Je poursuis aujourd'hui mon bref tour des 4 approches successives que je perçois dans l'évolution de la gestion des interfaces web.
Dans Gérer l'interface web : 4 approches successives je mets en contexte l'idée qu'il y a finalement une histoire de la gestion de l'interface.
Dans Interface web [1]: je résume les premières années (1990-1999) [qui aurait pu être 1993-1998, si on veut suivre la logique de Marc Poulin] où l'interface web se résumait à tout mettre à l'écran pour le remplir le plus possible.
Dans Interface web [2]: je poursuis avec la période 2000-2004 [ou 1999-2004, si on veut toujours suivre la logique de Marc Poulin] qui est celle de l'explosion du souci ergonomique et de la convivialité
Dans ce billet-ci, j'aborde la période 2005-2009.
2004-2009 -Modèles, portabilité et standardisation
La normalisation s’est donc imposée inexorablement. Dans cette phase, autour de 2005-2009 disons, les sites ont commencé à se ressembler davantage les uns les autres. Les gabarits (templates) ont fait leur première apparition et finiront par prendre de plus en plus de place avec l'émergence de ce qui se nommera le « web 2.0 », puis l'adoption des médias sociaux.
On cherche moins à réinventer la roue (en ajoutant telle ou telle particularité «révolutionnaire») et on commence à choisir à la carte les fonctionnalités même si elles ne correspondent pas tout à fait à ce que l’on recherche (tant qu’elles « font la job ») afin d’accélérer la construction du site et qu’il soit plus compatible.
La standardisation a aussi touché des objets informationnels de plus en plus granulaires. Le concept de portabilité des micro-informations (RSS, Widget, podcast audio et vidéo) a pris son essor. À quoi bon laisser du contenu emprisonné sur son site (surtout si personne ne le trouve) alors qu’il est possible de le faire voyager?
« Porter » son contenu ailleurs permet de le disséminer sur le web et, au final, répond au but premier de toute présence en ligne, votre visibilité numérique.
Le web c'est plus que du design
On prenait conscience, enfin, que la construction d’un site web commande une stratégie fondée sur l’usager et ses besoins, mais aussi en fonction d'un objectif et des mesures
La réflexion première à propos d’un site web consiste à déterminer quelles sont les actions que l’on souhaite voir l’usager accomplir sur le site. « Quels sont ses objectifs? » Acheter, s’abonner, améliorer l’image de marque, informer, réduire les coûts, etc.?
Les sites web sont entrés de plain-pied dans les plans stratégiques des entreprises. On commence à mesurer, analyser, évaluer le retour sur investissement (acquisition, visites, téléchargement, etc.) de cette «présence» sur le web.
Pendant cette phase, le web est définitivement entré dans la vie courante, avec la connexion haute vitesse implantée presque partout et perçue comme un besoin essentiel de base.
Ne pas être sur le web équivaut vraiment, alors, à devenir invisible.
--
D'accord avec ce que j'ai écris?
Demain je vais clore sur la période qui s'ouvre [2010-...] qui concerne l'impact majeur des réseaux sociaux.
Source image
Dans Gérer l'interface web : 4 approches successives je mets en contexte l'idée qu'il y a finalement une histoire de la gestion de l'interface.
Dans Interface web [1]: je résume les premières années (1990-1999) [qui aurait pu être 1993-1998, si on veut suivre la logique de Marc Poulin] où l'interface web se résumait à tout mettre à l'écran pour le remplir le plus possible.
Dans Interface web [2]: je poursuis avec la période 2000-2004 [ou 1999-2004, si on veut toujours suivre la logique de Marc Poulin] qui est celle de l'explosion du souci ergonomique et de la convivialité
Dans ce billet-ci, j'aborde la période 2005-2009.
2004-2009 -Modèles, portabilité et standardisation
La normalisation s’est donc imposée inexorablement. Dans cette phase, autour de 2005-2009 disons, les sites ont commencé à se ressembler davantage les uns les autres. Les gabarits (templates) ont fait leur première apparition et finiront par prendre de plus en plus de place avec l'émergence de ce qui se nommera le « web 2.0 », puis l'adoption des médias sociaux.
On cherche moins à réinventer la roue (en ajoutant telle ou telle particularité «révolutionnaire») et on commence à choisir à la carte les fonctionnalités même si elles ne correspondent pas tout à fait à ce que l’on recherche (tant qu’elles « font la job ») afin d’accélérer la construction du site et qu’il soit plus compatible.
La standardisation a aussi touché des objets informationnels de plus en plus granulaires. Le concept de portabilité des micro-informations (RSS, Widget, podcast audio et vidéo) a pris son essor. À quoi bon laisser du contenu emprisonné sur son site (surtout si personne ne le trouve) alors qu’il est possible de le faire voyager?
« Porter » son contenu ailleurs permet de le disséminer sur le web et, au final, répond au but premier de toute présence en ligne, votre visibilité numérique.
Le web c'est plus que du design
On prenait conscience, enfin, que la construction d’un site web commande une stratégie fondée sur l’usager et ses besoins, mais aussi en fonction d'un objectif et des mesures
La réflexion première à propos d’un site web consiste à déterminer quelles sont les actions que l’on souhaite voir l’usager accomplir sur le site. « Quels sont ses objectifs? » Acheter, s’abonner, améliorer l’image de marque, informer, réduire les coûts, etc.?
Les sites web sont entrés de plain-pied dans les plans stratégiques des entreprises. On commence à mesurer, analyser, évaluer le retour sur investissement (acquisition, visites, téléchargement, etc.) de cette «présence» sur le web.
Pendant cette phase, le web est définitivement entré dans la vie courante, avec la connexion haute vitesse implantée presque partout et perçue comme un besoin essentiel de base.
Ne pas être sur le web équivaut vraiment, alors, à devenir invisible.
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D'accord avec ce que j'ai écris?
Demain je vais clore sur la période qui s'ouvre [2010-...] qui concerne l'impact majeur des réseaux sociaux.
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3 commentaires:
Excellente perspective. On a hâte de lire la suite.
Marc Levasseur
Merci Marc. J'essaye d'être droit au point, en espérant ne pas l'être trop.
Très intéressant… encore faut-il trouver LA bonne idée. Une qui n’a jamais été trouvée et qui intéressera le plus grand nombre. Néanmoins, il est vrai que c’est quand il est acculé que l’homme est le plus ingénieux.
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