MàJ : et aussi la chronologie de François Guillot).
Tempête qui aurait été bien classique si ce n'avait été de la fermeture volontaire d'un de ses blogueurZinfluents, celui de Versac, épuisé par une telle polémique ...
«Avant il y avait deux sphères distinctes: une sphère sociale, celle des blogs, où tout le monde était égal; et de l'autre côté, la sphère médiatique. Ces deux sphères sont en train de se mélanger: les médias se mettent aux blogs alors que certains blogueurs se professionnalisent.» déclare Nicolas Vanbremeersch, de Versac. (source20minutes.fr).
Sa déclaration tombe sous le sens, mais, j'insiste, il faut préciser comment elle fait sens: dans la blogosphère, tous sont égaux, car il n'y a aucune limite de place. Chacun peut bloguer et si vous n'aimez pas, poursuivez votre chemin.
Dans les médias, c'est une autre histoire, la limite économique impose un contingent limité, hiérarchique, compétitif, ou, en quelque sorte, c'est un jeu à somme nulle, c'est-à-dire que s'il y a un gagnant, il y a nécessairement un perdant.
Le retour du Je dis
Certains y voient un mouvement de plaques tectoniques (Fred Cavazza : "le passage de l’âge de pierre à l’âge de fer") ou un simple guerre de blogueurs contre journalistes (Régis Soubrouillard, Marianne2). Le premier a un bon flair, le second n'a pas tort. L'un regarde vers l'avant, l'autre vers l'arrière. L'un y voit une mutation, l'autre un éternel recommencement.
N'en déplaise aux bonnes âmes, la blogosphère évolue indépendamment des volontés de tous. Que "l'autorité d'influence" se partage avec les blogueurs n'est que l'ordre des choses: pour "influencer" il faut communiquer. Et communiquer n'est plus l'apanage d'une aristocratie "légitime".
J'écrivais dans le livre "Pourquoi Bloguer" que influencer, c’est un rayonnement moral et intellectuel, une conséquence du leadership, mais donnée comme attribut par ceux qui le décident. L’influence, à ne pas mélanger avec la manipulation, est un art qui se cultive et un pouvoir qui se mérite.
Dans la blogosphère, ce que les aristocrates n'aiment pas, c'est que la notoriété se bâti à la force des poignets: personne n'est désigné. Chacun doit faire sa place. La culture populaire (la culture du grand nombre, horreur) a fait percoler certains au sommet.
L'embruns contre attaque
Il faut comprendre ici que la vision culturelle de l'élite, de tout temps, se restreint à ce qu'ils ont décidé de désigner comme culture. Il est tout à fait normal que la montée des blogueurs soit un engouement populaire, du bas vers le haut, puisqu'il est le fait d'individus issus de la culture populaire.
Et ces changements changent la donne, rééquilibrent les pouvoirs et redistribuent les cartes. Que Laurent Gloaguen, du blog Embruns, soit un BlogueuZinfluent n'est que le résultat statistique de préférences populaires. (Et encore, il faut relativiser à l'aune du nombre absolu. On est loin du Monde.)
Mais il y a quelque chose qui existe maintenant qui ne pouvait pas exister avant: chacun peut monter son média. Ou pour le prendre négativement, vous pouvez ignorer qui vous voulez, car aucun blogueur ne prend la place d'un autre. Contrairement aux journalistes.
Les journalistes sont des vendeurs de tulipes
Que les blogueurs soient des journalistes, c'est un débat déjà ancien et enterré. Ce sont certes des chroniqueurs, une société de chroniqueurs, comme je l'écrivais il y a déjà quelques années, mais ils empruntent une caractéristique qui n'appartenait qu'aux journalistes avant: la possibilité de créer du buzz.
Ce que le philosophe Peter Sloterdijk nomme joliment : "les journalistes sont des vendeurs de tulipes".
L'excellent blogue "Crise dans les médias" a repéré quelques aphorismes qu'il a dit à propos de ça; délicieux:
"Ceux qui ont passé leur jeunesse en grands consommateurs de la publicité sont capables de s’immuniser contre cette invasion permanente"
"c’est la raison pourquoi cette subculture, la subculture de l’attitude cool appartient aujourd’hui au courant des Lumières"
"Le journaliste est le prototype de l’homme porteur d’un message zéro..."
"Le journaliste est précisément celui qui se déclare prêt à transporter une information, mais ce n’est pas la sienne..."
"Ce sont des fonctionnaires de l’information ou des câbles vivants... La démocratie c’est sous un certain angle de vue le retour du tribalisme à l’échelle de l’État nation..."
"Le gossip c’est une sorte de totalitarisme communicatif qui submerge tout l’espace public par ce qu’on a entendu dire..."
À méditer
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Allons ! zInfluents de la Patrie !Cette polémique dite des BlogueurZinfluents a commencé comme la plupart des polémiques sur la blogosphère: un simple billet. Attaque directe, réponses immédiates, escalades et avalanches de commentaires destructifs.
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de l'imprimerie,
L'établishment pensant est levé ! (Bis)
Entendez-vous dans les journaux
Mugir ces féroces jaloux ?
Ils viennent jusque dans vos blogs
Égorger vos posts, vos conversations
[refrain]
Aux larmes, citoyens ! Etc
La guerre de la toile
On se rappelle, début juillet, Guy Birenbaum (journaliste, et sur son blogue, faut-il le préciser) s'en prend à un blogueur de longue date (Embruns, qui n'est pas zournaliste, lui et qui depuis demande l'asile politique au Canada ;-).
Birenbaum, du coup en profite pour dénoncer avec virulence tous les «Blogueurs Zinfluents», ces «caïds» de la blogosphère. (voir le compte rendu de 20minutes.fr). (MàJ : et aussi la chronologie de François Guillot).
Tempête qui aurait été bien classique si ce n'avait été de la fermeture volontaire d'un de ses blogueurZinfluents, celui de Versac, épuisé par une telle polémique ...
«Avant il y avait deux sphères distinctes: une sphère sociale, celle des blogs, où tout le monde était égal; et de l'autre côté, la sphère médiatique. Ces deux sphères sont en train de se mélanger: les médias se mettent aux blogs alors que certains blogueurs se professionnalisent.» déclare Nicolas Vanbremeersch, de Versac. (source20minutes.fr).
Sa déclaration tombe sous le sens, mais, j'insiste, il faut préciser comment elle fait sens: dans la blogosphère, tous sont égaux, car il n'y a aucune limite de place. Chacun peut bloguer et si vous n'aimez pas, poursuivez votre chemin.
Dans les médias, c'est une autre histoire, la limite économique impose un contingent limité, hiérarchique, compétitif, ou, en quelque sorte, c'est un jeu à somme nulle, c'est-à-dire que s'il y a un gagnant, il y a nécessairement un perdant.
Le retour du Je dis
Certains y voient un mouvement de plaques tectoniques (Fred Cavazza : "le passage de l’âge de pierre à l’âge de fer") ou un simple guerre de blogueurs contre journalistes (Régis Soubrouillard, Marianne2). Le premier a un bon flair, le second n'a pas tort. L'un regarde vers l'avant, l'autre vers l'arrière. L'un y voit une mutation, l'autre un éternel recommencement.
N'en déplaise aux bonnes âmes, la blogosphère évolue indépendamment des volontés de tous. Que "l'autorité d'influence" se partage avec les blogueurs n'est que l'ordre des choses: pour "influencer" il faut communiquer. Et communiquer n'est plus l'apanage d'une aristocratie "légitime".
J'écrivais dans le livre "Pourquoi Bloguer" que influencer, c’est un rayonnement moral et intellectuel, une conséquence du leadership, mais donnée comme attribut par ceux qui le décident. L’influence, à ne pas mélanger avec la manipulation, est un art qui se cultive et un pouvoir qui se mérite.
Dans la blogosphère, ce que les aristocrates n'aiment pas, c'est que la notoriété se bâti à la force des poignets: personne n'est désigné. Chacun doit faire sa place. La culture populaire (la culture du grand nombre, horreur) a fait percoler certains au sommet.
L'embruns contre attaque
Il faut comprendre ici que la vision culturelle de l'élite, de tout temps, se restreint à ce qu'ils ont décidé de désigner comme culture. Il est tout à fait normal que la montée des blogueurs soit un engouement populaire, du bas vers le haut, puisqu'il est le fait d'individus issus de la culture populaire.
Et ces changements changent la donne, rééquilibrent les pouvoirs et redistribuent les cartes. Que Laurent Gloaguen, du blog Embruns, soit un BlogueuZinfluent n'est que le résultat statistique de préférences populaires. (Et encore, il faut relativiser à l'aune du nombre absolu. On est loin du Monde.)
Mais il y a quelque chose qui existe maintenant qui ne pouvait pas exister avant: chacun peut monter son média. Ou pour le prendre négativement, vous pouvez ignorer qui vous voulez, car aucun blogueur ne prend la place d'un autre. Contrairement aux journalistes.
Les journalistes sont des vendeurs de tulipes
Que les blogueurs soient des journalistes, c'est un débat déjà ancien et enterré. Ce sont certes des chroniqueurs, une société de chroniqueurs, comme je l'écrivais il y a déjà quelques années, mais ils empruntent une caractéristique qui n'appartenait qu'aux journalistes avant: la possibilité de créer du buzz.
Ce que le philosophe Peter Sloterdijk nomme joliment : "les journalistes sont des vendeurs de tulipes".
L'excellent blogue "Crise dans les médias" a repéré quelques aphorismes qu'il a dit à propos de ça; délicieux:
"Ceux qui ont passé leur jeunesse en grands consommateurs de la publicité sont capables de s’immuniser contre cette invasion permanente"
"c’est la raison pourquoi cette subculture, la subculture de l’attitude cool appartient aujourd’hui au courant des Lumières"
"Le journaliste est le prototype de l’homme porteur d’un message zéro..."
"Le journaliste est précisément celui qui se déclare prêt à transporter une information, mais ce n’est pas la sienne..."
"Ce sont des fonctionnaires de l’information ou des câbles vivants... La démocratie c’est sous un certain angle de vue le retour du tribalisme à l’échelle de l’État nation..."
"Le gossip c’est une sorte de totalitarisme communicatif qui submerge tout l’espace public par ce qu’on a entendu dire..."
À méditer
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12 juillet 2008
0
Rattrapage
Quelques liens divers que je voulais partager et qui commençaient à s'accumuler dangereusement dans ma boîte "à poster". On se rattrape et on ne se refait plus prendre.
Commerce électronique au Québec : 3,3 milliards $ dépensés sur Internet
en un an
En avril dernier, 14 % des adultes québécois ont acheté pour plus de 250 millions de dollars de produits et services sur Internet. Un acheteur sur cinq (21 %) a acquis des livres, revues ou journaux en ligne; 19 % des vêtements, bijoux et accessoires et 12 % des appareils électroniques grand public.
Exprimez votre attachement à l'Idéal olympique.
Les Jeux de Beijing sont à nos portes, dontbuythegames.org se veut une pétition 2.0 pour exprimer votre attachement à l’idéal olympique et réprimander le choix du CIO d’avoir octroyé les Jeux à un pays comme la Chine, qui bafoue les libertés démocratiques et les droits de l’homme.
Blog Analytics - How Much Are Your Readers Actually Reading?
Le "bounce rate", mesure maudite pour les sites de commerce électronique n,est peut-être pas une mauvaise chose pour les blogues. "So having a high bounce rate is generally acceptable with a blog compared with an e-commerce site." (via Womma) Tout simplement pcq les lecteurs, via les agrégateurs, viennent ponctuellement pour lire un seul article.
Les recycleurs
Combinez des recycleurs et de vieilles archives vidéo; ajoutez à cela un nouveau montage, un nouveau texte et une nouvelle bande sonore.... Qu'est-ce que vous obtenez ? Un nouveau navet.
ooVoo.com
Conversation vidéo face à face. Du Skype à multiple écran avec possibilité d'enregistrer. Votre ado n'est pas prêt de sortir de sa chambre. (via Michelle)
CV 2.0
Un nouveau service pour gérer tes références professionnelles et construire ton réseau de références.
WagWire
Avec Wag Mini, c'est un répondeur vocal de taille mini à placer sur les blogues et pages Web.
YouNco.com
Un meetup-like pour gens solo. Organise les soirées de rencontres en 4 étapes.
Lively
Google sort son monde virtuel à-la Second Life.
Pictogame
Le site offre des jeux gratuits en flash, complètement personnalisables et destinés à tous les publics. On se met un signet et on se le garde pour la fin de semaine.
Commerce électronique au Québec : 3,3 milliards $ dépensés sur Internet
en un an
En avril dernier, 14 % des adultes québécois ont acheté pour plus de 250 millions de dollars de produits et services sur Internet. Un acheteur sur cinq (21 %) a acquis des livres, revues ou journaux en ligne; 19 % des vêtements, bijoux et accessoires et 12 % des appareils électroniques grand public.
Exprimez votre attachement à l'Idéal olympique.
Les Jeux de Beijing sont à nos portes, dontbuythegames.org se veut une pétition 2.0 pour exprimer votre attachement à l’idéal olympique et réprimander le choix du CIO d’avoir octroyé les Jeux à un pays comme la Chine, qui bafoue les libertés démocratiques et les droits de l’homme.
Blog Analytics - How Much Are Your Readers Actually Reading?
Le "bounce rate", mesure maudite pour les sites de commerce électronique n,est peut-être pas une mauvaise chose pour les blogues. "So having a high bounce rate is generally acceptable with a blog compared with an e-commerce site." (via Womma) Tout simplement pcq les lecteurs, via les agrégateurs, viennent ponctuellement pour lire un seul article.
Les recycleurs
Combinez des recycleurs et de vieilles archives vidéo; ajoutez à cela un nouveau montage, un nouveau texte et une nouvelle bande sonore.... Qu'est-ce que vous obtenez ? Un nouveau navet.
ooVoo.com
Conversation vidéo face à face. Du Skype à multiple écran avec possibilité d'enregistrer. Votre ado n'est pas prêt de sortir de sa chambre. (via Michelle)
CV 2.0
Un nouveau service pour gérer tes références professionnelles et construire ton réseau de références.
WagWire
Avec Wag Mini, c'est un répondeur vocal de taille mini à placer sur les blogues et pages Web.
YouNco.com
Un meetup-like pour gens solo. Organise les soirées de rencontres en 4 étapes.
Lively
Google sort son monde virtuel à-la Second Life.
Pictogame
Le site offre des jeux gratuits en flash, complètement personnalisables et destinés à tous les publics. On se met un signet et on se le garde pour la fin de semaine.
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11 juillet 2008
0
The Guardien achète PaidContent
Pendant que la France (Paris?) s'enfonce dans d'impétueux débats sur la (non-) place des blogueurs influents dans le paysage intellectuel, leur voisin maritime achète un blogue au gros prix.
Le vénérable The Guardien britannique achète PaidContent.org un blogue collectif très populaire pour 30 M$ pour étendre son emprise aux USA.
PaidContent est un blogue qui possède de forts revenus et fait partie de ContentNext (en fait c'est cette compagnie qui a été achetée). Il est reconnu pour la qualité de ses billets sur la nouvelle économie des nouveaux médias.
PaidContent porte maintenant bien son nom.
Cet achat montre une piste très claire pour les médias traditionnels : la dématérialisation de leur métier. Ils ne sont plus des vendeurs de papier, mais de contenu.
Sources
Scoop par Kara Swisher, débusqué par Marshall Kirkpatrick de readWriteWeb, via François Guité sur Twitter.
Annonce officielle: PaidContent.org.
Sur la polémique française, dite "Blogeurzinfluents", lire Mario Asselin: Le blogueur influent ou l'homme à abattre vu des médias pro du Net en France
Le vénérable The Guardien britannique achète PaidContent.org un blogue collectif très populaire pour 30 M$ pour étendre son emprise aux USA.
PaidContent est un blogue qui possède de forts revenus et fait partie de ContentNext (en fait c'est cette compagnie qui a été achetée). Il est reconnu pour la qualité de ses billets sur la nouvelle économie des nouveaux médias.
PaidContent porte maintenant bien son nom.
Cet achat montre une piste très claire pour les médias traditionnels : la dématérialisation de leur métier. Ils ne sont plus des vendeurs de papier, mais de contenu.
Sources
Scoop par Kara Swisher, débusqué par Marshall Kirkpatrick de readWriteWeb, via François Guité sur Twitter.
Annonce officielle: PaidContent.org.
Sur la polémique française, dite "Blogeurzinfluents", lire Mario Asselin: Le blogueur influent ou l'homme à abattre vu des médias pro du Net en France
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Etrangler net
"Bell ralentit volontairement le trafic sur le Web. Et cette pratique est «illégale» selon Google, qui a officiellement demandé au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) d’intervenir." (Source Les Affaires)
Cette histoire "d'étranglement" que le crypto-monopole Bell fait aux petits fournisseurs qui lui achètent en gros la bande passante est en soi lamentable, mais on rajoute en plus maintenant le déshonneur : c'est une compagnie étrangère qui doit taper sur la table.
Il y a deux mois je parlais justement de cette situation ridicule : Bell venait de lancer sa Boutique vidéo en ligne, un service bouffeur de bande passante, au même moment qu'il "modulait", pour garder l'euphémisme, les usages P2P.
La neutralité du net n'est pas négociable. Une compagnie étrangère se porte à la défense des citoyens canadiens. Le gouvernement a-t-il besoin de vraiment de ça pour agir? Ce n'est pas une question à laisser entre les mains des industriels. Point
Les enjeux
Que Google doive s'en mêler en dit long sur le dépérissement de la situation.
Évidemment, les enjeux sont immenses. Il faut comprendre que Google a tout intérêt à conserver la neutralité -tout comme nous. Mais dans leur cas, c'est que dans un accès libre à une abondance infinie d'information, seul un moteur de recherche permet de retrouver une information.
On a changé d'époque et le tri ne se fait plus en amont (ce que Bell souhaiterait, car les gatekeepers se prennent toujours une taxe) mais en aval (ce que Google souhaite, car il peut proposer sa publicité par mots-clés).
Cette histoire "d'étranglement" que le crypto-monopole Bell fait aux petits fournisseurs qui lui achètent en gros la bande passante est en soi lamentable, mais on rajoute en plus maintenant le déshonneur : c'est une compagnie étrangère qui doit taper sur la table.
Il y a deux mois je parlais justement de cette situation ridicule : Bell venait de lancer sa Boutique vidéo en ligne, un service bouffeur de bande passante, au même moment qu'il "modulait", pour garder l'euphémisme, les usages P2P.
La neutralité du net n'est pas négociable. Une compagnie étrangère se porte à la défense des citoyens canadiens. Le gouvernement a-t-il besoin de vraiment de ça pour agir? Ce n'est pas une question à laisser entre les mains des industriels. Point
Les enjeux
Que Google doive s'en mêler en dit long sur le dépérissement de la situation.
Évidemment, les enjeux sont immenses. Il faut comprendre que Google a tout intérêt à conserver la neutralité -tout comme nous. Mais dans leur cas, c'est que dans un accès libre à une abondance infinie d'information, seul un moteur de recherche permet de retrouver une information.
On a changé d'époque et le tri ne se fait plus en amont (ce que Bell souhaiterait, car les gatekeepers se prennent toujours une taxe) mais en aval (ce que Google souhaite, car il peut proposer sa publicité par mots-clés).
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10 juillet 2008
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Google indexe les flash
Google annonce qu'il lance un nouvel algorithme pour rechercher dans les sites faits en flash. (source via JF Renaud)
On va commencer à voir remonter dans les moteurs les sites que les spécialistes en indexation croyaient perdus. Et on verra moins de dispute au sujet de ce qu'est un bon site.
Il y a aussi une autre conséquence, outre la consécration de Flash comme module d'animation web -Silverlight de Microsoft arrive peut-être trop tard-, c'est le retour assuré dans la prochaine année -si les résultats sont probants- du retour aux sites web complètement flash pour les compagnies qui ont à coeur l'expérience usager.
J'y vois l'annonce d'une première différenciation entre le web desktop et le web mobile: le premier sera "optimisé" pour grand écran et sera en flash et le second sera en HTML pour les cellulaires 3G.
Source Image
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On va commencer à voir remonter dans les moteurs les sites que les spécialistes en indexation croyaient perdus. Et on verra moins de dispute au sujet de ce qu'est un bon site.
Il y a aussi une autre conséquence, outre la consécration de Flash comme module d'animation web -Silverlight de Microsoft arrive peut-être trop tard-, c'est le retour assuré dans la prochaine année -si les résultats sont probants- du retour aux sites web complètement flash pour les compagnies qui ont à coeur l'expérience usager.
J'y vois l'annonce d'une première différenciation entre le web desktop et le web mobile: le premier sera "optimisé" pour grand écran et sera en flash et le second sera en HTML pour les cellulaires 3G.
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1 millions $ par Gig
Les cellulaire 3G comme le IPhone seront dans 2 ans tout à fait courants. Ce qui donnera une tout autre perspective à la notion de "se connecter" sur Internet.
À mon avis, l'intérêt réside dans l'accès à internet par cellulaire 3G : le réseau portable et mobile s'ouvre enfin au monde dans la vraie vie.
Sauf, à mon avis, au Canada.
Ou alors, vous êtes riche.
Ruined iPhone, un site de pétition en ligne, permet aux serfs numériques canadiens de rechigner (avec raison) que les tarifs pratiqués ici sont abusifs.
The next revolution will be (vraiment) payant
CFD, avec sa calculette, démontre que le tarif actuel de téléchargement de 6 Gig (sans forfait data, c'est-à-dire à 0,05$ du Ko) monte à 52 428,80$. Oui, 52K$ pour télécharger 6 Gig.
La protestation a tout de même provoqué du bon; Rogers, qui a l'exclusivité du iPhone au pays, a maintenant baissé le tarif à 30$ (C'était auparavant 300 Mo pour 30$, aujourd’hui pour le même prix c'est 6 000 Mo…).
Mais l'offre ne dure que pour un temps limité.
Ensuite, quand vous voudrez télécharger la page de Rogers (600Ko), ne soyez pas surpris de voir votre compte dans le rouge.
L'homme de 6 millions
CFD signale en passant que Bell et Telus veulent demander 0,15$ par message texte reçu (c.-à-d. pour 160 octets, ce qui revient à 0,96$ du Ko, donc plus de 6 000 000$ pour 6 Go. Oui, 6M$ pour 6 gig de data.
Jim Prentice, le ministre de l'Industrie canadien dit qu'il cherche à trouver "a solution that provides the best service to consumers at the best price,” une solution pour offrir le meilleur service au meilleur coût.
Appréhendant une révolte des moutons, le berger va dire aux loups de rentrer leurs crocs un tout petit peu...
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Lire aussi Michael Carpentier et son hilarant: Rogers et le iPhone : la tour de Babel du service à la clientèle.
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À mon avis, l'intérêt réside dans l'accès à internet par cellulaire 3G : le réseau portable et mobile s'ouvre enfin au monde dans la vraie vie.
Sauf, à mon avis, au Canada.
Ou alors, vous êtes riche.
Ruined iPhone, un site de pétition en ligne, permet aux serfs numériques canadiens de rechigner (avec raison) que les tarifs pratiqués ici sont abusifs.
The next revolution will be (vraiment) payant
CFD, avec sa calculette, démontre que le tarif actuel de téléchargement de 6 Gig (sans forfait data, c'est-à-dire à 0,05$ du Ko) monte à 52 428,80$. Oui, 52K$ pour télécharger 6 Gig.
La protestation a tout de même provoqué du bon; Rogers, qui a l'exclusivité du iPhone au pays, a maintenant baissé le tarif à 30$ (C'était auparavant 300 Mo pour 30$, aujourd’hui pour le même prix c'est 6 000 Mo…).
Mais l'offre ne dure que pour un temps limité.
Ensuite, quand vous voudrez télécharger la page de Rogers (600Ko), ne soyez pas surpris de voir votre compte dans le rouge.
L'homme de 6 millions
CFD signale en passant que Bell et Telus veulent demander 0,15$ par message texte reçu (c.-à-d. pour 160 octets, ce qui revient à 0,96$ du Ko, donc plus de 6 000 000$ pour 6 Go. Oui, 6M$ pour 6 gig de data.
Jim Prentice, le ministre de l'Industrie canadien dit qu'il cherche à trouver "a solution that provides the best service to consumers at the best price,” une solution pour offrir le meilleur service au meilleur coût.
Appréhendant une révolte des moutons, le berger va dire aux loups de rentrer leurs crocs un tout petit peu...
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Lire aussi Michael Carpentier et son hilarant: Rogers et le iPhone : la tour de Babel du service à la clientèle.
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09 juillet 2008
0
Conversations avec Daniel Kaplan
Le 8 mai 2008, lors du passage à Montréal de Daniel Kaplan, délégué général de la Fing, j'avais animé un groupe de discussion organisé par Parole citoyenne, en collaboration avec INIS, portant sur diverses perspectives et prospectives web. Les capsules sont maintenant en ligne sur le site de l'ONF.
Les conversations à bâtons rompus qui ont durées 2 heures n'étaient pas centrées sur un thème en particulier, mais sur une multitude de sujets chauds touchant les créateurs sur le nouveau médium.
Quatre questionnements
Capsules par Daniel Roy et Ky Vy Le Duc
Les conversations à bâtons rompus qui ont durées 2 heures n'étaient pas centrées sur un thème en particulier, mais sur une multitude de sujets chauds touchant les créateurs sur le nouveau médium.
Quatre questionnements
- La place du "nous" dans web 2.0 (4 min 25 sec)
Conversation autour du web 2.0, le web social, "l'Entrenet" (ce réseau intermédiae "entre" nous) et la place du "nous" à travers l'atomisation des internautes, ces multiples "je" qui s'accroissent sur Internet. - L'influence du médium sur l'expression créative (4 min 13 sec)
Surplus de signaux, amas de bruits? Les plateformes de contenu sur Internet tiennent à l'accès universel, mais ne s'occupent pas de créer quoi que ce soit. Qu'est-ce qu’un artiste? Comment trouver les nouvelles pensées? Le web 2.0 favorise la métamorphose de l'expression artistique. - Financer la création à l'ère du gratuit (4 min 28 sec)
L'enjeu du financement et de la création sur Internet. Les possibilités de diffusion d'Internet s'accompagnent de problèmes de financement et de rentabilité des productions indépendantes. - La technologie en collectivité: le cas de City Wall et La montre verte (4 min 33 sec)
Comment conjuguer les nouvelles technologies avec un certain sens de collectivité? Comment être en groupe et utiliser une technologie normalement pratiquée en solo.
(Plus d'info : citywall.org , villes2.fr, Montre verte: Daniel Kaplan en interview.)
Capsules par Daniel Roy et Ky Vy Le Duc
03 juillet 2008
0
Les 3 font le mois
Si le trois fait le mois, on n’est pas prêt de se reposer ce mois-ci :
Identi.ca : un twitter-like, version ouverte. Sorti hier. Produit ici même dans les laboratoires de Montréal et maintenant se répandant partout dans le monde entier, comme un virus.
Praized en application FaceBook: tous les commerces d'Amérique du Nord, à un clic d'être "Praized or Razed". Un autre produit d'ici, sorti hier, et en passe de conquérir le monde.
Mapstraction (Javascript mapping abstraction library). À mettre entre les mains de vos développeurs: rendre le mashup de carte un jeu d'enfant (m'enfin, presque). Démo. (Via Read/Write).
Ce que signifient ces innovations
Le premier outil, Identi.Ca ouvre la voie à l'intégration dans les entreprises (2.0?) d'un outil de tchatte collectif comme Twitter. Le code est ouvert. Il peut être repris, il est surtout possible de "suivre" quelqu'un sur un autre outil de microblogage. Ce qui veut dire qu'avec la même interface, il est possible de suivre son réseau, qu'importe où votre correspondant est inscrit (évidemment si l'architecture est ouverte). Pour l'entreprise, courageuse -car il s'agit d'une nouveauté-, il pourrait y avoir enfin un canal ouvert pour se tenir au courant du "fil de bavardages internes".
Le second, Praized, est une des premières tentatives de raccorder le monde virtuel et le monde réel (ici, pour l'instant, seulement dans FaceBook). Avec les outils web 2.0 à la digg-like, il est possible de voter non pas sur des URL, des pages ou des sites, mais sur de vrais commerces. Autrement dit, les commerces subiront la pression populaire du vote (Praized ou Razed) et surtout d'une mémoire qui conserve ces traces. Les "traces" sur internet pourront dorénavant faire ou défaire une réputation "hors-ligne". Les attrapes-touristes voient ainsi leurs jours comptés.
Le dernier, Mapstraction, permet la démocratisation du mashup avec carte. Il est donc imaginable que la plupart des programmeurs de site web intégreront les cartes à leurs sites (mashup) et que ce "feature" devienne incontournable et que tôt ou tard, une adresse seule par exemple, sans lien carte, soit plus que chose du passé, comme d'inscrire http:// devant une adresse. Les possibilités dépassent évidemment le simple mapping et pourraient aussi devenir en soi une plateforme de commerce.
Identi.ca : un twitter-like, version ouverte. Sorti hier. Produit ici même dans les laboratoires de Montréal et maintenant se répandant partout dans le monde entier, comme un virus.
Praized en application FaceBook: tous les commerces d'Amérique du Nord, à un clic d'être "Praized or Razed". Un autre produit d'ici, sorti hier, et en passe de conquérir le monde.
Mapstraction (Javascript mapping abstraction library). À mettre entre les mains de vos développeurs: rendre le mashup de carte un jeu d'enfant (m'enfin, presque). Démo. (Via Read/Write).
Ce que signifient ces innovations
Le premier outil, Identi.Ca ouvre la voie à l'intégration dans les entreprises (2.0?) d'un outil de tchatte collectif comme Twitter. Le code est ouvert. Il peut être repris, il est surtout possible de "suivre" quelqu'un sur un autre outil de microblogage. Ce qui veut dire qu'avec la même interface, il est possible de suivre son réseau, qu'importe où votre correspondant est inscrit (évidemment si l'architecture est ouverte). Pour l'entreprise, courageuse -car il s'agit d'une nouveauté-, il pourrait y avoir enfin un canal ouvert pour se tenir au courant du "fil de bavardages internes".
Le second, Praized, est une des premières tentatives de raccorder le monde virtuel et le monde réel (ici, pour l'instant, seulement dans FaceBook). Avec les outils web 2.0 à la digg-like, il est possible de voter non pas sur des URL, des pages ou des sites, mais sur de vrais commerces. Autrement dit, les commerces subiront la pression populaire du vote (Praized ou Razed) et surtout d'une mémoire qui conserve ces traces. Les "traces" sur internet pourront dorénavant faire ou défaire une réputation "hors-ligne". Les attrapes-touristes voient ainsi leurs jours comptés.
Le dernier, Mapstraction, permet la démocratisation du mashup avec carte. Il est donc imaginable que la plupart des programmeurs de site web intégreront les cartes à leurs sites (mashup) et que ce "feature" devienne incontournable et que tôt ou tard, une adresse seule par exemple, sans lien carte, soit plus que chose du passé, comme d'inscrire http:// devant une adresse. Les possibilités dépassent évidemment le simple mapping et pourraient aussi devenir en soi une plateforme de commerce.
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