Il y a toujours ces petites perles qu'on trouve dans la blogosphère:
Écrire semble être une façon de saisir la réalité et de s'y inscrire. Pas étonnant que les médias sociaux aient autant de succès auprès de la population.
Ça me fait penser à un billet de Clive Thompson qu'il a écrit l'an passé, à peu près à pareille date ("The Art of Public Thinking"), où il développait pourquoi le fait qu'il bloguait moins souvent lui donnait l'impression qu'il n'arrivait plus à penser.
Clive fait ensuite référence à un article de Robin Sloan (“The Art of Working in Public”) qui illustrait le génie de l'écriture en public ("the unique cognitive style of public thinking").
Dans son billet Sloan dit que non seulement l'auteur du blogue trouve son compte à partager ses idées, mais que le lecteur appréciait pouvoir faire un tour guidé dans la tête du blogueur:
"Once you have a blog you notice more, you start to think “I might write about this on my blog” "What do I want to say?” “What will people’s reaction be?”. Over time you get better at noticing and the better at noticing you get the more noticed you get! You end up in the wonderful collective web of “Oooh that’s interesting” which I now wouldn’t ever want to be without."L'auteur de cet extrait faisait référence à Dave Weinberger qui affirmait il y a fort longtemps que bloguer c'est “writing ourselves into existence”.
Source
Écrire semble être une façon de saisir la réalité et de s'y inscrire. Pas étonnant que les médias sociaux aient autant de succès auprès de la population.
Ça me fait penser à un billet de Clive Thompson qu'il a écrit l'an passé, à peu près à pareille date ("The Art of Public Thinking"), où il développait pourquoi le fait qu'il bloguait moins souvent lui donnait l'impression qu'il n'arrivait plus à penser.
"I feel like I’m losing some of my ability to think. Why? Because I’m not blogging any more." (source)Écrire, dit-il, est une façon de formaliser sa pensée sur un sujet. Écrire pour un public force de sucroît à trouver les faiblesses de sa pensée et à les corriger. Sans public, que ce soit une personne ou des milliers, il est facile de remplir les trous de sa pensée de façon paresseuse.
Clive fait ensuite référence à un article de Robin Sloan (“The Art of Working in Public”) qui illustrait le génie de l'écriture en public ("the unique cognitive style of public thinking").
Dans son billet Sloan dit que non seulement l'auteur du blogue trouve son compte à partager ses idées, mais que le lecteur appréciait pouvoir faire un tour guidé dans la tête du blogueur:
"Working in public like this can be a lot of fun, for writer and reader alike, but more than that: it can be a powerful public good. The comments on Matt’s post all go something like this: Hey, thank you. I’m running a small studio myself, and this is really instructive. When you let people inside your head, they come away smarter."C'est ce que j'aime des blogues, ce partage des stratégies de vie...
(source)
3 commentaires:
Bernard Girard a une formule que j'aime bien : « Les blogs sont une bonne manière d'afficher ses opinions mais aussi, et peut-être même surtout, de les construire. » (La page de Bernard G)
Mais de plus en plus de blogues s'éloignent de ce bel idéal du blogue outil d'expression et de partage de nos idées personnelles, ayant été récupérés par les mercenaires au service des idéologies de tous acabits.
J'ai bien l'intention de faire circuler. Merci Martin de nous faire penser...
Toujours intéressant Martin.Merci. Sur un plan moins personnel, j'aime bien aussi cette position de Mitch Joel:
[...] "It's not about Facebook, Twitter, Pinterest or your blog...It's about being relevant". [...]
Source; http://www.twistimage.com/blog/archives/twitter-is-not-easier-than-blogging/
;-)
Patrice Leroux
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