"Le responsable du W3C, Tim Berners-Lee, l'affirme: le projet Semantic Web, qui consiste à rendre les machines capables d'interpréter le contenu de documents web, dispose désormais de toutes les normes et technologies indispensables à sa réussite."
Lire la suite sur ZDnet
31 mai 2006
3
30 mai 2006
4
Éducation 2.0?
"Le MIT et l'Université du Wisconsin ont uni leurs efforts dans le but de créer des jeux électroniques conçus pour répondre aux besoins de l'école. The Education Arcade projette de fusionner la technologie du jeu et les sciences de l'éducation afin de produire des jeux vidéo qui intègrent le design, le développement pédagogique et l'évaluation". (Via Guitef)
Les serious games sont des jeux vidéos conçus dans le but d'éduquer ou d'entraîner. La tendance commence à apparaître du côté académique.
eDucation 2.0 ;-)
Les "jeux sérieux" s'apparentent au Edutainment, mais certains disent qu'ils visent principalement une clientèle plus vieille, sur le marché du travail ou à l'Université. Les jeux sont dans tous les cas utilisés comme un outil sérieux pour assister l'apprentissage, le e-learning. Et dans ce cas, comme François Guité, je dirai qu'il peut aussi avoir sa place à l'école.
Intéressant comme retournement...
Autres liens:
Movement aims to get serious about games (USAToday)
Serious Games Summit 2006
Serious Games Summit 2005
Serious Games Initiative blog
Richard Carey' Serious Gaming blog
Les serious games sont des jeux vidéos conçus dans le but d'éduquer ou d'entraîner. La tendance commence à apparaître du côté académique.
eDucation 2.0 ;-)
Les "jeux sérieux" s'apparentent au Edutainment, mais certains disent qu'ils visent principalement une clientèle plus vieille, sur le marché du travail ou à l'Université. Les jeux sont dans tous les cas utilisés comme un outil sérieux pour assister l'apprentissage, le e-learning. Et dans ce cas, comme François Guité, je dirai qu'il peut aussi avoir sa place à l'école.
Intéressant comme retournement...
Autres liens:
Movement aims to get serious about games (USAToday)
Serious Games Summit 2006
Serious Games Summit 2005
Serious Games Initiative blog
Richard Carey' Serious Gaming blog
Bloggeurs, journalistes, même combat
Une cour d'appel de Californie a déterminé que les "reporters" en ligne ont les mêmes droits que leurs confrères de la presse papier. (via Herald Tribune)
Apple cherchait à connaître qui avait coulé des informations sur un de leurs produits en 2004, notamment en demandant que lui soit remis les fichiers des communications électroniques du fournisseur de service Internet afin de connaître l'identité de l'informateur de Apple Insider.
(voir ZD Net.fr)
La définition de "média" vient de s'élargir
Le Premier Amendement de la Constitution (américaine) semble protèger autant les journalistes en ligne que hors-ligne. La Californie renforce la protection de la confidentialité des sources des journalistes, qu'importe le média.
"We can think of no workable test or principle that would distinguish 'legitimate' from 'illegitimate' news". (source)
Apple déclarait que le site web n'était pas un "site légitime" de nouvelles en publiant des "secrets commerciaux" en "violation des copyrigths"...
Publier sur Internet revient donc maintenant à publier dans un "média", avec les mêmes droits... et les mêmes devoirs.
Bloguer c'est publier
Les blogueurs, dont le débat sur le fait qu'ils soient ou non des journalistes semblait éteint, se retrouvent avec une liberté de parole qui s'apparente à une liberté de presse...
C'est la "fonction" et non le "format" qui détermine ce qu'est un journaliste. Le débat est reparti, mais cette fois-ci, il y a jurisprudence...
Ce que je retiens surtout, c'est que, j'imagine, ça tient aussi pour les "interdictions de publication" à venir... Pour la blogosphère, une certaine légèreté (ou impunité, c'est selon) vient de tomber....
Plus d'info:
Electronic Frontier Foundation
Apple cherchait à connaître qui avait coulé des informations sur un de leurs produits en 2004, notamment en demandant que lui soit remis les fichiers des communications électroniques du fournisseur de service Internet afin de connaître l'identité de l'informateur de Apple Insider.
(voir ZD Net.fr)
La définition de "média" vient de s'élargir
Le Premier Amendement de la Constitution (américaine) semble protèger autant les journalistes en ligne que hors-ligne. La Californie renforce la protection de la confidentialité des sources des journalistes, qu'importe le média.
Publier sur Internet revient donc maintenant à publier dans un "média", avec les mêmes droits... et les mêmes devoirs.
Les blogueurs, dont le débat sur le fait qu'ils soient ou non des journalistes semblait éteint, se retrouvent avec une liberté de parole qui s'apparente à une liberté de presse...
C'est la "fonction" et non le "format" qui détermine ce qu'est un journaliste. Le débat est reparti, mais cette fois-ci, il y a jurisprudence...
Ce que je retiens surtout, c'est que, j'imagine, ça tient aussi pour les "interdictions de publication" à venir... Pour la blogosphère, une certaine légèreté (ou impunité, c'est selon) vient de tomber....
Plus d'info:
Electronic Frontier Foundation
Libellés :
Blogosphere,
Journalisme
Le social bookmarking dans les entreprises ?
Un service de bookmarking social pour l’entreprise, c’est l’équivalent de del.icio.us, mais alimenté uniquement par tous les employés d’une entreprise.
La conservation de signets est une technique de gestion de connaissance personnel : on cherche à conserver une trace (un lien) vers un document.
Le social bookmarking est la version partagée et ouverte : vos signets sont échangées avec la collectivité.
Arkandis détaille très bien les tenants et les aboutissants d'un tel service en entreprise:
La conservation de signets est une technique de gestion de connaissance personnel : on cherche à conserver une trace (un lien) vers un document.
Le social bookmarking est la version partagée et ouverte : vos signets sont échangées avec la collectivité.
Arkandis détaille très bien les tenants et les aboutissants d'un tel service en entreprise:
- Social Bookmarking en Entreprise : les perspectives
- Un nouvel exemple de social Bookmarking en entreprise
"(E)n entreprise, l’analyse (des) marqueurs sémantiques constitue un formidable observatoire des tendances, des besoins, du vocabulaire utilisé pour décrire une activité. Ils constituent le meilleur ferment pour construire une taxinomie, ou faire évoluer une taxinomie existante."
Source
28 mai 2006
5
Feedburner distille netvibes
Feedburner et Netvibes ont passé un accord car depuis une semaine je peux voir le nombre d'abonnés à mon fil qui proviennent de Netvibes. (voir media & tech)
Le taux d'abonnement à Zéro Seconde a bondi au-dessus de 220!
Dans mon cas, les abonnés me lisant via Netvibes sont 22%, atteignant presque le niveau de Bloglines, un service web d'aggrégation de la première heure. Netvibes a connu un ascension fulgurante car il n'apparaissait même pas sur le radar il y a plus de 6 mois...
Feedburner est mon broker de fil web et Netvibes est la start page personnalisée qui permet de s'abonner à des blogs entre autres. Mais du point de vue de Feedburner, avant le 23 mai, netvibes ne représentait qu'un seul abonné (car Netvibes déservait plusieurs personnes pour le même abonnement). Maintenant, Feedburners peut directement consolider les abonnés...
Ce que je remarque aussi c'est la montée en flèche des agrégateurs intégrés : plus du tiers (Netvibes, Firefox, Tunderbird, Sage) sont des outils tiers qui possède simplement une fonction d'agrégation mais dont ce n'est pas le principal but (comme bloglines et netnewswire).
L'agrégation devient simplement une fonctionnalité et on devrait à terme ne plus utiliser (pour le grand public du moins) de logiciel dédié pour suivre ses abonnements web...
Le taux d'abonnement à Zéro Seconde a bondi au-dessus de 220!
Dans mon cas, les abonnés me lisant via Netvibes sont 22%, atteignant presque le niveau de Bloglines, un service web d'aggrégation de la première heure. Netvibes a connu un ascension fulgurante car il n'apparaissait même pas sur le radar il y a plus de 6 mois...
Feedburner est mon broker de fil web et Netvibes est la start page personnalisée qui permet de s'abonner à des blogs entre autres. Mais du point de vue de Feedburner, avant le 23 mai, netvibes ne représentait qu'un seul abonné (car Netvibes déservait plusieurs personnes pour le même abonnement). Maintenant, Feedburners peut directement consolider les abonnés...
Ce que je remarque aussi c'est la montée en flèche des agrégateurs intégrés : plus du tiers (Netvibes, Firefox, Tunderbird, Sage) sont des outils tiers qui possède simplement une fonction d'agrégation mais dont ce n'est pas le principal but (comme bloglines et netnewswire).
L'agrégation devient simplement une fonctionnalité et on devrait à terme ne plus utiliser (pour le grand public du moins) de logiciel dédié pour suivre ses abonnements web...
27 mai 2006
0
Liens en vrac (4)
À signaler, quelques bonnes lectures sur le sujet des encyclopédies, le savoir et sa construction collective sur Internet, Google et des blogs récemment découverts (et en final une vue critique du web 2.0 et de la 'révolution" internet):
Encyclopédisme et savoir : du papier au numérique, un dossier de Annie Feyfant. Publié en avril 2006. (Fondements de l'encyclopédisme, organisation des connaissances, nouveaux modes d'accès aux savoirs, ...)
Incontournable et sans contenu…, un essai d'introduction (sur espacetemps.net) de Boris Beaude sur Google (La stratégie de Google : rendre l’information disponible sur l’Internet la plus accessible possible).
Les actus de Veille scientifique et technologique de l'INRP et leur blog
Wikipédia et la légitimité de la construction collective du savoir sur internet, document préparé par Arnaud Klein du groupe Intelligence Collective de la Fing à partir des contributions de Arnaud Lafont, Bernard Prieur-Smester, Sébastien Sauteur, Yann Le Guennec, Fabien Lair, Pierre Levy, Yann Forget, Daniel Kaplan et Jean-Michel Cornu ainsi que les liens web indiqués lors de la discussion - mai 2005.
Le blog de la cité des sciences
SociétiQ, le blog de la solidarité numérique (Digital Solidarity)
Adscriptor, le blog de Jean-Marie Le Ray
www.centpapiers.com, un média citoyen québécois
It's not about you de Boris et Esclavage 2.0 de Karl sur l'envers du web 2.0
5 481 639 671 oubliés de Luc Faubert
Encyclopédisme et savoir : du papier au numérique, un dossier de Annie Feyfant. Publié en avril 2006. (Fondements de l'encyclopédisme, organisation des connaissances, nouveaux modes d'accès aux savoirs, ...)
Incontournable et sans contenu…, un essai d'introduction (sur espacetemps.net) de Boris Beaude sur Google (La stratégie de Google : rendre l’information disponible sur l’Internet la plus accessible possible).
Les actus de Veille scientifique et technologique de l'INRP et leur blog
Wikipédia et la légitimité de la construction collective du savoir sur internet, document préparé par Arnaud Klein du groupe Intelligence Collective de la Fing à partir des contributions de Arnaud Lafont, Bernard Prieur-Smester, Sébastien Sauteur, Yann Le Guennec, Fabien Lair, Pierre Levy, Yann Forget, Daniel Kaplan et Jean-Michel Cornu ainsi que les liens web indiqués lors de la discussion - mai 2005.
Le blog de la cité des sciences
SociétiQ, le blog de la solidarité numérique (Digital Solidarity)
Adscriptor, le blog de Jean-Marie Le Ray
www.centpapiers.com, un média citoyen québécois
It's not about you de Boris et Esclavage 2.0 de Karl sur l'envers du web 2.0
5 481 639 671 oubliés de Luc Faubert
22 mai 2006
0
New York Times Link Generator
J'ai (finalement) retrouvé la page (NYT Link generator) qui permet aux blogs de pointer vers un article du New York Time sans exiger un abonnement (gratuit) au site. Très pratique pour les citations. Depuis juin 2003 le New York Times offre ce service aux bloggeurs (grâce à un partenariat avec UserLand). Plus d'info.
J'en profite pour vous partager sur le champs mes lectures éclairantes de la volumineuse édition prestigieuse du dimanche (hier) ...
Fighting V1@gra (and other spam). Le pourriel correspond à 70% du traffic de courriel sur le réseau. Suivez de l'intérieur MessageLab, un firme qui développe la contre-attaque. Techniques, trucs et anecdotes.
Let's IM as you read this. Curieux petit éditorial venant du journal dont leur slogan dit "All the news that fits to print": le multitasking, selon les études, nous permettrait de caser 31 heures d'activités par jour (de 24 heures, faut-il le rappeller). Et sans compter le travail fait durant notre sommeil. Aurions-nous peur de rester seuls avec nos pensées?... L'éditorialiste se demande si elle ne va pas décrocher devant l'abondance d'information.
Promotional intelligence Dans le monde de l'édition américaine, si un livre de fiction ne se vend pas bien dans les 2 premières semaines suivant sa publication, ses chances de voir ses ventes monter ensuite sont extrèmement mince. L'auteur liste les 15 étapes clefs qui doivent impérativement s'emboîter dans le bon ordre pour obtenir le succès...avec un peu de chance...
I do have a life, I'm watching it now. Internet, TiVo, bittorrent. Rien à faire, plusieurs préfèrent regarder les séries télévisées "live" (c'est à dire à l'heure de leur première diffusion à la télé). Pourquoi? Pour éviter les "spoilers" (se faire raconter l'histoire avant de l'avoir vu). La télévision est le dernier rempart du lien collectif.
J'en profite pour vous partager sur le champs mes lectures éclairantes de la volumineuse édition prestigieuse du dimanche (hier) ...
Fighting V1@gra (and other spam). Le pourriel correspond à 70% du traffic de courriel sur le réseau. Suivez de l'intérieur MessageLab, un firme qui développe la contre-attaque. Techniques, trucs et anecdotes.
Let's IM as you read this. Curieux petit éditorial venant du journal dont leur slogan dit "All the news that fits to print": le multitasking, selon les études, nous permettrait de caser 31 heures d'activités par jour (de 24 heures, faut-il le rappeller). Et sans compter le travail fait durant notre sommeil. Aurions-nous peur de rester seuls avec nos pensées?... L'éditorialiste se demande si elle ne va pas décrocher devant l'abondance d'information.
Promotional intelligence Dans le monde de l'édition américaine, si un livre de fiction ne se vend pas bien dans les 2 premières semaines suivant sa publication, ses chances de voir ses ventes monter ensuite sont extrèmement mince. L'auteur liste les 15 étapes clefs qui doivent impérativement s'emboîter dans le bon ordre pour obtenir le succès...avec un peu de chance...
I do have a life, I'm watching it now. Internet, TiVo, bittorrent. Rien à faire, plusieurs préfèrent regarder les séries télévisées "live" (c'est à dire à l'heure de leur première diffusion à la télé). Pourquoi? Pour éviter les "spoilers" (se faire raconter l'histoire avant de l'avoir vu). La télévision est le dernier rempart du lien collectif.
21 mai 2006
2
Television 2.0 ?
Que penser du fait que YouTube.com dépasse maintenant la BBC dans le nombre de visites sur le web?
(source Alexa.com, via NowPublic)
On peut se demander bientôt ce que voudra dire média grand public (maintream). Comme destination web, on ne peut comparer ces deux sites web (et conclure quoi que ce soit) sur la seule base des statistiques de fréquentation.
Mais je serai prêt à parier que les médias maintreams ne vont pas en rester là et modifier peut-être même la mission de leur site web pour répondre à ce besoin du public pour ces snippets de vidéos qui racolent plus de paires de yeux que leurs émissions phares...
---
Plus d'info: YouTube, numéro 2 derrière MSN
(source Alexa.com, via NowPublic)
On peut se demander bientôt ce que voudra dire média grand public (maintream). Comme destination web, on ne peut comparer ces deux sites web (et conclure quoi que ce soit) sur la seule base des statistiques de fréquentation.
Mais je serai prêt à parier que les médias maintreams ne vont pas en rester là et modifier peut-être même la mission de leur site web pour répondre à ce besoin du public pour ces snippets de vidéos qui racolent plus de paires de yeux que leurs émissions phares...
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Plus d'info: YouTube, numéro 2 derrière MSN
18 mai 2006
0
Google Earth et le marché virtuel
J'ai déjà blogué il y a longtemps à propos de Street LAN, un car-2-car network créé par un consortium de constructeurs européens pour établir une communication inter-véhicule par onde.
Et maintenant j'apprends que Volkswagen et Honda ont annoncé un système de navigation en voiture basé sur Google Earth. (via Media & Tech pour VW et Im Web Gefunden pour Honda).
"On peut dans ce nouveau système aussi (...) superposer tous les commerces et services que l'on souhaite autour de la vue de base: stations-services, restaurants, etc..."
J'ai bien l'impression que la porte d'entrée de Google Earth comme marché virtuel passera par les cartes navigationnelles pour automobile. Je n'étais pas dans le champ (c'est le cas de le dire).
---
Die Welt.de : VW und Google entwickeln zusammen Navigationssystem
C|Net Video : VW does a GPS Nav you could love
1. Embarquez un serveur WLAN dans chaque voitureTout récemment, je relayais l'hypothèse d'avoir Google Earth comme interface commerciale du monde. "We wanted to enable people to sell using Google Earth" disait le Vice-président, Ingénierie chez Google.
2. Insérez des transmetteurs sans-fils dans chaque voiture
3. Inventez un protocole approprié pour que le réseau s'établisse entre les voitures qui se suivent.
Et vous voilà avec une extension d'Internet qui parcoure les autoroutes...
(source)
Et maintenant j'apprends que Volkswagen et Honda ont annoncé un système de navigation en voiture basé sur Google Earth. (via Media & Tech pour VW et Im Web Gefunden pour Honda).
"On peut dans ce nouveau système aussi (...) superposer tous les commerces et services que l'on souhaite autour de la vue de base: stations-services, restaurants, etc..."
J'ai bien l'impression que la porte d'entrée de Google Earth comme marché virtuel passera par les cartes navigationnelles pour automobile. Je n'étais pas dans le champ (c'est le cas de le dire).
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Die Welt.de : VW und Google entwickeln zusammen Navigationssystem
C|Net Video : VW does a GPS Nav you could love
16 mai 2006
2
La blogosphère québécoise
Alors que le blogue se généralise à travers le monde, le phénomène semble encore confidentiel au Québec. Mais on observe un intérêt effervescent pour ce nouveau média depuis quelques mois.
C'est le premier paragraphe d'un excellent article de Gwenaëlle Sartre sur l'état de la blogosphère au Québec au printemps 2006.
Je remarque aussi que côté blogosphère quelque chose changé cet hiver. Les industries culturelles traditionnelles sont en train d'occuper le terrain. L'avant garde des bloggeurs de la première heure commence à se regrouper et à s'interconnecter comme jamais auparavent.
De belles choses vont en sortir en 2006!
"My God, it's full of stars..."
(Dave Bowman's last transmission...)
C'est le premier paragraphe d'un excellent article de Gwenaëlle Sartre sur l'état de la blogosphère au Québec au printemps 2006.
Je remarque aussi que côté blogosphère quelque chose changé cet hiver. Les industries culturelles traditionnelles sont en train d'occuper le terrain. L'avant garde des bloggeurs de la première heure commence à se regrouper et à s'interconnecter comme jamais auparavent.
De belles choses vont en sortir en 2006!
"My God, it's full of stars..."
(Dave Bowman's last transmission...)
15 mai 2006
5
Google Trends
Google Trends permet d'afficher le volume de recherche effectué sur un mot-clé et de le comparer à d'autres mots. C'est "voir en direct ce que le monde recherche". C'est le poul des intérêts des internautes. Par exemple, Tsunami donne aussi un tsunami sur Google Trends.
Ce n'est pas sans rappeller un outil similaire, le Chronologue, de Jean Veronis.
Les antropologue-minutes
Hou Hou Blog et Embrun s'amusent même à recenser les mots (salés) qui titillent la planète. C'est que Google Trends permet de préciser quels pays (et même quelles villes) utilisent tel ou tel mot. De belles gorges chaudes en perspective.
Évidemment, on ne peut pas tout de suite sauter aux conclusions quant au moeurs sexuelles et culturelles des internautes de ses pays/villes. Les exemples données font sourir mais ne prêtent à aucune conclusion sociométrique sans recoupement
Les anthropologues en herbe vont s'amuser. Mais tout au plus, est-ce une indication que ce terme a été fréquemment utilisé dans une certaine région du monde et qu'ailleur ils utilisent soit un autre outil (Yahoo) soit un autre moyen (le dictionnaire ou le hors-internet) pour arriver à leur fin... Je crois que celà concerne moins la sociologie que la théorie de l'information.
Y a-t-il quelqu'un qui saurait expliquer la différence entre les résulats pour /homme, femme/ et /man, woman/? On semble rechercher davantage le mot Homme que Femme mais moins Men que Women.
Les études de marché-minutes
Les gens en marketing interactif quant à eux seront attiré par l'outil parce qu'il permet de comparer des marques ou du moins l'intérêt pour le mot clef sur le moteur Google. Pepsi et Coke se font aussi la course sur le web. Vous pouvez aussi choisir vos mots dans vos communiqués en fonction des mots-clefs en vogue.
Cela donne un bon coup de pouce si vous avez des clients réticents à la veille marketing sur internet
Avec ses données en main vous pouvez commencer à monter de bons arguments pour changer un site web, ajouter des mots clefs, faire du référencement ou proposer les adwords comme alternative à la pub traditionnelle.
La granularité manquante
Les statistiques sont collectées grâce aux adresses IPs, et , comme le fait remarquer Karl Dubost dans un commentaire, "dans certains cas les adresses IPs sont bien plus qu'une simple référence géographique mais également une identification individuelle d'une structure. Une entreprise, une université, un cabinet ministériel, etc. peuvent souvent avoir des adresses fixes." On peut associer la localisation, l'identification et le type de recherche réalisée.
Google Trend ne nous montre pas toute la granularité des stats de leur outil et s'arrête aux villes. Mais elle sait ce que les employés de la compagnie Bell, France Telecom ou du Ministère de la défense recherchent.
Nous sommes proche de l'espionnage industriel ici.
La notoriété de marque
Les statistiques permettent d'évaluer la notoriété d'une marque car elle ne possède généralement pas de synonyme et est souvent univoque. Par opposition, une idée, un objet ou un événement possèdent divers vocables ou orthographes (sans compter les traductions) qui dispersent souvent les résultats (mais pas tout le temps).
Dans le domaine de la veille, on peut suivre l'impact d'une campagne marketing ou de l'avancée des concurent dans les intentions de recherche.
Pour le monde de communication interactive, c'est le déclencheur: on peut sortir des sites web 1.0 et commencer à proposer les nouvelles façon de communiquer sur le web...
Dessin: Eric Decetis
- - -
PS (16 mai 2006). Merci à Hubert qui m'a mis sur un piste de conversation sur le sujet:
L'excellent billet Google Trends: la "base de données des intentions" (partiellement...) révélée! de Didier Durand.
Il explique que Google Trends donne au Search Engine Marketing (SEM) "les moyens de se développer en offrant à ses adeptes de nouveaux moyens de rechercher plus finement comment ils doivent annoncer (i.e., quels mots-clés) sur Google Adwords pour capturer un maximum de trafic."
Google a tout intérêt que se développe le SEM, car il en bénéficie directement avec ses Adwords.
Pour l'aspect paranoïaque de la chose (le potentiel pour Google d'être un espion industriel) Didier se veut plus rassurant ( Google & Sphère privée = Microsoft & sécurité? ) mais reprend la phrase de John Battelle dans son livre The Search, Google Trends c'est "la base de données des intentions". Je resterai méfiant car on a déjà connu d'énorme risque pour la sphère privée
Ce n'est pas sans rappeller un outil similaire, le Chronologue, de Jean Veronis.
Les antropologue-minutes
Hou Hou Blog et Embrun s'amusent même à recenser les mots (salés) qui titillent la planète. C'est que Google Trends permet de préciser quels pays (et même quelles villes) utilisent tel ou tel mot. De belles gorges chaudes en perspective.
Évidemment, on ne peut pas tout de suite sauter aux conclusions quant au moeurs sexuelles et culturelles des internautes de ses pays/villes. Les exemples données font sourir mais ne prêtent à aucune conclusion sociométrique sans recoupement
Les anthropologues en herbe vont s'amuser. Mais tout au plus, est-ce une indication que ce terme a été fréquemment utilisé dans une certaine région du monde et qu'ailleur ils utilisent soit un autre outil (Yahoo) soit un autre moyen (le dictionnaire ou le hors-internet) pour arriver à leur fin... Je crois que celà concerne moins la sociologie que la théorie de l'information.
Y a-t-il quelqu'un qui saurait expliquer la différence entre les résulats pour /homme, femme/ et /man, woman/? On semble rechercher davantage le mot Homme que Femme mais moins Men que Women.
Les études de marché-minutes
Les gens en marketing interactif quant à eux seront attiré par l'outil parce qu'il permet de comparer des marques ou du moins l'intérêt pour le mot clef sur le moteur Google. Pepsi et Coke se font aussi la course sur le web. Vous pouvez aussi choisir vos mots dans vos communiqués en fonction des mots-clefs en vogue.
Cela donne un bon coup de pouce si vous avez des clients réticents à la veille marketing sur internet
Avec ses données en main vous pouvez commencer à monter de bons arguments pour changer un site web, ajouter des mots clefs, faire du référencement ou proposer les adwords comme alternative à la pub traditionnelle.
La granularité manquante
Les statistiques sont collectées grâce aux adresses IPs, et , comme le fait remarquer Karl Dubost dans un commentaire, "dans certains cas les adresses IPs sont bien plus qu'une simple référence géographique mais également une identification individuelle d'une structure. Une entreprise, une université, un cabinet ministériel, etc. peuvent souvent avoir des adresses fixes." On peut associer la localisation, l'identification et le type de recherche réalisée.
Google Trend ne nous montre pas toute la granularité des stats de leur outil et s'arrête aux villes. Mais elle sait ce que les employés de la compagnie Bell, France Telecom ou du Ministère de la défense recherchent.
Nous sommes proche de l'espionnage industriel ici.
La notoriété de marque
Les statistiques permettent d'évaluer la notoriété d'une marque car elle ne possède généralement pas de synonyme et est souvent univoque. Par opposition, une idée, un objet ou un événement possèdent divers vocables ou orthographes (sans compter les traductions) qui dispersent souvent les résultats (mais pas tout le temps).
Dans le domaine de la veille, on peut suivre l'impact d'une campagne marketing ou de l'avancée des concurent dans les intentions de recherche.
Pour le monde de communication interactive, c'est le déclencheur: on peut sortir des sites web 1.0 et commencer à proposer les nouvelles façon de communiquer sur le web...
Dessin: Eric Decetis
- - -
PS (16 mai 2006). Merci à Hubert qui m'a mis sur un piste de conversation sur le sujet:
L'excellent billet Google Trends: la "base de données des intentions" (partiellement...) révélée! de Didier Durand.
Il explique que Google Trends donne au Search Engine Marketing (SEM) "les moyens de se développer en offrant à ses adeptes de nouveaux moyens de rechercher plus finement comment ils doivent annoncer (i.e., quels mots-clés) sur Google Adwords pour capturer un maximum de trafic."
Google a tout intérêt que se développe le SEM, car il en bénéficie directement avec ses Adwords.
Pour l'aspect paranoïaque de la chose (le potentiel pour Google d'être un espion industriel) Didier se veut plus rassurant ( Google & Sphère privée = Microsoft & sécurité? ) mais reprend la phrase de John Battelle dans son livre The Search, Google Trends c'est "la base de données des intentions". Je resterai méfiant car on a déjà connu d'énorme risque pour la sphère privée
14 mai 2006
3
Yahoo n'existe pas
Je suis très intrigué par cette statistique sur mon blogue : les moteurs de recherche m'envoient près de la moitié des visiteurs. Mais Yahoo (et MSN) ne représentent qu'une infime proportion des visites (environ 1.5% chacun).
Dans la tradition conspirationniste (interpréter les datas de seconde main), dois-je conclure que Yahoo (et MSN) n'existent pas? Ou plutôt que si on dit que Yahoo et MSN sont des concurrents d'importance de Google, ce serait un mensonge (du gouvernement) ? une conspiration pour nous cacher que Google est la matrice ? ;-)
Si la moitié de mes visiteurs proviennent des engins de recherche (de Google en fait), je dois conclure que les francophones utilisent majoritairement cet outil pour chercher sur le web. Yahoo serait cantonné aux US? Mon site est bien (même mieux) représenté dans Yahoo, pourtant. Mais Yahoo ne m'envoie que rarement des visiteurs...
Même en retirant le biais créé par le fait que je sois hébergé par Blogger (une filiale de Google), on ne peut voir que dans la francophonie il y a une course à trois dans le monde des moteurs...
Au fil de la blogosphère
On peut conclure aussi que les blogues sont une "alternative" importante pour tomber sur une page web. Le tiers des visites ("others") sont des liens sur d'autres sites qui pointent vers le mien.
Dans mes conférences j'insiste régulièrement sur le fait que la blogosphère est un "organisatrice de sens", qu'elle crée du sens dans le fouillis du web. Elle permet de relier des informations ensemble. On en voit une illustration ici...
Dans la tradition conspirationniste (interpréter les datas de seconde main), dois-je conclure que Yahoo (et MSN) n'existent pas? Ou plutôt que si on dit que Yahoo et MSN sont des concurrents d'importance de Google, ce serait un mensonge (du gouvernement) ? une conspiration pour nous cacher que Google est la matrice ? ;-)
Si la moitié de mes visiteurs proviennent des engins de recherche (de Google en fait), je dois conclure que les francophones utilisent majoritairement cet outil pour chercher sur le web. Yahoo serait cantonné aux US? Mon site est bien (même mieux) représenté dans Yahoo, pourtant. Mais Yahoo ne m'envoie que rarement des visiteurs...
Même en retirant le biais créé par le fait que je sois hébergé par Blogger (une filiale de Google), on ne peut voir que dans la francophonie il y a une course à trois dans le monde des moteurs...
Au fil de la blogosphère
On peut conclure aussi que les blogues sont une "alternative" importante pour tomber sur une page web. Le tiers des visites ("others") sont des liens sur d'autres sites qui pointent vers le mien.
Dans mes conférences j'insiste régulièrement sur le fait que la blogosphère est un "organisatrice de sens", qu'elle crée du sens dans le fouillis du web. Elle permet de relier des informations ensemble. On en voit une illustration ici...
13 mai 2006
0
Le domaine des loups
Suite à mon récent billet sur les adresses Internet en .xxx, je vous donne mon point de vue. Un tel suffixe suscite d'ample débât. C'est qu'il se révèle être un problème culturel et non technologique. La preuve? le suffixe .tel a été adopté sans aucune vague le même jour.
Si prendre une adresse .xxx reste volontaire, franchement il n'y aurait pas de quoi fouetter un chat.
Mise à l'index 2.0
Mais qui peut me garantir que ça le restera, volontaire? Qui peut me garantir que gouvernements ou des groupes de pressions ne vont pas utiliser ce moyen pour formaliser la définition de ce qui est porno ou non et en profiter pour l'étendre au delà du raisonnable. Où se situe www.checkoutmybreasts.com ? Est-ce que l'art chic porno en fait partie?
Revers de situation pourtant, un accès volontaire diminue grandement la raison d'être du suffixe. Dans ce cas, ça devient innoffensif : avoir .xxx est aussi explicite que les noms actuels qui finissent par .com. Un site porno est un site porno : on n'a qu'à lire le url et on sait à quoi s'en tenir. L'ajout du .xxx est superflu.
redlight.xxx
Alors avoir ce triple x ne serait qu'une façon, par d'autres moyens, de gérer une "marque" et de se créer un "marché" (un "red light" pour l'industrie du pr0n ). Et ici, les compagnies d'enregistrement de noms de domaine (les registrars) y gagnent, car plusieurs compagnies, pour des raisons de gestions de marque, acheterons leur noms en .xxx pour éviter de se le faire squatter (IBM, Microsoft).
Le problème est foncièrement morale. Oui. Ajoutons un .xxx. Et moi je pourrai bloquer l'accès sur mon router à ce suffixe pour "protéger" mes enfants. Mais je ne les protégerai pas vraiment, car il restera toujours des loups dans le bois des .com
maison-en-pain-d-epices.kid
Si c'est pour protéger les enfants (et qui n'est pas sensible à ça?) alors ne devrait-on pas avoir un .kid? Mais alors on inverse le problème, et la problématique du contrôle du contenu recommence.
Filtrer, ça passe par votre communauté, votre famille. Chaque communauté devrait se créer son filtre parentale. Décentralisons le problème! Responsabilisons-nous face au contrôle de notre propre culture.
Le .xxx ne résout pas l'accès impromtu à du porno, c'est un "tag" global pour "auto-identifier" du contenu particulier. Mais comme l'a montré les .org (et la folksonomy des tags), le flou s'installe rapidement et l'illusion technocratique des catégories pures s'estompent rapidement.
Pour vous faire une tête:
Si prendre une adresse .xxx reste volontaire, franchement il n'y aurait pas de quoi fouetter un chat.
Mise à l'index 2.0
Mais qui peut me garantir que ça le restera, volontaire? Qui peut me garantir que gouvernements ou des groupes de pressions ne vont pas utiliser ce moyen pour formaliser la définition de ce qui est porno ou non et en profiter pour l'étendre au delà du raisonnable. Où se situe www.checkoutmybreasts
Revers de situation pourtant, un accès volontaire diminue grandement la raison d'être du suffixe. Dans ce cas, ça devient innoffensif : avoir .xxx est aussi explicite que les noms actuels qui finissent par .com. Un site porno est un site porno : on n'a qu'à lire le url et on sait à quoi s'en tenir. L'ajout du .xxx est superflu.
redlight.xxx
Alors avoir ce triple x ne serait qu'une façon, par d'autres moyens, de gérer une "marque" et de se créer un "marché" (un "red light" pour l'industrie du pr0n ). Et ici, les compagnies d'enregistrement de noms de domaine (les registrars) y gagnent, car plusieurs compagnies, pour des raisons de gestions de marque, acheterons leur noms en .xxx pour éviter de se le faire squatter (IBM, Microsoft).
Le problème est foncièrement morale. Oui. Ajoutons un .xxx. Et moi je pourrai bloquer l'accès sur mon router à ce suffixe pour "protéger" mes enfants. Mais je ne les protégerai pas vraiment, car il restera toujours des loups dans le bois des .com
maison-en-pain-d-epices.kid
Si c'est pour protéger les enfants (et qui n'est pas sensible à ça?) alors ne devrait-on pas avoir un .kid? Mais alors on inverse le problème, et la problématique du contrôle du contenu recommence.
Filtrer, ça passe par votre communauté, votre famille. Chaque communauté devrait se créer son filtre parentale. Décentralisons le problème! Responsabilisons-nous face au contrôle de notre propre culture.
Le .xxx ne résout pas l'accès impromtu à du porno, c'est un "tag" global pour "auto-identifier" du contenu particulier. Mais comme l'a montré les .org (et la folksonomy des tags), le flou s'installe rapidement et l'illusion technocratique des catégories pures s'estompent rapidement.
Pour vous faire une tête:
- Le plan de match du TDN .xxx tel que déposé au ICANN
- Le point de vue du W3C : Why Using TLDs for Filtering is Ineffective, Harmful, and Unnecessary
- Le point de vue de Tim Berners-Lee : New Top Level Domains Considered Harmful
- Point de vue de Joi Ito : Some notes on the .XXX Top Level Domain
- Arguments "contre"
- Arguments "pour"
- Une analyse de JPCloutier lors de la décision 2005 d'ICANN d'aller de l'avant avec le .xxx
- Le soupçon que la droite américaine est derrière la décison sur 01net.com
- L'adoption ou le refus suscite que des mécontentements sur tf1
- (source image resistor-pr0n)
12 mai 2006
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ICANN refuse d'ouvrir le .xxx
Le 10 mai dernier, ICANN, l'organisme chargé d’allouer l’espace des adresses de protocole Internet (.com, .net, .edu, etc), a refusé d'enteriné la création d'un Top Domain Name .xxx .
Dans une proportion 9 contre 5, la décision de ne pas aller de l'avant a été prise. La décision renverse celle de l'an passé et est "finale".
(Herald Tribune, Washington Post)
La valse hésitation dure depuis 6 ans - et je ne suis pas prêt à mettre ma main au feu que la décision n'est pas réversible.
Mais loin de mettre fin au débât, la décision risque de rebondir... sur une autre débât: le contrôle de l'ICANN !
Pour ou contre le X pour le Q? (jeu de mot de JerryG)
Les sites "pour adultes", c'est comme la mauvaise herbe. Il n'y a pas de définitions claires. Une mauvaise herbe, c'est ce que l'on ne veut pas avoir dans son jardin.
On ne peut pas le définir, mais on sait tous ce que c'est quand on tombe dessus.
On est "pour", si on souhaite "protéger nos enfants". Il est facile de bloquer les sites triple x avec un filtre sur le suffixe. Théoriquement oui. Mais on ne filtre que des adresses, pas des contenus.
On peut penser que les sites "cochons" vont migrer sous ce nouveau domaine -mais le problème commence ici: est-ce qu'ils vont quitter le .com? C'est la question centrale, ouvrir le .xxx veut-il indiquer qu'ils seront forcé de quitter le .com? Il risque plutôt de conserver les deux, de peur que le .xxx leur amène moins de clients. Et faudra-t-il alors les chasser du .com?
L'ostracision digitale
Le débât repose sur une enchevêtrement de valeurs. On est "contre" si on refuse qu'Internet soit une endroit où la censure peut avoir lieu.
Ouvrir un .xxx, demanderait à ICANN de déterminer ce qu'est ou non de la pornographie.
La définition devrait être "universelle" car le Top Level Domain transcende les frontières (comme les .com). Ce qui dépasse sous la burqa est pornographique, non? Ou seulement quand ils sont 6 à l'écran?
Le contrôle du contenu serait implicitement exigé, et pas seulement dans le triple x mais aussi à l'extérieur. Réguler le x c'est réguler tous les autres.
Bref, la filtrage du pornographqiue ne peut pas être technologique, il est sociale. Le tenant du "contre" sont sensible à ne pas ouvrir la voie au filtrage technologique.
Car le danger du filtrage n'est pas là où on le pense. Filtrer les domaines .xxx pour vos enfants n'est pas mauvais en soi. Mais qui garantit que dans certains pays, ce filtrage ne sera pas utilisé contre les adultes? Il sera facile de retracer ceux qui visitent les .xxx.
La porno est dans notre tête. Internet est là pour longtemps. Imaginez ce qui serait aujourd'hui sous le .xxx si Internet avait été inventé en 1900!
Il y a un véritable danger à filtrer de façon centrale. Il existe des filtres parentales, personnels.
Le sexe mène le monde
Je disais que le débât repose sur une enchevêtrement de valeurs. Ceux qui sont "contre" l'instauration d'un domaine .xxx ont l'odieux de défendre une industrie plus ou moins honorable, mais pour des raisons nobles (la liberté d'expression).
Ceux qui sont "pour" passe pour des conservateurs prudes alors qu'ils ont une pensée pour leurs enfants. Mais en même temps il y en a qui sont effectivement des moralistes dans ce groupe.
Mais il y a aussi les "politiques". ICANN est perçu comme un instrument du gouvernement américain. L'Europe et certains pays comme le Brésil réclame que ICANN passe sous mandat de l'ONU. Il est difficile de ne pas voir dans la décision de l'ICANN l'ingérence des conservateurs américains au pouvoir à Washington. (Reuters, Silicon.fr).
Mais même pour eux, la décision n'est pas facile : ouvrir le .xxx c'est reconnaître la porno, fermer le .xxx c'est laisser le public dans la débauche. (D'ailleurs déjà des sénateurs cherchent tout de même à créer un red light numérique). Mais ça reste, encore et toujours, une dispute américaine.
Ceux qui ne le voient pas encore doivent s'ouvrir les yeux. Internet est un produit américain et ils ne sont pas prêt de lâcher le morceau.
Mais alors à qui profite le crime? Aux compagnies d'enregistrement de noms de domaines.
Technorati tag: icann, top level domain
PS 14 mai: Je poursuis la conversation ici
Dans une proportion 9 contre 5, la décision de ne pas aller de l'avant a été prise. La décision renverse celle de l'an passé et est "finale".
(Herald Tribune, Washington Post)
La valse hésitation dure depuis 6 ans - et je ne suis pas prêt à mettre ma main au feu que la décision n'est pas réversible.
Mais loin de mettre fin au débât, la décision risque de rebondir... sur une autre débât: le contrôle de l'ICANN !
Pour ou contre le X pour le Q? (jeu de mot de JerryG)
Les sites "pour adultes", c'est comme la mauvaise herbe. Il n'y a pas de définitions claires. Une mauvaise herbe, c'est ce que l'on ne veut pas avoir dans son jardin.
On ne peut pas le définir, mais on sait tous ce que c'est quand on tombe dessus.
On est "pour", si on souhaite "protéger nos enfants". Il est facile de bloquer les sites triple x avec un filtre sur le suffixe. Théoriquement oui. Mais on ne filtre que des adresses, pas des contenus.
On peut penser que les sites "cochons" vont migrer sous ce nouveau domaine -mais le problème commence ici: est-ce qu'ils vont quitter le .com? C'est la question centrale, ouvrir le .xxx veut-il indiquer qu'ils seront forcé de quitter le .com? Il risque plutôt de conserver les deux, de peur que le .xxx leur amène moins de clients. Et faudra-t-il alors les chasser du .com?
L'ostracision digitale
Le débât repose sur une enchevêtrement de valeurs. On est "contre" si on refuse qu'Internet soit une endroit où la censure peut avoir lieu.
Ouvrir un .xxx, demanderait à ICANN de déterminer ce qu'est ou non de la pornographie.
La définition devrait être "universelle" car le Top Level Domain transcende les frontières (comme les .com). Ce qui dépasse sous la burqa est pornographique, non? Ou seulement quand ils sont 6 à l'écran?
Le contrôle du contenu serait implicitement exigé, et pas seulement dans le triple x mais aussi à l'extérieur. Réguler le x c'est réguler tous les autres.
Bref, la filtrage du pornographqiue ne peut pas être technologique, il est sociale. Le tenant du "contre" sont sensible à ne pas ouvrir la voie au filtrage technologique.
Car le danger du filtrage n'est pas là où on le pense. Filtrer les domaines .xxx pour vos enfants n'est pas mauvais en soi. Mais qui garantit que dans certains pays, ce filtrage ne sera pas utilisé contre les adultes? Il sera facile de retracer ceux qui visitent les .xxx.
La porno est dans notre tête. Internet est là pour longtemps. Imaginez ce qui serait aujourd'hui sous le .xxx si Internet avait été inventé en 1900!
Il y a un véritable danger à filtrer de façon centrale. Il existe des filtres parentales, personnels.
Le sexe mène le monde
Je disais que le débât repose sur une enchevêtrement de valeurs. Ceux qui sont "contre" l'instauration d'un domaine .xxx ont l'odieux de défendre une industrie plus ou moins honorable, mais pour des raisons nobles (la liberté d'expression).
Ceux qui sont "pour" passe pour des conservateurs prudes alors qu'ils ont une pensée pour leurs enfants. Mais en même temps il y en a qui sont effectivement des moralistes dans ce groupe.
Mais il y a aussi les "politiques". ICANN est perçu comme un instrument du gouvernement américain. L'Europe et certains pays comme le Brésil réclame que ICANN passe sous mandat de l'ONU. Il est difficile de ne pas voir dans la décision de l'ICANN l'ingérence des conservateurs américains au pouvoir à Washington. (Reuters, Silicon.fr).
Mais même pour eux, la décision n'est pas facile : ouvrir le .xxx c'est reconnaître la porno, fermer le .xxx c'est laisser le public dans la débauche. (D'ailleurs déjà des sénateurs cherchent tout de même à créer un red light numérique). Mais ça reste, encore et toujours, une dispute américaine.
Ceux qui ne le voient pas encore doivent s'ouvrir les yeux. Internet est un produit américain et ils ne sont pas prêt de lâcher le morceau.
Mais alors à qui profite le crime? Aux compagnies d'enregistrement de noms de domaines.
Technorati tag: icann, top level domain
PS 14 mai: Je poursuis la conversation ici
06 mai 2006
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Conférence Montréalaise sur les Technologies de l'Internet
La Conférence Montréalaise sur les Technologies de l'Internet 2006 (MCETECH2006) aura lieu du 17 au 19 mai à Montréal.
Organisé par le Laboratoire de recherche sur les technologies de commerce électronique (LATECE) et l'École des sciences de la gestion de l'UQAM (ESG) cette conférence est principalement orientée sur le commerce électronique et ses défis méthodologiques et technologiques à relever.
Il y a des sessions assez pointues (comme :"Cadres d'application pour l'injection de dépendances et la persistence" et "Auto-Associative Neural Network for Information Retrieval") et plus générales (comme :"Semantic Web" et "Internet Marketing").
J'ai été invité par Michel Leblanc qui y donne une conférence ("Search Engine Optimization, a strategic tool") que j'ai bien hâte de voir.
Voici les sessions de thématiques générales qui m'intéressent:
Mercredi
(9h00-12h30) Semantic Web, Lorne H.Bouchard (UQAM, Canada)
(14h00-17h30) Introduction to Ontology Development, Simone Ludwig ( John Molson School of Business - Concordia, Canada)
Jeudi
(14h00-16h45) Search Engine Optimization, a strategic tool, Michel Leblanc (Analyweb Inc, Canada)
Vendredi
(9h00-12h30) Internet Marketing, Jacques Nantel (RBC e-Commerce Chair, HEC Montréal, Canada)
Voici les sessions de thématiques spécifiques qui m'intéressent:
Maintenant, il ne me reste plus qu'à me diviser en 4 pour réussir à tout voir!
Organisé par le Laboratoire de recherche sur les technologies de commerce électronique (LATECE) et l'École des sciences de la gestion de l'UQAM (ESG) cette conférence est principalement orientée sur le commerce électronique et ses défis méthodologiques et technologiques à relever.
Il y a des sessions assez pointues (comme :"Cadres d'application pour l'injection de dépendances et la persistence" et "Auto-Associative Neural Network for Information Retrieval") et plus générales (comme :"Semantic Web" et "Internet Marketing").
J'ai été invité par Michel Leblanc qui y donne une conférence ("Search Engine Optimization, a strategic tool") que j'ai bien hâte de voir.
Voici les sessions de thématiques générales qui m'intéressent:
Mercredi
(9h00-12h30) Semantic Web, Lorne H.Bouchard (UQAM, Canada)
(14h00-17h30) Introduction to Ontology Development, Simone Ludwig ( John Molson School of Business - Concordia, Canada)
Jeudi
(14h00-16h45) Search Engine Optimization, a strategic tool, Michel Leblanc (Analyweb Inc, Canada)
Vendredi
(9h00-12h30) Internet Marketing, Jacques Nantel (RBC e-Commerce Chair, HEC Montréal, Canada)
Voici les sessions de thématiques spécifiques qui m'intéressent:
- "13 Years of Selling Online: A Report from the Trenches "Mark S. Fox, Professeur à l'Université de Toronto et PDG de Novator Systems
- Web usability engineering, Francois Aubin
- Web services, Michael Weiss (School of Computer Science, Carleton Univ., Canada)
- Measuring electronic negotiation system success: An empirical study on user satisfaction and technology acceptance, par Eva Chen et Gregory Kersten, (John Molson School of Business - Concordia University)
- Expert Finding for eCollaboration Using FOAF with RuleML Rules, J. Li et al.
- Building Flexible Trust Models for E-Commerce Applications, A. Patnaik et al.
- Can Service-Orientation Make E-Learning Standards Obsolete?, Gottfried Vossen et Peter Westerkamp, (Université de Muenster)
- e-government: best practices and challenges, Morteza Niktash, (Public Works & Government Services, Canada)
- Panel sur la télésanté
- Discovery of semantically enhanced patterns for content adaptation on the web, Mehdi Adda (UdM), Petko Valtchev (UdM), Rokia Missaoui(UQO) et Chabane Djeraba (LIFL)
Maintenant, il ne me reste plus qu'à me diviser en 4 pour réussir à tout voir!
02 mai 2006
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Popurl : les urls populaires percolent!
Popurls pemets de voir les liens les plus populaires sur del.icious, flikr, digg, furl, youtube et les news. Quoi dire de plus? (via Micropersuasion)