Arrêtez vos powerpoints, fermez vos words, laissez tomber vos bookmarks : ceux et celles qui cherchent à faire comprendre la révolution en cours de façon claire et limpide se doivent de regarder ce clip : "Web 2.0 in just under 5 minutes". (Via Catalina)
"The Machine is Us/ing Us"
Publié par Michael Wesch, assistant professeur d'anthropologie culturelle au Kensas State University et à la tête du groupe de travail "Digital ethnography". (MàJ: Wesch Interviewé par Battelle en anglais, via McGee's Musing)
Teaching the Machine
Kevin Kelly écrivait en 2005 dans le Wired (We are the web) qu'il n'existe qu'un seul moment dans l'histoire de chaque planète où ses habitants se connectent globalement pour la première fois, pour fabriquer un seul et même réseau où toutes les pensées se croisent.
Internet n'est pas apparu en un jour, mais il est apparu de notre vivant. Vous et moi, pour encore quelques années, pouvons dire que nous avons connu ce monde en transition. La génération qui est en train de prendre d'assaut le web n'a pas connu "l'avant Internet". La "machine" était déjà née.
Par "machine", certains entendent ce réseau qui "s'auto-organise" devant nous et par nous. Connecter des morceaux de savoirs avec des (hyper)liens donne l'impression que nous assistons à une métamorphose de la connaissance humaine.
Who will organize all the data?
Le vidéo de Wesch, outre son esthétique, possède la caractéristique d'être une oeuvre ouverte : la version actuelle, au moment de mettre sous Blogger, n'est que la seconde ébauche avant version finale. Et les internautes sont invités à commenter pour améliorer la dernière version prévue pour fin février.
Comme le web, elle se veut une oeuvre collective...
05 février 2007