«Les merveilles des réseaux sociaux en ligne»
Cette image que j'ai extraite d'une caricature très british de Harold's World s'intitule «the Wonder of Online Social Networking» et circule sur internet (Via @Samia_Ghozlane, Via Henri Kaufman).
L'humour fait sourire. Pourquoi? pcq au fond, on se sent qu'il touche une corde sensible. Ou plutôt, qu'il touche un cliché: le net isole au point que l'on ne prend plus le temps de se lever et de rencontrer notre "friend" à côté. Comme une culpabilité originelle. Pourtant l'amitié en ligne n'est pas nécessairement moins sincère. Pourtant un réseautage numérique bien fait mène à plus de rencontres réelles.
Cercle
Le réseau, on le sait depuis le début, rapproche davantage ceux qui sont proches que ceux qui sont loin : on envoie davantage de courriels à des gens qui sont finalement à moins de 100KM de chez soi (rappelez-vous la promesse de «vous connecter avec le bout du monde». Les réseaux sociaux, Facebook notamment, ont permis plus de retrouvailles entre amis que tout autre autre invention de l'Homme: combien de connaissances avez-vous "retrouvés" depuis l'avènement du web (ou du web 2.0)?
Carré
Le cliché persiste tout de même. Les «merveilles des réseaux sociaux en ligne» isolent les individus, atrophient l'espace sociale, coupent les communications "naturelles".
C'est tout l'inverse. Cet outil, bien utilisé, permet même d'augmenter le suivi de son cercle de connaissance au-delà de ce qui était habituel auparavant. J'écrivais hier que l'on devrait traduire «follow» par «accompagner». Les réseaux sociaux ne fabriquent pas ex-nihilo nos amis. Il permet seulement d'inclure dans le cercle des suivis, nos «friends» et nos «followers» qui sont des »compagnons» sur la route de notre vie. La possibilité est offerte. On l'accepte ou pas.
Point
Au fond, ce qui était pris comme un ridicule de situation dans la caricature n'est qu'un constat de vérité. Il n'y a que ceux qui ne l'acceptent pas qui peuvent faire vibrer la corde sensible de la culpabilité chez ceux qui l'acceptent. Il est temps de s'affranchir de ce «péché original»...
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30 septembre 2009
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